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18 mai 2016

Obsession de la propreté et de l'imperfection, les TOC les plus fréquents

Mieux comprendre le TOC Obsession de la propreté et de l'imperfection, les TOC les plus fréquents

Quand on parle de TOC, la première image qui vient à l'esprit est celle de personnes passant un temps fou à nettoyer de fond en comble leur domicile (ce que la plupart d'entre nous ne fait qu'à l'occasion du grand ménage de printemps) ou alors de personnes qui vérifient un nombre incalculable de fois que le gaz est bien fermé, les prises débranchées, la porte et les fenêtres verrouillées, etc.

Mais il faut bien ajouter que c'est aussi l'image véhiculée par les médias. D'ailleurs, pour le Dr Chapelle, cette médiatisation est bénéfique puisqu'elle "permet à des personnes touchées ou à des proches de mettre un nom sur leur souffrance et surtout, de comprendre qu'ils peuvent y faire quelque chose puisque cette maladie, comme tant d'autres, se soigne".

Il existe plusieurs catégories de TOC. "Ceux que l'on retrouve le plus souvent chez les patients sont l'obsession de propreté et celle de l'imperfection", précise le Dr Chapelle.  

Par ailleurs, il convient de distinguer obsession et compulsion, l'obsession correspond aux pensées angoissantes qui assaillent le malade tandis que la compulsion est l'expression de cette obsession.

Ainsi, une personne qui est obsédée par la saleté et la contamination par les germes aura une compulsion de lavage. L'obsession de l'erreur et de l'imperfection se traduira par une compulsion de vérification (en ce qui concerne le gaz, la poignée de la porte, les fenêtres, etc.).

On classe donc les TOC en fonction de l'obsession :

 Les obsessions phobiques : l'obsession la plus fréquente est la peur d'être sali ou infecté par des microbes. Le rituel correspondant est un nettoyage et un lavage excessifs.

 Les obsessions d'erreur : c'est la crainte permanente et obsédante d'avoir oublié de faire quelque chose et/ou de l'avoir mal fait. La compulsion s'exprime par une vérification systématique et excessive (fermer la porte, la fenêtre, le gaz, etc.).

 Les obsessions d'impulsivité : les personnes touchées ont peur de commettre un acte malveillant, voire criminel, de façon non intentionnelle. "La personne se dit par exemple que si elle pense à un malheur, il va se produire. Pour "conjurer" le sort, un rituel de pensées ou de phrases magiques permettent d'apaiser cette angoisse", explique le psychiatre.

 Les obsessions de collection : ici, la personne va chercher à entasser et accumuler des objets sans valeur particulière mais surtout, sans le plaisir propre au collectionneur.

Une triple origine pour les TOC : génétique, biologique et environnementale

Psy-dépendances

Mieux comprendre le TOCUne triple origine pour les TOC : génétique, biologique et environnementale

Yamina Saïdj, 23/06/09 16:02JournalDesFemmes.com

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Vous vous dites que votre mère, à force de toujours tout ranger impeccablement, va finir par développer un TOC ?

Hé bien, a priori non, cela ne se passe pas vraiment comme cela.

En effet, bien qu'elles ne soient pas exactement déterminées, les causes des TOC seraient triples :

 Une origine génétique : Une vulnérabilité génétique est suspectée et actuellement à l'étude.

 Une origine biologique : "Il a été montré que les patients souffrant de TOC auraient des zones du cerveau déficientes en neurotransmetteurs, notamment en sérotonine. C'est pour cela que les médicaments prescrits ont pour objectif de pallier ce manque sérotoninergique", précise le Dr Chapelle.

 Une origine environnementale ou psychologique : "Ca ne veut pas forcément dire qu'une éducation stricte ou que des parents particulièrement portés sur la propreté par exemple auront des enfants qui souffriront de TOC, nuance-t-il. Par contre, un environnement anxiogène de manière générale peut contribuer à renforcer une tendance au TOC déjà présente." L'environnement en question peut être social, familial ou bien encore professionnel.  

"En revanche, ce que nous savons, souligne le psychiatre, c'est qu'il y a une zone du cerveau que l'on pense être associée à l'expression du TOC.

Ce sont les différents travaux et études réalisés sur les tumeurs cérébrales qui ont permis de déterminer, par hasard, comme bien souvent en médecine, qu'il y avait certaines zones associées aux TOC. Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un consensus sur une origine neurophysiologique partielle des TOC. En fait, lors d'un traitement expérimental par électro-stimulation d'un malade atteint de la maladie de Parkinson, qui se trouvait également être touché par un TOC, on s'est aperçu que le traitement avait supprimé le TOC de ce patient. On en a déduit qu'il existe une zone proche de celle atteinte par Parkinson, qui est impliquée dans l'expression des TOC."

De grandes incidences sur la vie du malade
A priori, on pourrait penser qu'outre le fait de nettoyer un peu plus son appart ement que la moyenne ou de vérifier un peu mieux que tout le monde que tout est bien fermé, le TOC n'est finalement pas bien grave.

Même si ça n'est pas non plus gravissime à proprement parler, dans la mesure où le pronostic vital n'est pas remis en cause, le TOC est une affection particulièrement handicapante au quotidien.

Imaginez que vous deviez passer 4 heures par jour à vous laver les mains ou ne plus pouvoir serrer la main des gens, de peur qu'ils ne vous refilent quelque saleté. Christophe Demonfaucon vice-président de l'Association française de personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs, confie que "dans certains cas, les personnes peuvent aller jusqu'à casser la poignée de la porte pour vérifier qu'elle est résistante".  

Les TOC apparaissent souvent à l'adolescence

L'impact des TOC sur la vie des malades est considérable, que ce soit chez les enfants ou les adultes. Parce que le TOC n'est pas l'apanage des adultes, au contraire : bien souvent, celui-ci se développe avant 25 ans : soit dans l'enfance (vers 7/8 ans) soit, le plus souvent, à l'adolescence (vers 12/13 ans).  

"De nombreux patients viennent consulter vers 18/19 ans, ce qui leur permet d'obtenir de bons résultats avec les traitements, explique le Dr Chapelle. Comme dans bien d'autres cas, plus la prise en charge est précoce, meilleurs seront les résultats."

Parce que plus la prise en charge est tardive, plus le TOC sera difficile à éradiquer, du moins à atténuer. Par ailleurs, le TOC provoque des dommages collatéraux non-négligeables, notamment pour les enfants.  

"S'il n'y a pas prise de conscience de la part de l'entourage et du malade lui-même de son trouble et de la nécessité de se soigner, le patient entre dans une sorte de déni, avertit Christophe Demonfaucon. Et la conséquence directe de cette attitude est qu'il aura des difficultés à suivre le traitement. Sans oublier que si le TOC est sévère, il peut avoir des répercussions importantes sur la vie de l'enfant, notamment sur la scolarité, les résultats de l'enfant étant dans ce cas-là en baisse significative. Par ailleurs, il peut être extrêmement fatigué parce qu'il peut lui arriver de se réveiller la nuit pour satisfaire ses compulsions."

Dans la vie professionnelle, les répercussions sont importantes aussi, dans la mesure le TOC peut prendre énormément de temps au malade, temps qui ne pourra être consacré au travail. Et plus l'environnement est anxiogène, plus le TOC a tendance à prendre de l'importance. Un véritable cercle vicieux en somme.
Troubles dépressifs et/ou bipolaires souvent associés

S'il n'est pas traité, le TOC peut conduire le patient à une véritable dépression, et parfois aussi à développer un trouble bipolaire. "Ainsi, précise Frédéric Chapelle, il peut arriver que le patient arrive vers nous pour traiter sa dépression, elle-même provoquée par des TOC trop envahissants.

Dans ces cas-là, il faut en premier lieu traiter le trouble associé, dépression et/ou les troubles bipolaires, pour ensuite traiter le TOC. La proportion de personnes atteintes de TOC qui développent une autre pathologie est particulièrement élevée : une personne sur 2 souffrant de TOC présente des troubles dépressifs associés." 

L'influence de l'environnement anxiogène

Même si la personne est tout à fait consciente du caractère dérisoire et même ridicule de son TOC, elle ne peut pas s'en empêcher. En effet, le cerveau finit par attendre la compulsion, le rituel, pour mettre fin aux angoisses générées par les obsessions.

Et lorsque le malade n'arrive pas à accomplir sa compulsion, il entre dans une sorte de crise très impressionnante et difficile à vivre, tant pour lui que pour son entourage.

Petit à petit, le malade développe une honte de son obsession, pouvant donc aller jusqu'au développement de troubles dépressifs. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'un environnement, qu'il soit familial, social ou professionnel, anxiogène ne pourra que contribuer à rendre le TOC encore plus intense et à renforcer les symptômes dépressifs associés.
L'attitude idéale ? Consulter au plus vite
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On ne peut qu'imaginer à quel point le quotidien peut devenir difficile avec, à ses côtés, une personne qui souffre d'un TOC, quel qu'il soit. 

Comment réagir lorsqu'un des proches est atteint d'un TOC ? Quelle attitude adopter ? La question est légitime car il est délicat de savoir s'il faut en parler ouvertement ou alors entrer dans une espèce de déni. Christophe Demonfaucon nous livre son regard sur la question, en s'attachant à se concentrer sur les enfants, dans la mesure où la plupart des TOC se développent avant l'âge de 25 ans.

Prendre les choses en main rapidement

"Généralement, les enfants qui sont touchés arrivent à bien dissimuler leur TOC parce qu'ils ont conscience que ça n'est pas bien. Mais un jour ou l'autre, les parents s'en aperçoivent et, quand c'est le cas, il y a plusieurs types de réactions possibles :

 Il y a ceux qui prennent directement les choses en main et qui se renseignent très rapidement, qui cherchent à tout prix à soigner leur enfant, conscients que c'est un véritable trouble qu'il faut trai au plus vite.

 Il y a ceux qui prennent le parti de dire que ça n'est qu'un caprice d'enfant, que ça va changer. Ils essayent de se débrouiller et de redresser par eux-mêmes ce travers de leur enfant.

 Enfin, il y a ceux qui son très inquiets pour leur enfant et qui aménagent leur lieu de vie, leur emploi du temps, pour satisfaire aux exigences des TOC de leur enfant. Le problème avec ce genre d'attitude, c'est qu'elle renforce son TOC. Il va rentrer dans une sorte de déni et il ne prend donc pas conscience de la nécessité de se soigner. La conséquence directe de cette attitude est qu'il aura des difficultés à suivre le traitement. 
Il faut également noter que lorsque la personne n'arrive pas à satisfaire sa compulsion, elle peut entrer dans une crise, toujours difficile à vivre pour les proches. D'où l'attitude de vouloir tout faire pour éviter les crises, et donc, aménager l'environnement pour que l'enfant puisse toujours satisfaire sa compulsion.

