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30 nov. 2012

Métanéphrines urinaires [Normétanéphrine urinaire]

Ce sont des produits de dégradation méthoxylée des catécholamines comme l'adrénaline et la nor-adrénaline.
Ces composés sont la métanéphrine et la normétanéphrine qui vont se tranformer en ACIDE VANYL MANDELIQUE qui se retrouve dans les urines en cas de PHEOCHROMOCYTOME.
Prélèvement : Recueil des urines de 24 heures

Quelles sont les précautions particulières à prendre ?

Les urines sont recueillies pendant 24 heures, si possible pendant 3 jours de suite, après une crise hypertensive.Un régime alimentaire excluant chocolat, bananes, agrumes et comprenant une consommation modérée de thé et de café dans les 48 heures précédant le prélèvement s'impose (MIBI ?). Penser à signaler un éventuel traitement en cours car certains médicaments interfèrent avec ces dosages, notamment des médicaments donnés pour le cœur ou l'hypertension artérielle (ß-bloquants)...

A quoi sert ce dosage ?

La métanéphrine (ou métadrénaline) et la normétanéphrine (ou normétadrénaline) sont des dérivés urinaires des catécholamines (adrénaline et la noradrénaline). Ces dosages sont utilisés pour le dépistage et la surveillance des phéochromocytomes, tumeurs bénignes de l'adulte sécrétant ces catécholamines.
es Bilan : Bilan biologique d'une hypertension artérielle.

Quelles sont les valeurs normales ?


  • Métanéphrine : 0,35 à 1 µmol/24 heures.
  • Normétanéphrine : 0,5 à 2 µmol/24 heures.

Comment est interprété le résultat ?


Les résultats de ces dosages sont généralement interprétés avec ceux des dosages de catécholamines et d'acide vanyl mandélique (VMA). Une augmentation conjointe des concentrations des catécholamines, des métanéphrines et du VMA urinaires oriente vers le diagnostic de phéochromocytome, pouvant alors expliquer l'hypertension artérielle.

Catécholamines

Synonymes: Dopamine, Adrénaline (épinéphrine), Noradrénaline (norépinéphrine), Catécholamines Libres Urinaires
Nom officiel: Catécholamines plasmatiques, Catécholamines urinaires
Examens apparentés: Plasma Metanephrines, Urine Metanephrines, Vanillylmandelic acid
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour aider à diagnostiquer ou éliminer un phéochromocytome ou une autre tumeur neuroendocrine

Quand est-il demandé ?
Si vous présentez des symptômes d’hypertension artérielle persistante ou intermittente tels que des maux de têtes sévères, une fréquence cardiaque élevée, des sueurs

Quel type de prélèvement ?
Les urines des 24 h ou parfois un prélèvement sanguin veineux
Note : ces examens sont influencés par certains médicaments, aliments et stress. Informez votre médecin de tous les médicaments que vous prenez et suivez les instructions qui vous seront données sur les choses à faire ou les aliments à éviter avant de recueillir l’échantillon.

26 nov. 2012

Apprendre ECG

L'électrocardiographie (ECG) est une représentation graphique du potentiel électrique qui commande l'activité musculaire du cœur. Ce potentiel est recueilli par des électrodes à la surface de la peau.

L'électrocardiogramme est le tracé papier de l'activité électrique dans le cœur. L'électrocardiographe est l'appareil permettant de faire un électrocardiogramme. L'électrocardioscope, ou scope, est un appareil affichant le tracé sur un écran.

C'est un examen rapide ne prenant que quelques minutes, indolore et non invasif, dénué de tout danger. Il peut être fait en cabinet de médecin, à l'hôpital, voire à domicile. Son interprétation reste cependant complexe et requiert une certaine expérience du clinicien. Il permet de mettre en évidence diverses anomalies cardiaques et a une place importante dans les examens diagnostiques en cardiologie.

Apprendre l`ECG

LES 20 ECG a retenir

10 ECG 10 diagnostiques

Cardiorama 



Sucre raffiné, aspartame : De la drogue au poison

Il est aujourd’hui reconnu que le sucre raffiné est responsable de nombreuses affections physiques et mentales. Pour ceux qui cherchent à perdre du poids ou pour échapper à ses effets néfastes certains ont recours aux produits dits « light »  à base d’aspartame. Une solution qui revient à remplacer une drogue par un poison.

Il a fallu des années avant que le sucre raffiné ne soit mis en cause officiellement pour son rôle déterminant dans le développement de l’obésité et comme étant le déclencheur de nombreuses maladies.
Pour palier à cet inconvénient, les industriels de l’agroalimentaire propose un panel de produits à base d’édulcorants de synthèse, dont l’aspartame, qui présente pour eux l’avantage d’être moins cher à produire, tout en offrant un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du sucre (saccharose)  et de plus de n’apporter que 4 kcal/g.
Cet édulcorant est présent dans près de 5 000 produits (boissons « light », produits laitiers allégés, confiseries, pâtisseries, confitures...). Mais seul bémol à ce produit miracle, c’est qu’il se révèle être un poison  plus dangereux que le sucre raffiné.
Tous les sucres sont-ils  des poisons ?
Le sucre, en tant que substance naturelle, n'est pas dangereux mais vital pour le métabolisme des plantes, des animaux et des humains. On retrouve des sucres simples d'origines naturelles et inoffensifs comme le maltose ou sucre de malt, le fructose ou sucre de fruits, le lactose ou sucre de lait. Il y a aussi des sucres lents aussi appelés sucres « complexes », qui se retrouvent dans le pain, les pâtes, les pommes de terre et toutes les céréales. Les sucres contenus dans les légumes et la plupart des fruits sont des sucres rapides mais tant qu'aucun processus de raffinage n'est intervenu dans leur fabrication, ces sucres ne causent aucun dommage à l'organisme.
Effet du sucre raffiné sur l’organisme.
Dans les aliments non raffinés, les fruits par exemple, les sucres sont accompagnés de vitamines B1 et de minéraux indispensables à leur métabolisme. Le sucre raffiné en est malheureusement complètement dépourvu  et produit