Ainsi, les deux dernières attitudes sont déconseillées, l'idéal étant de pouvoir prendre rapidement conscience de la situationet d'emmener consulter l'enfant au plus vite, ne serait-ce que pour qu'il se rende compte de son trouble. Sans oublier que si le TOC est sévère, il peut avoir des répercussions importantes sur la scolarité de l'enfant et donc sur son avenir."
Si le malade est généralement bel et bien conscient que ses obsessions et compulsions ne sont pas "normales" et même dérisoires, ça n'est pas pour autant qu'il ira pour autant consulter un professionnel pour se soigner. Mais alors, qu'est-ce qui pousse généralement les patients à consulter un professionnel ?

Frédéric Chapelle répond à cette question : "Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :  

 Quand le TOC se développe assez tôt dans l'enfance, il fait partie intégrante de la personnalité du patient. Lui et éventuellement sa famille apprennent à vivre avec."

Comme le soulignait précédemment Christophe Demonfaucon, la famille peut avoir plusieurs attitudes et celle d'accepter le TOC de son enfant et de ne pas vouloir le traiter (que ce soit en se disant que ça n'est qu'un caprice ou alors en aménageant tout de façon à laisser libre-cours à l'expression de ce TOC) est totalement déconseillée. "C'est souvent quand il sera confronté aux difficultés d'insertion dans la vie professionnelle qu'il se décidera à consulter, souligne le Dr Chapelle. Parfois aussi, ce sont les proches, complètement exaspérés et fatigués, qui poussent le malade à consulter.

 Lorsque le TOC se développe plus tard, à l'adolescence et que les proches, aussi bien que le patient, se rendent compte de la nécessité de traiter ce trouble. Là, il y a consultation avant que le TOC ne pose trop de problèmes et entrave la réussite scolaire et professionnelle. Dans ce cas, le traitement a toutes les chances de bien fonctionner.

 Par ailleurs, la consultation peut également se faire à des moments charnières de l'existence. Par exemple lorsque les enfants grandissent et se rendent compte des troubles de leurs parents par exemple ou alors quand les enfants sont obligés de sortir du cocon familial et de s'insérer dans la vie professionnelle.

 Enfin, avec la médiatisation de cette maladie,les gens en entendent parler et peuvent mettre un nom sur leurs souffrances et savent que ce n'est pas une fatalité et qu'ils peuvent y remédier.

Généralement, la première étape consiste à en parler avec son médecin généraliste, qui orientera dans un second temps vers un spécialiste, psychologue ou psychiatre. 

Dans certains cas très rares, de petites tumeurs cérébrales peuvent être masquées par des TOC, il est donc essentiel de voir s'il n'y a pas d'autres symptômes associés.
Psychothérapies et antidépresseurs contre les TOC
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Le TOC n'est pas une fatalité, il est tout à fait possible de le traiter, en dépit de ce que nombre de malades peuvent penser.

Les traitements des TOC comportent généralement soit un volet médicamenteux, soit une psychothérapie, soit les deux associés. Tout dépend de l'intensité et de la sévérité des symptômes.

Si le trouble est "jeune" et que la personne est volontaire, une simple psychothérapie (de 6 mois à 1 an) peut très bien fonctionner.

A l'inverse, un patient qui vit avec son TOC depuis plus de 10 ans sera plus difficile à traiter. "Par ailleurs, nous pouvons avoir à faire à des patients récalcitrants aux psychothérapies, souligne le Dr Chapelle. Dans ces cas-là, je les invite à se renseigner par eux-mêmes à travers la lecture d'ouvrages sur le sujet, en leur donnant les coordonnées d'associations de patients, de manière à ce qu'ils puissent se faire leur propre opinion en connaissance de cause.

Néanmoins, utilisés seuls, les médicaments peuvent très bien marcher, on obtient de bons résultats."

Deux types d'antidépresseurs utilisés

Généralement, les antidépresseurs sont les principaux médicaments utilisés et ils seraient efficaces dans la plupart des cas. Cela ne signifie pas pour autant que le TOC est  "guéri" mais au moins que les symptômes ont diminué en intensité.

Deux types d'antidépresseurs sont utilisés : certains inhibiteurs de la capture de sérotonine (la déficience en concentration sérotoninergique dans la transmission nerveuse serait une des causes des TOC) et un antidépresseur imipraminique.

 "Le dosage des médicaments peut être particulièrement élevé mais c'est pour le bénéfice du patient avant tout, précise Frédéric Chapelle. Il ne faut pas non plus que le patient s'attende à guérir en 15 jours comme c'est le cas avec les antibiotiques. Là, il faut que le traitement soit suivi scrupuleusement durant 2 mois au minimum. De manière générale, on établit le rapport bénéfice/risque pour savoir quel est le traitement le mieux adapté au patient."
Selon l'envie du patient et l'avis du médecin, une partie du traitement peut comportement une thérapie comportementale et cognitive. Cette forme de psychothérapie est largement utilisée dans le traitement de troubles psychologiques comme la dépression, les phobies, les troubles bipolaires, etc.

Néanmoins, il convient de bien distinguer les thérapies comportementales des thérapies cognitives.

Les premières se composent de petits exercices pratiques que le patient doit s'appliquer à faire au quotidien. "Exercices que nous déterminons avec le patient, note le Dr Chapelle. On commence par essayer l'exercice en question dans le cabinet, pour s'assurer de sa faisabilité. Par exemple, pour une personne qui souffre d'un TOC de vérification, l'exercice peut consister à partir de chez soi en ne vérifiant pas plus d'une fois que la porte est bien fermée. C'est une situation très anxiogène pour le patient, évidemment, sauf que si ça marche, il se rend compte que son anxiété diminue petit à petit jusqu'à totalement disparaître. On demande donc au patient d'accepter son angoisse, de ne rien faire pour la faire taire. On cherche à lui montrer qu'il peut tout à fait la surmonter. Si ça marche, ça va le rassurer et ça va lui permettre de reprendre confiance en lui. Séance après séance, on va tenter d'augmenter graduellement la difficulté de ces exercices, toujours avec l'accord du patient. La volonté est ici un vecteur incontournable de la réussite du traitement."

Quant aux thérapies cognitives, elles ciblent plus volontiers les mécanismes de pensée à l'origine des obsessions et des compulsions.  

Un relativement faible taux d'échec des traitements

"Ici, note le président de l'Association française des thérapies comportementales et cognitives, on travaille plus volontiers sur les pensées qui viennent et sur les conclusions qu'en tirent les malades. Le principe est de leur faire comprendre que leurs considérations sont erronées et qu'ils doivent apprendre à réviser leurs raisonnements. On essaye de les remettre dans la réalité et on travaille dur sur les mécanismes de pensée.

Quel que soit le type de thérapie, on retrouve la plupart du temps le ratio suivant : 20 % des personnes totalement guéries de leur TOC, 20 % chez qui aucune amélioration n'est observée et 60% chez qui on constate une nette amélioration, suffisante pour que le TOC n'altère plus notablement le quotidien. Par exemple, un des mes patients a réussi à diminuer de moitié le temps qu'il accordait chaque jour à son TOC, passant de 4 h à 2 h."

 

Psy-dépendances

Mieux comprendre le TOCLa stimulation cérébrale, une technique d'avenir ?

Yamina Saïdj, 23/06/09 16:02JournalDesFemmes.com

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Hélas, il y a des patients dont les TOC sont particulièrement récalcitrants et pour qui aucun traitement ne fonctionne. Or, il existe une méthode qui en est encore au stade expérimental et qui, si elle s'avère efficace, pourrait être salvatrice pour les 20 % de patients qui ne connaissent pas d'amélioration significative après traitement. Pour Frédéric Chapelle, "c'est une technique d'avenir dont on attend beaucoup et qui pour l'instant en est encore au stade expérimental. En France, cela fait 3 ans que l'on teste cette méthode et on tente d'en tirer le rapport bénéfice/risque pour savoir s'il faut ou pas la généraliser."

Cette méthode, c'est la stimulation électrique cérébrale. Lors d'un traitement expérimental par électro-stimulation d'un malade atteint de la maladie de Parkinson, qui se trouvait également être touché par un TOC, ce dernier avait disparu suite aux stimulations. En 2006, un groupe coordonné par l'équipe "Behavior, Emotion and Basal Ganglia", du Dr Mallet, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, publie dans le New England Journal of Medicine les résultats d'un essai portant sur 16 patients souffrant de TOC sévères. Chez certains d'entre eux, les stimulations électriques cérébrales ont réussi à faire totalement disparaître le TOC.

Un pacemaker pour le cerveau

En pratique, cette méthode consiste à implanter deux électrodes sur une zone bien précise du cerveau. Elles sont reliées à un stimulateur implanté sous la peau. C'est en quelque sorte un pacemaker qui délivre en continu un courant électrique destiné à contrer les signaux anormaux émis par le cerveau. Et donc, la stimulation électrique de la zone que l'on pense incriminée permet de favoriser la sécrétion de sérotonine, qui est déficiente chez les personnes souffrant de TOC.Cette méthode est déjà utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Pour l'instant, elle est testée sur des personnes dont les TOC sont résistants et qui sont malades depuis plusieurs années. "Mais je ne crois pas que cette technique permettra à elle seule de résoudre tous les problèmes du patient, tempère Frédéric Chapelle.  

La technique reste à affiner, notamment en tentant de déterminer avec le plus de précision possible la ou les zones du cerveau impliquées. Et c'est très difficile parce qu'en pratique, on ne peut le savoir qu'a posteriori.

Et il ne faut pas oublier que l'intervention chirurgicale est très lourde et n'est pas dénuée de risques, comme toute intervention. Hémorragies cérébrales et infections sont les deux principaux risques liés à l'intervention. Après, en termes d'efficacité, on ne peut rien conclure pour l'instant. Parfois, cela fonctionne à merveille et le patient est littéralement métamorphosé et libéré de ses souffrances. D'autres fois, cela ne fonctionne pas du tout."

Ainsi, même si les premiers résultats semblent prometteurs, de nombreuses interrogations restent en suspens, notamment sur la zone ciblée, sur le réel bénéfice pour les patients, sur la viabilité sur le long terme, etc.

17 mai 2016

L'élimination des parasites que vous avez (presque) certainement peut être le traitement du lupus

Les infestations parasitaires sont une épidémie aux Etats-Unis, avec la plupart des sources estimant qu’un massif de 85 % des américains ont des parasites. Pour cette raison, nous recommandons un parasite nettoyer tous les six mois, soin dans le choix des restaurants et laver après exposition à des animaux.

Malheureusement, la plupart des médecins ne sont pas formés dans le traitement des parasites. C’est seulement quand les parasites sont visuellement vu que médecins américains seront les soupçonne, qui exige un cas particulièrement terrible. Il y a de nombreux symptômes d’infestation par le parasite que les gens d’expérience dans la vie quotidienne, estimant que ces questions sont tout à fait normales. Alors que la maladie est devenue un peu normal dans le style de vie moderne, il n’a pas besoin d’être. Le montant des dommages pouvant être causés par des parasites est pratiquement illimité, une multitude d'entre eux étant assez petite pour voyager n’importe où dans l’organisme par la circulation sanguine. Parasites obtenir subsistance en privant l’organisme des éléments nutritifs. Ils sont la cause première du lupus, avec toutes les autres questions étant secondaire à l’infection parasitaire. Par conséquent, lupus ne peut être guérie sans nettoyer un parasite approfondi. Lupus est déclaré officiellement être juste un autre « maladie incurable » et une « maladie auto-immune » par la mise en place. Plupart des parasites peuvent être évités par cuire soigneusement les aliments et ne jamais boire l’eau non filtrée.

Identification des Parasites communs

Rond vers : vivant dans l’estomac et des intestins, ces vers entrent par les aliments mal cuits et contaminés. N’oubliez pas que fumier utilisé dans l’agriculture biologique peut être contaminé par vers. Par conséquent, ce parasite est une des raisons pour éviter les régimes des produits crus. Lavez-vous toujours les mains après avoir contact avec des animaux domestiques ; surtout si il y a eu aucun contact avec leurs excréments.
Vers le cœur : il est extrêmement rare pour les vers du coeur se produire chez les humains. Dans les quelques cas qui ont été signalés, ils surviennent habituellement comme un seul ver dans les poumons, et non le coeur. Ils ne peuvent pas se propager d’un animal (ou homme) à l’autre, mais doivent être propagées par les moustiques.
Les vers de la bande : pénétrer dans le corps à travers de porc, de poisson ou de viande insuffisamment cuite. Ils vivent dans le tractus intestinal inférieur. Utilisez des gants et se laver à fond après la préparation des viandes destinées à la consommation pour les empêcher.
Épingler les vers : vivant à l’intérieur du tube digestif et des poumons, ces petits vers blancs sortent la nuit pour pondre autour de l’anus. Les œufs éclosent et les jeunes vers entrer par l’anus. Si la personne se gratte pendant son sommeil, les oeufs obtient sous les ongles, s’étend à chaque fois que la personne touche. On croit qu’ils sont petit et assez léger pour prendre l’air, diriger des personnes à leur inspirer. Voilà comment ils sont censés arriver à l’intérieur des poumons.
Accrocher les vers et les vers fil : ceux-ci peuvent être trouvés dans l’eau potable contaminée, ou ils peuvent entrer directement par les pieds. Ils sont de petites taille et peuvent entrer par la plante des pieds nus ; même en l’absence des plaies ouvertes. Toujours porter des chaussures lors de la marche à l’extérieur. Ces vers sont uniques car elles ont une durée de vie de plusieurs années, et les œufs peuvent incuber pendant 10 ans.

Symptômes de l’Infection parasitaire

Répétées de diarrhée ou de constipation
Nausées chroniques, inexpliquées, souvent accompagnée de vomissements
Fatigue et faiblesse
Crampes intestinales
Vertiges inexpliqués
Gaz à odeur fétide
Indigestion
Ballonnements
Allergies alimentaires multiples
Perte d’appétit
Démangeaisons autour de l’anus, surtout pendant la nuit
Difficulté à dormir
Difficulté à maintenir un poids santé (finie ou une insuffisance pondérale)
Démangeaisons sur la plante des pieds, souvent accompagnée d’une éruption cutanée
Toux de sang (cas sévères)
Palpitations (crochet vers)
Anémie
Enflure autour des yeux (vers ronds) du visage
Une respiration sifflante et toux, suivis de vomissements, maux d’estomac et les ballonnements (suggérant les vers ronds ou vers de thread)
Sensations de picotements ou de démangeaisons sur le cuir chevelu

Traitements allopathiques

Si un médecin conventionnel est d’avis que vous avez des parasites, il vous prescrira un produit anti-parasitaire pharmaceutique. Ces médicaments sont toujours toxiques, car c’est leur toxicité qui tue les parasites. Ainsi, un gonflement des ganglions lymphatiques, mains et pieds sont communs avec ces médicaments. Problèmes de vision, manque de coordination et des convulsions peut également survenir. La diarrhée est trop typique.

Éliminer naturellement les Parasites

Coques de noix noire
Absinthe
Clous de girofle
Graines de citrouille ou de capsules d’huile de pépins de courge
Ail
Neem 
* Thym
Racine de guimauve
Terre de diatomées
Quinquina *

* Ne prenez pas de neem, si vous êtes enceinte ou planification pour devenir enceinte, car il peut fonctionner comme un contraceptif. Quinquina est une herbe qui est spécifique pour guérir le paludisme.

Il est déconseillé de choisir une des formules anti-parasite qui sont disponibles chez les détaillants, car ils sont généralement trop chers et formulées à de très faibles concentrations.

La terre de diatomées est probablement le meilleur médicament anti-parasitaire naturel. C’est un pesticide naturel qui ne nuit pas à l’homme ou les animaux domestiques. Il est censé tuer les insectes, les vers et les parasites par leur déshydratation. Lorsqu’il est utilisé sur les fourmis, il prend habituellement environ 20 minutes avant qu’ils soient tous morts. Une cuillère à soupe de terre de diatomées, prise par un adulte, une fois par jour pendant sept jours, est censé être extrêmement efficace pour tuer tous les parasites. Lorsqu’il est utilisé sur les enfants, garder à l’esprit que la hauteur est un meilleur indicateur de la taille de leurs parcelles de G.I. que leurs poids. Ainsi, un enfant qui est de 4 pieds de hauteur devrait prendre 2 cuillères à café, et un enfant qui est de 2 pieds de haut devrait prendre 1 cuillère à café.

Si vous prenez la route de la terre de diatomées, puis nous vous conseillons de l’acheter seulement comestible. Industrielle la terre de diatomées est utilisée pour les filtres de piscine, mais il a été traité chimiquement, afin que ce type n’est pas sécuritaire de le consommer. Essayez d’éviter de frotter sur vos mains, car il aura un effet desséchant sur la peau. La terre de diatomées contient des métaux lourds dans le cadre de sa teneur en minéraux, mais il contient aussi sélénium, ce qui permet par ailleurs cumulables métaux lourds en toute sécurité vidage du corps. Par conséquent, il n’est pas vraiment un problème de santé malgré la présence de traces d’aluminium et le plomb. Nous vous recommandons de prendre sélénium suppléments pendant une semaine après l’arrêt de ce traitement pour s’assurer que le corps neutralise complètement les métaux. Les individus concernés peuvent suivre le parasite nettoient avec un nettoyage métallique. Notre recherche indique que la terre de diatomées est le meilleur traitement global de parasite pour les humains, car il peut tuer aussi bien les parasites véhiculés par le sang. Lorsque vous l’utilisez, n’oubliez pas de boire beaucoup de liquides, parce qu’elle est mise en attente une personne considérablement.

Coques de noix noire et l’absinthe sont connus pour tuer les vers adultes, tandis que les clous de girofle tuent les oeufs. Certaines personnes utilisent ce trio pour le traitement des parasites, au lieu de la terre de diatomées. Il est recommandé que vous preniez 500 mg. de coques de noix noire et de l’absinthe, tout en prenant 1/2 cuillère à café de clous de girofle par jour pendant 14 jours environ. Les autres herbes énumérées peuvent servir à augmenter ces protocoles de deux principaux.

Comme les parasites meurent, ils libèrent des toxines par le biais de leurs excréments et de pourrir. Les parasites les plus fréquents, le type de ver, tentent de s’échapper en s’enfouissant plus profondément dans les intestins, ce qui peuvent provoquer des crampes. Même quand il est mort, le corps est toujours surchargé avec la tâche de les débusquer. Tout ce processus peut faire la personne sentir plus malade qu’il ne l’était avant il a commencé à la nettoyer, mais ce n’est que temporaire, et c’est un signe que le cleanse travaille. Il est connu comme une réaction d’Herxheimer, quand les gens deviennent malades à la suite les toxines qui sont libérées par les parasites mourants. Alors que la fatigue et l’abattement sont à prévoir, vie normale peut être maintenue, et diarrhée ne devrait pas se produire. Manger une bonne alimentation saine tout au long de la nettoyer pour s’assurer que votre système immunitaire est à son plus fort. Après le nettoyage, vous devriez vous sentir mieux, avoir plus d’énergie et l’expérience de maladie moins souvent.

Déparasitage des animaux de compagnie

Un chat ou un chien est mieux traitée avec l’huile de graines de potiron et de la terre de diatomées. Ne pas nourrir d’animaux noix coques, absinthe ou tout autre supplément sans les premières recherches sur ses effets sur les animaux. Par exemple, oignon peut tuer les chiens.
Traduit avec Google Translate
Source ICI

6 mai 2016

Enfin des espoirs de traitements contre le lupus

Deux équipes françaises présentent des résultats prometteurs dans le traitement du lupus à la conférence du Collège américain de rhumatologie qui se tient à Chicago. Jusqu'à ce jour un seul médicament spécifique contre cette maladie chronique a été validé par la Food and Drug Administration (FDA) et est en cours d'examen pour l'Europe. 
Enfin des espoirs de traitements contre le lupus"Mon lupus a été diagnostiqué voici plus de dix ans maintenant. Il se traduit pour moi par des douleurs articulaires dans les mains, les coudes, les genoux... qui durent parfois des jours ou quelques minutes : des douleurs aiguës ou lancinantes auxquelles vous ne pensez plus tellement elles font parties de vous." Aujourd'hui, le lupus d'Eleonore est stable, mais malgré les traitements actuels, elle se fait "souvent l'impression d'être une petite vieille, à presque 35 ans" (site du Centre national de référence du lupus).

Vivre avec un lupus : un quotidien très difficile

Et le quotidien des patients qui souffrent de cette maladie chronique provoquée par un dérèglement du système immunitaire (maladie auto-immune) est souvent bien plus difficile. Au lieu d'agir contre des menaces extérieures comme des microbes, certains anticorps attaquent les cellules d'un très grand nombre d'organes comme la peau, les poumons ou les reins. On parle d'auto-anticorps. Cela peut provoquer de l'arthrite, une atteinte très douloureuse des articulations, une insuffisance rénale, une inflammation cardiaque et pulmonaire...
Pour l'instant, les seuls traitements disponibles consistent à freiner l'activité de l'ensemble du système immunitaire ce qui n'est pas sans difficultés pour les patients. Deux pistes de recherche tentent actuellement de corriger son dérèglement. Elles s'appuient sur les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes de la maladie.

Premier essai clinique d'un "vaccin" anti-lupus

Les espoirs les plus importants viennent de l'étude présentée par Neovacs, une société de biotechnologie française, née au sein de l'Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Elle cible un auto-anticorps particulièrement "surproduit" et nocif dans le lupus : l'interféron alpha. Le principe de leur thérapie est celui de la vaccination. Mais au lieu d'apprendre à l'organisme à lutter contre le virus de la poliomyélite, par exemple, leur vaccin (IFNa-Kinoïde) stimule la création d'anticorps capables d'éliminer leur "collègue" déréglé. Il a été testé dans le cadre d'un essai clinique comprenant 28 patients souffrant d'un lupus léger à modéré. Le résultat, annoncé au Collège américain de rhumatologie, par le Dr Frédéric Houssiau qui a dirigé cette étude, montre chez ceux qui ont vraiment reçu le vaccin et non le placebo que : "le traitement a permis de neutraliser la production de l'interféron alpha sans effets secondaires notables". Et cette stimulation du système immunitaire pourrait rester efficace pendant 3 à 6 mois. La prochaine étape est un nouvel essai pour évaluer cette fois l'efficacité sur les symptômes du lupus.

Recherche sur le lupus : la piste de la vitamine D

A l'hôpital La Pitié-Salpétrière, l'équipe du Dr Benjamin Terrier travaille elle sur la vitamine D, dont le rôle régulateur sur le système immunitaire est désormais établi. Parmi 24 patients atteints de lupus, ceux qui souffraient d'un manque de vitamine D en ont reçu une importante injection (100 000 unités internationales) par semaine pendant un mois, puis une par mois pendant six mois.
Dans ce délai, la maladie elle-même n'a pas cliniquement évolué, mais plusieurs anomalies du système immunitaire ont été corrigées. Les chercheurs ont en particulier constaté une multiplication de certains lymphocytes T, des globules blancs régulateurs qui manquent chez les patients atteints de lupus. Et à l'inverse, une réduction de cellules immunitaires qu'ils avaient en quantité excessive.
Il s'agit donc de "résultats encourageants qui semblent indiquer un rôle bénéfique des compléments de vitamine D pour les patients souffrant de lupus", conclut le Dr Terrier dans sa présentation de l'étude à Chicago mais ils "doivent être confirmés dans des essais cliniques étendus". Si tel était le cas, l'avantage de cette solution serait naturellement la grande simplicité de sa mise en pratique.
Les 5 millions de patients atteints dans le monde peuvent donc commencer à espérer voir d'autres traitements rejoindre le premier médicament spécifique autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, le 9 mars 2011, qui agit déjà sur une des anomalies immunitaires du lupus.  

6 raisons qui expliquent vos douleurs pendant le sexe

Des causes plus ou moins surprenantes peuvent être liées aux sensations douloureuses ressenties par de nombreuses femmes au moment des rapports.
6 raisons qui expliquent vos douleurs pendant le sexeUne majorité de femmes passe pas la case "douleur" au moins une fois dans sa vie lors des rapports sexuels. Si c’est le cas pour vous en ce moment, voici quelques pistes pour vous aider à en comprendre la raison :

Un manque d’exercice

Vouloir courir un marathon alors qu’on n’a fait que 10 pas ce dernier mois, c’est compliqué. Pour le sexe, c’est la même chose. Si vous n’avez eu aucun rapport pendant deux ans, la reprise peut faire mal, indique la spécialiste interrogée par la revue américaine Reader’s Digest. Une activité sexuelle régulière aide à maintenir les muscles du vagin flexibles et solides.

Le stress

Le fait d’être stressée, en soi, ne provoque pas de douleurs, mais diminue l’excitation. Si vous vivez une période difficile ou qu’une pensée vous angoisse, vos muscles seront tendus et votre lubrification naturelle fonctionnera moins bien que d’habitude. Les solutions : identifier la cause du stress, en parler, essayer de la résoudre, et en attendant…utiliser un lubrifiant à base d’eau.

Les changements hormonaux

La périménopause et la ménopause elle-même impliquent une baisse d’estrogènes chez la femme, accompagnée généralement d’une diminution de la libido et d’une lubrification difficile. La prise de médicaments peut provoquer ou accentuer ces symptômes. Le lubrifiant se révèle, une fois de plus, un allié utile pour limiter les frictions douloureuses pendant les rapports sexuels.

Une infection

Il arrive souvent qu’on ne s’aperçoive pas qu’on souffre d’une infection vaginale. Le seul symptôme : des douleurs pendant le sexe. Or, cette maladie se soigne très facilement, à l’aide d’une crème et d’un ovule. En cas de douleur, il ne faut pas hésiter à en parler à un médecin pour trouver la solution appropriée.

Un problème digestif

Les femmes qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable ou de la maladie de Crohn peuvent ressentir des douleurs car l’intestin se trouve à proximité de l’utérus. Certains mouvements peuvent provoquer une inflammation ou une irritation. N’ayez pas honte d’aborder le sujet avec votre médecin.

L’endométriose

D’après une étude récente, plus de la moitié des femmes qui souffrent d’endométriose ressentent des douleurs intenses pendant les rapports sexuels. Tout dépend de la partie du corps où les cellules endométriales se sont propagées. Si, par exemple, les cellules ont migré derrière le vagin et dans la partie basse de l’utérus, la douleur peut être très forte.

Sigmund Freud : génie ou gigantesque escroc ? Un combat centenaire

Alors que le monde célèbre ce vendredi 6 mai 2016 les 160 ans de la naissance de Sigmund Freud, l'inventeur de la psychanalyse fait toujours l'objet d'un vif débat...
http://i-cms.linternaute.com/image_cms/original/10311151-sigmund-freud-genie-ou-gigantesque-escroc-un-combat-centenaire.jpgSigmund Freud est né il y a 160 ans jour pour jour ce vendredi 6 mai 2016. Ce Tchèque d'origine juive, né à Freiberg, aura, pour certains, révolutionné à la fois la médecine, la philosophie, la société occidentale et au-delà, une certaine conception de l'être humain. Pour les autres, il s'agit d'un affabulateur ayant inventé une pseudoscience de toutes pièces à partir d'extrapolations, souvent truquées, de sa propre expérience et de ses propres pulsions.
Comment résumer Freud en quelques phrases ? Médecin et neurologue, mais aussi philosophe, Sigmund Freud est resté célèbre dans l'histoire pour avoir mis en avant le concept d'inconscient, un trait de l'être humain, mélange de souvenirs, traumatismes et pulsions enfouis, dont il n'a par définition pas conscience, mais qui peut avoir une influence sur ses sentiments, son comportement et même expliquer certaines pathologies. C'est en étudiant notamment l'hystérie que Freud a fait émerger ce concept, las des méthodes thérapeutiques de son époque strictement centrées sur le système nerveux. Dans son cabinet situé à Vienne, Freud va expérimenter sur plusieurs de ses patients, mais aussi sur lui-même, l'hypnose puis l'association libre qui donneront lieu à une nouvelle forme de médecine : la psychanalyse.
Si on la résume encore une fois, la  psychanalyse (ou analyse) part d'un protocole strict, revenant à mener une investigation dans l'inconscient d'un individu pour en faire émerger des souvenirs, des pensées et des envies enfouies. Le tout pour l'aider, le cas échéant, à surmonter ses difficultés médicales ou personnelles par la "catharsis", entre libération et purification par la parole. Freud a détaillé sa méthode dans des dizaines d'ouvrages, mais aussi de correspondances devenues cultes et est allé bien au-delà. Car il a aussi laissé derrière lui des théories et des concepts qui, selon lui, s'appliquent à toute l'humanité, comme les "pulsion de mort" ou "de vie", la séparation du "Moi" et du "Surmoi", les notions de "déni", le "transfert" ou encore le célèbre "complexe d'Œdipe".

Sigmund Freud : affabulateur, dissimulateur, truqueur ?

Mais dès les premières années, alors que des disciples étaient déjà séduits pas ses thèses et qu'il est reconnu en Autriche et en Allemagne, Freud va attirer la critique, parfois acerbe. On lui reproche tour à tour d'avoir manipulé ou abusé de ses patients, d'avoir extrapolé voire falsifié ses expériences, d'avoir transformé ses propres hypothèses, ses propres expériences, voire ses propres pulsions (notamment sexuelles et incestueuses), en théorie scientifique indiscutable et universelle.
Ces critiques débutent chez ses propres disciples, comme le Suisse C.J. Jung, et se sont poursuivies jusqu'à aujourd'hui avec des contempteurs comme Michel Onfray, qui a publié en 2010 "Le Crépuscule d'une idole", sous-titré "L'Affabulation freudienne" (Grasset), ou un groupe de penseurs, scientifiques  et de médecins ayant publié en 2005 "Le livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud" (Les Arènes). Le tout en passant par Popper, Sartre ou encore Wilhelm Schmidt. Les avancées sur les neurosciences constituent elles aussi une forme de contestation des théories freudiennes.
Les relations qu'entretenait Freud avec certains de ses patients ou avec sa belle-sœur, sa prétendue proximité avec Mussolini (auquel il aurait dédicacé un ouvrage) voire avec certains régimes autoritaires, son culte du secret qui l'a poussé à dissimuler ses influences, plusieurs échecs thérapeutiques, des théories ou des pratiques défendues puis abandonnées, ou des éléments qui auraient pu étoffer sa biographie, sont encore vivement débattues. Frappé par le cancer dès 1923 et rattrapé par le nazisme qui brûlera ses œuvres en 1934,Sigmund Freud s'exile à Londres  en 1938 où il mourra le 23 septembre de l'année suivante.
Photo : Sigmund Freud en 1931 pose pour le sculpteur Oscar Nemon à Vienne.

Obsession de la propreté et de l'imperfection, les TOC les plus fréquents

Mieux comprendre le TOC Obsession de la propreté et de l'imperfection, les TOC les plus fréquents

Quand on parle de TOC, la première image qui vient à l'esprit est celle de personnes passant un temps fou à nettoyer de fond en comble leur domicile (ce que la plupart d'entre nous ne fait qu'à l'occasion du grand ménage de printemps) ou alors de personnes qui vérifient un nombre incalculable de fois que le gaz est bien fermé, les prises débranchées, la porte et les fenêtres verrouillées, etc.

Mais il faut bien ajouter que c'est aussi l'image véhiculée par les médias. D'ailleurs, pour le Dr Chapelle, cette médiatisation est bénéfique puisqu'elle "permet à des personnes touchées ou à des proches de mettre un nom sur leur souffrance et surtout, de comprendre qu'ils peuvent y faire quelque chose puisque cette maladie, comme tant d'autres, se soigne".

Il existe plusieurs catégories de TOC. "Ceux que l'on retrouve le plus souvent chez les patients sont l'obsession de propreté et celle de l'imperfection", précise le Dr Chapelle.  

Par ailleurs, il convient de distinguer obsession et compulsion, l'obsession correspond aux pensées angoissantes qui assaillent le malade tandis que la compulsion est l'expression de cette obsession.

Ainsi, une personne qui est obsédée par la saleté et la contamination par les germes aura une compulsion de lavage. L'obsession de l'erreur et de l'imperfection se traduira par une compulsion de vérification (en ce qui concerne le gaz, la poignée de la porte, les fenêtres, etc.).

On classe donc les TOC en fonction de l'obsession :

 Les obsessions phobiques : l'obsession la plus fréquente est la peur d'être sali ou infecté par des microbes. Le rituel correspondant est un nettoyage et un lavage excessifs.

 Les obsessions d'erreur : c'est la crainte permanente et obsédante d'avoir oublié de faire quelque chose et/ou de l'avoir mal fait. La compulsion s'exprime par une vérification systématique et excessive (fermer la porte, la fenêtre, le gaz, etc.).

 Les obsessions d'impulsivité : les personnes touchées ont peur de commettre un acte malveillant, voire criminel, de façon non intentionnelle. "La personne se dit par exemple que si elle pense à un malheur, il va se produire. Pour "conjurer" le sort, un rituel de pensées ou de phrases magiques permettent d'apaiser cette angoisse", explique le psychiatre.

 Les obsessions de collection : ici, la personne va chercher à entasser et accumuler des objets sans valeur particulière mais surtout, sans le plaisir propre au collectionneur.

Une triple origine pour les TOC : génétique, biologique et environnementale

Psy-dépendances

Mieux comprendre le TOCUne triple origine pour les TOC : génétique, biologique et environnementale

Yamina Saïdj, 23/06/09 16:02JournalDesFemmes.com

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Vous vous dites que votre mère, à force de toujours tout ranger impeccablement, va finir par développer un TOC ?

Hé bien, a priori non, cela ne se passe pas vraiment comme cela.

En effet, bien qu'elles ne soient pas exactement déterminées, les causes des TOC seraient triples :

 Une origine génétique : Une vulnérabilité génétique est suspectée et actuellement à l'étude.

 Une origine biologique : "Il a été montré que les patients souffrant de TOC auraient des zones du cerveau déficientes en neurotransmetteurs, notamment en sérotonine. C'est pour cela que les médicaments prescrits ont pour objectif de pallier ce manque sérotoninergique", précise le Dr Chapelle.

 Une origine environnementale ou psychologique : "Ca ne veut pas forcément dire qu'une éducation stricte ou que des parents particulièrement portés sur la propreté par exemple auront des enfants qui souffriront de TOC, nuance-t-il. Par contre, un environnement anxiogène de manière générale peut contribuer à renforcer une tendance au TOC déjà présente." L'environnement en question peut être social, familial ou bien encore professionnel.  

"En revanche, ce que nous savons, souligne le psychiatre, c'est qu'il y a une zone du cerveau que l'on pense être associée à l'expression du TOC.

Ce sont les différents travaux et études réalisés sur les tumeurs cérébrales qui ont permis de déterminer, par hasard, comme bien souvent en médecine, qu'il y avait certaines zones associées aux TOC. Aujourd'hui, nous sommes arrivés à un consensus sur une origine neurophysiologique partielle des TOC. En fait, lors d'un traitement expérimental par électro-stimulation d'un malade atteint de la maladie de Parkinson, qui se trouvait également être touché par un TOC, on s'est aperçu que le traitement avait supprimé le TOC de ce patient. On en a déduit qu'il existe une zone proche de celle atteinte par Parkinson, qui est impliquée dans l'expression des TOC."

De grandes incidences sur la vie du malade
A priori, on pourrait penser qu'outre le fait de nettoyer un peu plus son appart ement que la moyenne ou de vérifier un peu mieux que tout le monde que tout est bien fermé, le TOC n'est finalement pas bien grave.

Même si ça n'est pas non plus gravissime à proprement parler, dans la mesure où le pronostic vital n'est pas remis en cause, le TOC est une affection particulièrement handicapante au quotidien.

Imaginez que vous deviez passer 4 heures par jour à vous laver les mains ou ne plus pouvoir serrer la main des gens, de peur qu'ils ne vous refilent quelque saleté. Christophe Demonfaucon vice-président de l'Association française de personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs, confie que "dans certains cas, les personnes peuvent aller jusqu'à casser la poignée de la porte pour vérifier qu'elle est résistante".  

Les TOC apparaissent souvent à l'adolescence

L'impact des TOC sur la vie des malades est considérable, que ce soit chez les enfants ou les adultes. Parce que le TOC n'est pas l'apanage des adultes, au contraire : bien souvent, celui-ci se développe avant 25 ans : soit dans l'enfance (vers 7/8 ans) soit, le plus souvent, à l'adolescence (vers 12/13 ans).  

"De nombreux patients viennent consulter vers 18/19 ans, ce qui leur permet d'obtenir de bons résultats avec les traitements, explique le Dr Chapelle. Comme dans bien d'autres cas, plus la prise en charge est précoce, meilleurs seront les résultats."

Parce que plus la prise en charge est tardive, plus le TOC sera difficile à éradiquer, du moins à atténuer. Par ailleurs, le TOC provoque des dommages collatéraux non-négligeables, notamment pour les enfants.  

"S'il n'y a pas prise de conscience de la part de l'entourage et du malade lui-même de son trouble et de la nécessité de se soigner, le patient entre dans une sorte de déni, avertit Christophe Demonfaucon. Et la conséquence directe de cette attitude est qu'il aura des difficultés à suivre le traitement. Sans oublier que si le TOC est sévère, il peut avoir des répercussions importantes sur la vie de l'enfant, notamment sur la scolarité, les résultats de l'enfant étant dans ce cas-là en baisse significative. Par ailleurs, il peut être extrêmement fatigué parce qu'il peut lui arriver de se réveiller la nuit pour satisfaire ses compulsions."

Dans la vie professionnelle, les répercussions sont importantes aussi, dans la mesure le TOC peut prendre énormément de temps au malade, temps qui ne pourra être consacré au travail. Et plus l'environnement est anxiogène, plus le TOC a tendance à prendre de l'importance. Un véritable cercle vicieux en somme.
Troubles dépressifs et/ou bipolaires souvent associés

S'il n'est pas traité, le TOC peut conduire le patient à une véritable dépression, et parfois aussi à développer un trouble bipolaire. "Ainsi, précise Frédéric Chapelle, il peut arriver que le patient arrive vers nous pour traiter sa dépression, elle-même provoquée par des TOC trop envahissants.

Dans ces cas-là, il faut en premier lieu traiter le trouble associé, dépression et/ou les troubles bipolaires, pour ensuite traiter le TOC. La proportion de personnes atteintes de TOC qui développent une autre pathologie est particulièrement élevée : une personne sur 2 souffrant de TOC présente des troubles dépressifs associés." 

L'influence de l'environnement anxiogène

Même si la personne est tout à fait consciente du caractère dérisoire et même ridicule de son TOC, elle ne peut pas s'en empêcher. En effet, le cerveau finit par attendre la compulsion, le rituel, pour mettre fin aux angoisses générées par les obsessions.

Et lorsque le malade n'arrive pas à accomplir sa compulsion, il entre dans une sorte de crise très impressionnante et difficile à vivre, tant pour lui que pour son entourage.

Petit à petit, le malade développe une honte de son obsession, pouvant donc aller jusqu'au développement de troubles dépressifs. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit qu'un environnement, qu'il soit familial, social ou professionnel, anxiogène ne pourra que contribuer à rendre le TOC encore plus intense et à renforcer les symptômes dépressifs associés.
L'attitude idéale ? Consulter au plus vite
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On ne peut qu'imaginer à quel point le quotidien peut devenir difficile avec, à ses côtés, une personne qui souffre d'un TOC, quel qu'il soit. 

Comment réagir lorsqu'un des proches est atteint d'un TOC ? Quelle attitude adopter ? La question est légitime car il est délicat de savoir s'il faut en parler ouvertement ou alors entrer dans une espèce de déni. Christophe Demonfaucon nous livre son regard sur la question, en s'attachant à se concentrer sur les enfants, dans la mesure où la plupart des TOC se développent avant l'âge de 25 ans.

Prendre les choses en main rapidement

"Généralement, les enfants qui sont touchés arrivent à bien dissimuler leur TOC parce qu'ils ont conscience que ça n'est pas bien. Mais un jour ou l'autre, les parents s'en aperçoivent et, quand c'est le cas, il y a plusieurs types de réactions possibles :

 Il y a ceux qui prennent directement les choses en main et qui se renseignent très rapidement, qui cherchent à tout prix à soigner leur enfant, conscients que c'est un véritable trouble qu'il faut trai au plus vite.

 Il y a ceux qui prennent le parti de dire que ça n'est qu'un caprice d'enfant, que ça va changer. Ils essayent de se débrouiller et de redresser par eux-mêmes ce travers de leur enfant.

 Enfin, il y a ceux qui son très inquiets pour leur enfant et qui aménagent leur lieu de vie, leur emploi du temps, pour satisfaire aux exigences des TOC de leur enfant. Le problème avec ce genre d'attitude, c'est qu'elle renforce son TOC. Il va rentrer dans une sorte de déni et il ne prend donc pas conscience de la nécessité de se soigner. La conséquence directe de cette attitude est qu'il aura des difficultés à suivre le traitement. 
Il faut également noter que lorsque la personne n'arrive pas à satisfaire sa compulsion, elle peut entrer dans une crise, toujours difficile à vivre pour les proches. D'où l'attitude de vouloir tout faire pour éviter les crises, et donc, aménager l'environnement pour que l'enfant puisse toujours satisfaire sa compulsion.

Ainsi, les deux dernières attitudes sont déconseillées, l'idéal étant de pouvoir prendre rapidement conscience de la situationet d'emmener consulter l'enfant au plus vite, ne serait-ce que pour qu'il se rende compte de son trouble. Sans oublier que si le TOC est sévère, il peut avoir des répercussions importantes sur la scolarité de l'enfant et donc sur son avenir."
Si le malade est généralement bel et bien conscient que ses obsessions et compulsions ne sont pas "normales" et même dérisoires, ça n'est pas pour autant qu'il ira pour autant consulter un professionnel pour se soigner. Mais alors, qu'est-ce qui pousse généralement les patients à consulter un professionnel ?

Frédéric Chapelle répond à cette question : "Plusieurs cas de figures peuvent se présenter :  

 Quand le TOC se développe assez tôt dans l'enfance, il fait partie intégrante de la personnalité du patient. Lui et éventuellement sa famille apprennent à vivre avec."

Comme le soulignait précédemment Christophe Demonfaucon, la famille peut avoir plusieurs attitudes et celle d'accepter le TOC de son enfant et de ne pas vouloir le traiter (que ce soit en se disant que ça n'est qu'un caprice ou alors en aménageant tout de façon à laisser libre-cours à l'expression de ce TOC) est totalement déconseillée. "C'est souvent quand il sera confronté aux difficultés d'insertion dans la vie professionnelle qu'il se décidera à consulter, souligne le Dr Chapelle. Parfois aussi, ce sont les proches, complètement exaspérés et fatigués, qui poussent le malade à consulter.

 Lorsque le TOC se développe plus tard, à l'adolescence et que les proches, aussi bien que le patient, se rendent compte de la nécessité de traiter ce trouble. Là, il y a consultation avant que le TOC ne pose trop de problèmes et entrave la réussite scolaire et professionnelle. Dans ce cas, le traitement a toutes les chances de bien fonctionner.

 Par ailleurs, la consultation peut également se faire à des moments charnières de l'existence. Par exemple lorsque les enfants grandissent et se rendent compte des troubles de leurs parents par exemple ou alors quand les enfants sont obligés de sortir du cocon familial et de s'insérer dans la vie professionnelle.

 Enfin, avec la médiatisation de cette maladie,les gens en entendent parler et peuvent mettre un nom sur leurs souffrances et savent que ce n'est pas une fatalité et qu'ils peuvent y remédier.

Généralement, la première étape consiste à en parler avec son médecin généraliste, qui orientera dans un second temps vers un spécialiste, psychologue ou psychiatre. 

Dans certains cas très rares, de petites tumeurs cérébrales peuvent être masquées par des TOC, il est donc essentiel de voir s'il n'y a pas d'autres symptômes associés.
Psychothérapies et antidépresseurs contre les TOC
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Le TOC n'est pas une fatalité, il est tout à fait possible de le traiter, en dépit de ce que nombre de malades peuvent penser.

Les traitements des TOC comportent généralement soit un volet médicamenteux, soit une psychothérapie, soit les deux associés. Tout dépend de l'intensité et de la sévérité des symptômes.

Si le trouble est "jeune" et que la personne est volontaire, une simple psychothérapie (de 6 mois à 1 an) peut très bien fonctionner.

A l'inverse, un patient qui vit avec son TOC depuis plus de 10 ans sera plus difficile à traiter. "Par ailleurs, nous pouvons avoir à faire à des patients récalcitrants aux psychothérapies, souligne le Dr Chapelle. Dans ces cas-là, je les invite à se renseigner par eux-mêmes à travers la lecture d'ouvrages sur le sujet, en leur donnant les coordonnées d'associations de patients, de manière à ce qu'ils puissent se faire leur propre opinion en connaissance de cause.

Néanmoins, utilisés seuls, les médicaments peuvent très bien marcher, on obtient de bons résultats."

Deux types d'antidépresseurs utilisés

Généralement, les antidépresseurs sont les principaux médicaments utilisés et ils seraient efficaces dans la plupart des cas. Cela ne signifie pas pour autant que le TOC est  "guéri" mais au moins que les symptômes ont diminué en intensité.

Deux types d'antidépresseurs sont utilisés : certains inhibiteurs de la capture de sérotonine (la déficience en concentration sérotoninergique dans la transmission nerveuse serait une des causes des TOC) et un antidépresseur imipraminique.

 "Le dosage des médicaments peut être particulièrement élevé mais c'est pour le bénéfice du patient avant tout, précise Frédéric Chapelle. Il ne faut pas non plus que le patient s'attende à guérir en 15 jours comme c'est le cas avec les antibiotiques. Là, il faut que le traitement soit suivi scrupuleusement durant 2 mois au minimum. De manière générale, on établit le rapport bénéfice/risque pour savoir quel est le traitement le mieux adapté au patient."
Selon l'envie du patient et l'avis du médecin, une partie du traitement peut comportement une thérapie comportementale et cognitive. Cette forme de psychothérapie est largement utilisée dans le traitement de troubles psychologiques comme la dépression, les phobies, les troubles bipolaires, etc.

Néanmoins, il convient de bien distinguer les thérapies comportementales des thérapies cognitives.

Les premières se composent de petits exercices pratiques que le patient doit s'appliquer à faire au quotidien. "Exercices que nous déterminons avec le patient, note le Dr Chapelle. On commence par essayer l'exercice en question dans le cabinet, pour s'assurer de sa faisabilité. Par exemple, pour une personne qui souffre d'un TOC de vérification, l'exercice peut consister à partir de chez soi en ne vérifiant pas plus d'une fois que la porte est bien fermée. C'est une situation très anxiogène pour le patient, évidemment, sauf que si ça marche, il se rend compte que son anxiété diminue petit à petit jusqu'à totalement disparaître. On demande donc au patient d'accepter son angoisse, de ne rien faire pour la faire taire. On cherche à lui montrer qu'il peut tout à fait la surmonter. Si ça marche, ça va le rassurer et ça va lui permettre de reprendre confiance en lui. Séance après séance, on va tenter d'augmenter graduellement la difficulté de ces exercices, toujours avec l'accord du patient. La volonté est ici un vecteur incontournable de la réussite du traitement."

Quant aux thérapies cognitives, elles ciblent plus volontiers les mécanismes de pensée à l'origine des obsessions et des compulsions.  

Un relativement faible taux d'échec des traitements

"Ici, note le président de l'Association française des thérapies comportementales et cognitives, on travaille plus volontiers sur les pensées qui viennent et sur les conclusions qu'en tirent les malades. Le principe est de leur faire comprendre que leurs considérations sont erronées et qu'ils doivent apprendre à réviser leurs raisonnements. On essaye de les remettre dans la réalité et on travaille dur sur les mécanismes de pensée.

Quel que soit le type de thérapie, on retrouve la plupart du temps le ratio suivant : 20 % des personnes totalement guéries de leur TOC, 20 % chez qui aucune amélioration n'est observée et 60% chez qui on constate une nette amélioration, suffisante pour que le TOC n'altère plus notablement le quotidien. Par exemple, un des mes patients a réussi à diminuer de moitié le temps qu'il accordait chaque jour à son TOC, passant de 4 h à 2 h."

 

Psy-dépendances

Mieux comprendre le TOCLa stimulation cérébrale, une technique d'avenir ?

Yamina Saïdj, 23/06/09 16:02JournalDesFemmes.com

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Hélas, il y a des patients dont les TOC sont particulièrement récalcitrants et pour qui aucun traitement ne fonctionne. Or, il existe une méthode qui en est encore au stade expérimental et qui, si elle s'avère efficace, pourrait être salvatrice pour les 20 % de patients qui ne connaissent pas d'amélioration significative après traitement. Pour Frédéric Chapelle, "c'est une technique d'avenir dont on attend beaucoup et qui pour l'instant en est encore au stade expérimental. En France, cela fait 3 ans que l'on teste cette méthode et on tente d'en tirer le rapport bénéfice/risque pour savoir s'il faut ou pas la généraliser."

Cette méthode, c'est la stimulation électrique cérébrale. Lors d'un traitement expérimental par électro-stimulation d'un malade atteint de la maladie de Parkinson, qui se trouvait également être touché par un TOC, ce dernier avait disparu suite aux stimulations. En 2006, un groupe coordonné par l'équipe "Behavior, Emotion and Basal Ganglia", du Dr Mallet, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, publie dans le New England Journal of Medicine les résultats d'un essai portant sur 16 patients souffrant de TOC sévères. Chez certains d'entre eux, les stimulations électriques cérébrales ont réussi à faire totalement disparaître le TOC.

Un pacemaker pour le cerveau

En pratique, cette méthode consiste à implanter deux électrodes sur une zone bien précise du cerveau. Elles sont reliées à un stimulateur implanté sous la peau. C'est en quelque sorte un pacemaker qui délivre en continu un courant électrique destiné à contrer les signaux anormaux émis par le cerveau. Et donc, la stimulation électrique de la zone que l'on pense incriminée permet de favoriser la sécrétion de sérotonine, qui est déficiente chez les personnes souffrant de TOC.Cette méthode est déjà utilisée dans le traitement de la maladie de Parkinson.

Pour l'instant, elle est testée sur des personnes dont les TOC sont résistants et qui sont malades depuis plusieurs années. "Mais je ne crois pas que cette technique permettra à elle seule de résoudre tous les problèmes du patient, tempère Frédéric Chapelle.  

La technique reste à affiner, notamment en tentant de déterminer avec le plus de précision possible la ou les zones du cerveau impliquées. Et c'est très difficile parce qu'en pratique, on ne peut le savoir qu'a posteriori.

Et il ne faut pas oublier que l'intervention chirurgicale est très lourde et n'est pas dénuée de risques, comme toute intervention. Hémorragies cérébrales et infections sont les deux principaux risques liés à l'intervention. Après, en termes d'efficacité, on ne peut rien conclure pour l'instant. Parfois, cela fonctionne à merveille et le patient est littéralement métamorphosé et libéré de ses souffrances. D'autres fois, cela ne fonctionne pas du tout."

Ainsi, même si les premiers résultats semblent prometteurs, de nombreuses interrogations restent en suspens, notamment sur la zone ciblée, sur le réel bénéfice pour les patients, sur la viabilité sur le long terme, etc.

L'élimination des parasites que vous avez (presque) certainement peut être le traitement du lupus

Les infestations parasitaires sont une épidémie aux Etats-Unis, avec la plupart des sources estimant qu’un massif de 85 % des américains ont des parasites. Pour cette raison, nous recommandons un parasite nettoyer tous les six mois, soin dans le choix des restaurants et laver après exposition à des animaux.

Malheureusement, la plupart des médecins ne sont pas formés dans le traitement des parasites. C’est seulement quand les parasites sont visuellement vu que médecins américains seront les soupçonne, qui exige un cas particulièrement terrible. Il y a de nombreux symptômes d’infestation par le parasite que les gens d’expérience dans la vie quotidienne, estimant que ces questions sont tout à fait normales. Alors que la maladie est devenue un peu normal dans le style de vie moderne, il n’a pas besoin d’être. Le montant des dommages pouvant être causés par des parasites est pratiquement illimité, une multitude d'entre eux étant assez petite pour voyager n’importe où dans l’organisme par la circulation sanguine. Parasites obtenir subsistance en privant l’organisme des éléments nutritifs. Ils sont la cause première du lupus, avec toutes les autres questions étant secondaire à l’infection parasitaire. Par conséquent, lupus ne peut être guérie sans nettoyer un parasite approfondi. Lupus est déclaré officiellement être juste un autre « maladie incurable » et une « maladie auto-immune » par la mise en place. Plupart des parasites peuvent être évités par cuire soigneusement les aliments et ne jamais boire l’eau non filtrée.

Identification des Parasites communs

Rond vers : vivant dans l’estomac et des intestins, ces vers entrent par les aliments mal cuits et contaminés. N’oubliez pas que fumier utilisé dans l’agriculture biologique peut être contaminé par vers. Par conséquent, ce parasite est une des raisons pour éviter les régimes des produits crus. Lavez-vous toujours les mains après avoir contact avec des animaux domestiques ; surtout si il y a eu aucun contact avec leurs excréments.
Vers le cœur : il est extrêmement rare pour les vers du coeur se produire chez les humains. Dans les quelques cas qui ont été signalés, ils surviennent habituellement comme un seul ver dans les poumons, et non le coeur. Ils ne peuvent pas se propager d’un animal (ou homme) à l’autre, mais doivent être propagées par les moustiques.
Les vers de la bande : pénétrer dans le corps à travers de porc, de poisson ou de viande insuffisamment cuite. Ils vivent dans le tractus intestinal inférieur. Utilisez des gants et se laver à fond après la préparation des viandes destinées à la consommation pour les empêcher.
Épingler les vers : vivant à l’intérieur du tube digestif et des poumons, ces petits vers blancs sortent la nuit pour pondre autour de l’anus. Les œufs éclosent et les jeunes vers entrer par l’anus. Si la personne se gratte pendant son sommeil, les oeufs obtient sous les ongles, s’étend à chaque fois que la personne touche. On croit qu’ils sont petit et assez léger pour prendre l’air, diriger des personnes à leur inspirer. Voilà comment ils sont censés arriver à l’intérieur des poumons.
Accrocher les vers et les vers fil : ceux-ci peuvent être trouvés dans l’eau potable contaminée, ou ils peuvent entrer directement par les pieds. Ils sont de petites taille et peuvent entrer par la plante des pieds nus ; même en l’absence des plaies ouvertes. Toujours porter des chaussures lors de la marche à l’extérieur. Ces vers sont uniques car elles ont une durée de vie de plusieurs années, et les œufs peuvent incuber pendant 10 ans.

Symptômes de l’Infection parasitaire

Répétées de diarrhée ou de constipation
Nausées chroniques, inexpliquées, souvent accompagnée de vomissements
Fatigue et faiblesse
Crampes intestinales
Vertiges inexpliqués
Gaz à odeur fétide
Indigestion
Ballonnements
Allergies alimentaires multiples
Perte d’appétit
Démangeaisons autour de l’anus, surtout pendant la nuit
Difficulté à dormir
Difficulté à maintenir un poids santé (finie ou une insuffisance pondérale)
Démangeaisons sur la plante des pieds, souvent accompagnée d’une éruption cutanée
Toux de sang (cas sévères)
Palpitations (crochet vers)
Anémie
Enflure autour des yeux (vers ronds) du visage
Une respiration sifflante et toux, suivis de vomissements, maux d’estomac et les ballonnements (suggérant les vers ronds ou vers de thread)
Sensations de picotements ou de démangeaisons sur le cuir chevelu

Traitements allopathiques

Si un médecin conventionnel est d’avis que vous avez des parasites, il vous prescrira un produit anti-parasitaire pharmaceutique. Ces médicaments sont toujours toxiques, car c’est leur toxicité qui tue les parasites. Ainsi, un gonflement des ganglions lymphatiques, mains et pieds sont communs avec ces médicaments. Problèmes de vision, manque de coordination et des convulsions peut également survenir. La diarrhée est trop typique.

Éliminer naturellement les Parasites

Coques de noix noire
Absinthe
Clous de girofle
Graines de citrouille ou de capsules d’huile de pépins de courge
Ail
Neem 
* Thym
Racine de guimauve
Terre de diatomées
Quinquina *

* Ne prenez pas de neem, si vous êtes enceinte ou planification pour devenir enceinte, car il peut fonctionner comme un contraceptif. Quinquina est une herbe qui est spécifique pour guérir le paludisme.

Il est déconseillé de choisir une des formules anti-parasite qui sont disponibles chez les détaillants, car ils sont généralement trop chers et formulées à de très faibles concentrations.

La terre de diatomées est probablement le meilleur médicament anti-parasitaire naturel. C’est un pesticide naturel qui ne nuit pas à l’homme ou les animaux domestiques. Il est censé tuer les insectes, les vers et les parasites par leur déshydratation. Lorsqu’il est utilisé sur les fourmis, il prend habituellement environ 20 minutes avant qu’ils soient tous morts. Une cuillère à soupe de terre de diatomées, prise par un adulte, une fois par jour pendant sept jours, est censé être extrêmement efficace pour tuer tous les parasites. Lorsqu’il est utilisé sur les enfants, garder à l’esprit que la hauteur est un meilleur indicateur de la taille de leurs parcelles de G.I. que leurs poids. Ainsi, un enfant qui est de 4 pieds de hauteur devrait prendre 2 cuillères à café, et un enfant qui est de 2 pieds de haut devrait prendre 1 cuillère à café.

Si vous prenez la route de la terre de diatomées, puis nous vous conseillons de l’acheter seulement comestible. Industrielle la terre de diatomées est utilisée pour les filtres de piscine, mais il a été traité chimiquement, afin que ce type n’est pas sécuritaire de le consommer. Essayez d’éviter de frotter sur vos mains, car il aura un effet desséchant sur la peau. La terre de diatomées contient des métaux lourds dans le cadre de sa teneur en minéraux, mais il contient aussi sélénium, ce qui permet par ailleurs cumulables métaux lourds en toute sécurité vidage du corps. Par conséquent, il n’est pas vraiment un problème de santé malgré la présence de traces d’aluminium et le plomb. Nous vous recommandons de prendre sélénium suppléments pendant une semaine après l’arrêt de ce traitement pour s’assurer que le corps neutralise complètement les métaux. Les individus concernés peuvent suivre le parasite nettoient avec un nettoyage métallique. Notre recherche indique que la terre de diatomées est le meilleur traitement global de parasite pour les humains, car il peut tuer aussi bien les parasites véhiculés par le sang. Lorsque vous l’utilisez, n’oubliez pas de boire beaucoup de liquides, parce qu’elle est mise en attente une personne considérablement.

Coques de noix noire et l’absinthe sont connus pour tuer les vers adultes, tandis que les clous de girofle tuent les oeufs. Certaines personnes utilisent ce trio pour le traitement des parasites, au lieu de la terre de diatomées. Il est recommandé que vous preniez 500 mg. de coques de noix noire et de l’absinthe, tout en prenant 1/2 cuillère à café de clous de girofle par jour pendant 14 jours environ. Les autres herbes énumérées peuvent servir à augmenter ces protocoles de deux principaux.

Comme les parasites meurent, ils libèrent des toxines par le biais de leurs excréments et de pourrir. Les parasites les plus fréquents, le type de ver, tentent de s’échapper en s’enfouissant plus profondément dans les intestins, ce qui peuvent provoquer des crampes. Même quand il est mort, le corps est toujours surchargé avec la tâche de les débusquer. Tout ce processus peut faire la personne sentir plus malade qu’il ne l’était avant il a commencé à la nettoyer, mais ce n’est que temporaire, et c’est un signe que le cleanse travaille. Il est connu comme une réaction d’Herxheimer, quand les gens deviennent malades à la suite les toxines qui sont libérées par les parasites mourants. Alors que la fatigue et l’abattement sont à prévoir, vie normale peut être maintenue, et diarrhée ne devrait pas se produire. Manger une bonne alimentation saine tout au long de la nettoyer pour s’assurer que votre système immunitaire est à son plus fort. Après le nettoyage, vous devriez vous sentir mieux, avoir plus d’énergie et l’expérience de maladie moins souvent.

Déparasitage des animaux de compagnie

Un chat ou un chien est mieux traitée avec l’huile de graines de potiron et de la terre de diatomées. Ne pas nourrir d’animaux noix coques, absinthe ou tout autre supplément sans les premières recherches sur ses effets sur les animaux. Par exemple, oignon peut tuer les chiens.
Traduit avec Google Translate
Source ICI

Enfin des espoirs de traitements contre le lupus

Deux équipes françaises présentent des résultats prometteurs dans le traitement du lupus à la conférence du Collège américain de rhumatologie qui se tient à Chicago. Jusqu'à ce jour un seul médicament spécifique contre cette maladie chronique a été validé par la Food and Drug Administration (FDA) et est en cours d'examen pour l'Europe. 
Enfin des espoirs de traitements contre le lupus"Mon lupus a été diagnostiqué voici plus de dix ans maintenant. Il se traduit pour moi par des douleurs articulaires dans les mains, les coudes, les genoux... qui durent parfois des jours ou quelques minutes : des douleurs aiguës ou lancinantes auxquelles vous ne pensez plus tellement elles font parties de vous." Aujourd'hui, le lupus d'Eleonore est stable, mais malgré les traitements actuels, elle se fait "souvent l'impression d'être une petite vieille, à presque 35 ans" (site du Centre national de référence du lupus).

Vivre avec un lupus : un quotidien très difficile

Et le quotidien des patients qui souffrent de cette maladie chronique provoquée par un dérèglement du système immunitaire (maladie auto-immune) est souvent bien plus difficile. Au lieu d'agir contre des menaces extérieures comme des microbes, certains anticorps attaquent les cellules d'un très grand nombre d'organes comme la peau, les poumons ou les reins. On parle d'auto-anticorps. Cela peut provoquer de l'arthrite, une atteinte très douloureuse des articulations, une insuffisance rénale, une inflammation cardiaque et pulmonaire...
Pour l'instant, les seuls traitements disponibles consistent à freiner l'activité de l'ensemble du système immunitaire ce qui n'est pas sans difficultés pour les patients. Deux pistes de recherche tentent actuellement de corriger son dérèglement. Elles s'appuient sur les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes de la maladie.

Premier essai clinique d'un "vaccin" anti-lupus

Les espoirs les plus importants viennent de l'étude présentée par Neovacs, une société de biotechnologie française, née au sein de l'Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Elle cible un auto-anticorps particulièrement "surproduit" et nocif dans le lupus : l'interféron alpha. Le principe de leur thérapie est celui de la vaccination. Mais au lieu d'apprendre à l'organisme à lutter contre le virus de la poliomyélite, par exemple, leur vaccin (IFNa-Kinoïde) stimule la création d'anticorps capables d'éliminer leur "collègue" déréglé. Il a été testé dans le cadre d'un essai clinique comprenant 28 patients souffrant d'un lupus léger à modéré. Le résultat, annoncé au Collège américain de rhumatologie, par le Dr Frédéric Houssiau qui a dirigé cette étude, montre chez ceux qui ont vraiment reçu le vaccin et non le placebo que : "le traitement a permis de neutraliser la production de l'interféron alpha sans effets secondaires notables". Et cette stimulation du système immunitaire pourrait rester efficace pendant 3 à 6 mois. La prochaine étape est un nouvel essai pour évaluer cette fois l'efficacité sur les symptômes du lupus.

Recherche sur le lupus : la piste de la vitamine D

A l'hôpital La Pitié-Salpétrière, l'équipe du Dr Benjamin Terrier travaille elle sur la vitamine D, dont le rôle régulateur sur le système immunitaire est désormais établi. Parmi 24 patients atteints de lupus, ceux qui souffraient d'un manque de vitamine D en ont reçu une importante injection (100 000 unités internationales) par semaine pendant un mois, puis une par mois pendant six mois.
Dans ce délai, la maladie elle-même n'a pas cliniquement évolué, mais plusieurs anomalies du système immunitaire ont été corrigées. Les chercheurs ont en particulier constaté une multiplication de certains lymphocytes T, des globules blancs régulateurs qui manquent chez les patients atteints de lupus. Et à l'inverse, une réduction de cellules immunitaires qu'ils avaient en quantité excessive.
Il s'agit donc de "résultats encourageants qui semblent indiquer un rôle bénéfique des compléments de vitamine D pour les patients souffrant de lupus", conclut le Dr Terrier dans sa présentation de l'étude à Chicago mais ils "doivent être confirmés dans des essais cliniques étendus". Si tel était le cas, l'avantage de cette solution serait naturellement la grande simplicité de sa mise en pratique.
Les 5 millions de patients atteints dans le monde peuvent donc commencer à espérer voir d'autres traitements rejoindre le premier médicament spécifique autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, le 9 mars 2011, qui agit déjà sur une des anomalies immunitaires du lupus.  

6 raisons qui expliquent vos douleurs pendant le sexe

Des causes plus ou moins surprenantes peuvent être liées aux sensations douloureuses ressenties par de nombreuses femmes au moment des rapports.
6 raisons qui expliquent vos douleurs pendant le sexeUne majorité de femmes passe pas la case "douleur" au moins une fois dans sa vie lors des rapports sexuels. Si c’est le cas pour vous en ce moment, voici quelques pistes pour vous aider à en comprendre la raison :

Un manque d’exercice

Vouloir courir un marathon alors qu’on n’a fait que 10 pas ce dernier mois, c’est compliqué. Pour le sexe, c’est la même chose. Si vous n’avez eu aucun rapport pendant deux ans, la reprise peut faire mal, indique la spécialiste interrogée par la revue américaine Reader’s Digest. Une activité sexuelle régulière aide à maintenir les muscles du vagin flexibles et solides.

Le stress

Le fait d’être stressée, en soi, ne provoque pas de douleurs, mais diminue l’excitation. Si vous vivez une période difficile ou qu’une pensée vous angoisse, vos muscles seront tendus et votre lubrification naturelle fonctionnera moins bien que d’habitude. Les solutions : identifier la cause du stress, en parler, essayer de la résoudre, et en attendant…utiliser un lubrifiant à base d’eau.

Les changements hormonaux

La périménopause et la ménopause elle-même impliquent une baisse d’estrogènes chez la femme, accompagnée généralement d’une diminution de la libido et d’une lubrification difficile. La prise de médicaments peut provoquer ou accentuer ces symptômes. Le lubrifiant se révèle, une fois de plus, un allié utile pour limiter les frictions douloureuses pendant les rapports sexuels.

Une infection

Il arrive souvent qu’on ne s’aperçoive pas qu’on souffre d’une infection vaginale. Le seul symptôme : des douleurs pendant le sexe. Or, cette maladie se soigne très facilement, à l’aide d’une crème et d’un ovule. En cas de douleur, il ne faut pas hésiter à en parler à un médecin pour trouver la solution appropriée.

Un problème digestif

Les femmes qui souffrent du syndrome de l’intestin irritable ou de la maladie de Crohn peuvent ressentir des douleurs car l’intestin se trouve à proximité de l’utérus. Certains mouvements peuvent provoquer une inflammation ou une irritation. N’ayez pas honte d’aborder le sujet avec votre médecin.

L’endométriose

D’après une étude récente, plus de la moitié des femmes qui souffrent d’endométriose ressentent des douleurs intenses pendant les rapports sexuels. Tout dépend de la partie du corps où les cellules endométriales se sont propagées. Si, par exemple, les cellules ont migré derrière le vagin et dans la partie basse de l’utérus, la douleur peut être très forte.

Sigmund Freud : génie ou gigantesque escroc ? Un combat centenaire

Alors que le monde célèbre ce vendredi 6 mai 2016 les 160 ans de la naissance de Sigmund Freud, l'inventeur de la psychanalyse fait toujours l'objet d'un vif débat...
http://i-cms.linternaute.com/image_cms/original/10311151-sigmund-freud-genie-ou-gigantesque-escroc-un-combat-centenaire.jpgSigmund Freud est né il y a 160 ans jour pour jour ce vendredi 6 mai 2016. Ce Tchèque d'origine juive, né à Freiberg, aura, pour certains, révolutionné à la fois la médecine, la philosophie, la société occidentale et au-delà, une certaine conception de l'être humain. Pour les autres, il s'agit d'un affabulateur ayant inventé une pseudoscience de toutes pièces à partir d'extrapolations, souvent truquées, de sa propre expérience et de ses propres pulsions.
Comment résumer Freud en quelques phrases ? Médecin et neurologue, mais aussi philosophe, Sigmund Freud est resté célèbre dans l'histoire pour avoir mis en avant le concept d'inconscient, un trait de l'être humain, mélange de souvenirs, traumatismes et pulsions enfouis, dont il n'a par définition pas conscience, mais qui peut avoir une influence sur ses sentiments, son comportement et même expliquer certaines pathologies. C'est en étudiant notamment l'hystérie que Freud a fait émerger ce concept, las des méthodes thérapeutiques de son époque strictement centrées sur le système nerveux. Dans son cabinet situé à Vienne, Freud va expérimenter sur plusieurs de ses patients, mais aussi sur lui-même, l'hypnose puis l'association libre qui donneront lieu à une nouvelle forme de médecine : la psychanalyse.
Si on la résume encore une fois, la  psychanalyse (ou analyse) part d'un protocole strict, revenant à mener une investigation dans l'inconscient d'un individu pour en faire émerger des souvenirs, des pensées et des envies enfouies. Le tout pour l'aider, le cas échéant, à surmonter ses difficultés médicales ou personnelles par la "catharsis", entre libération et purification par la parole. Freud a détaillé sa méthode dans des dizaines d'ouvrages, mais aussi de correspondances devenues cultes et est allé bien au-delà. Car il a aussi laissé derrière lui des théories et des concepts qui, selon lui, s'appliquent à toute l'humanité, comme les "pulsion de mort" ou "de vie", la séparation du "Moi" et du "Surmoi", les notions de "déni", le "transfert" ou encore le célèbre "complexe d'Œdipe".

Sigmund Freud : affabulateur, dissimulateur, truqueur ?

Mais dès les premières années, alors que des disciples étaient déjà séduits pas ses thèses et qu'il est reconnu en Autriche et en Allemagne, Freud va attirer la critique, parfois acerbe. On lui reproche tour à tour d'avoir manipulé ou abusé de ses patients, d'avoir extrapolé voire falsifié ses expériences, d'avoir transformé ses propres hypothèses, ses propres expériences, voire ses propres pulsions (notamment sexuelles et incestueuses), en théorie scientifique indiscutable et universelle.
Ces critiques débutent chez ses propres disciples, comme le Suisse C.J. Jung, et se sont poursuivies jusqu'à aujourd'hui avec des contempteurs comme Michel Onfray, qui a publié en 2010 "Le Crépuscule d'une idole", sous-titré "L'Affabulation freudienne" (Grasset), ou un groupe de penseurs, scientifiques  et de médecins ayant publié en 2005 "Le livre noir de la psychanalyse : Vivre, penser et aller mieux sans Freud" (Les Arènes). Le tout en passant par Popper, Sartre ou encore Wilhelm Schmidt. Les avancées sur les neurosciences constituent elles aussi une forme de contestation des théories freudiennes.
Les relations qu'entretenait Freud avec certains de ses patients ou avec sa belle-sœur, sa prétendue proximité avec Mussolini (auquel il aurait dédicacé un ouvrage) voire avec certains régimes autoritaires, son culte du secret qui l'a poussé à dissimuler ses influences, plusieurs échecs thérapeutiques, des théories ou des pratiques défendues puis abandonnées, ou des éléments qui auraient pu étoffer sa biographie, sont encore vivement débattues. Frappé par le cancer dès 1923 et rattrapé par le nazisme qui brûlera ses œuvres en 1934,Sigmund Freud s'exile à Londres  en 1938 où il mourra le 23 septembre de l'année suivante.
Photo : Sigmund Freud en 1931 pose pour le sculpteur Oscar Nemon à Vienne.

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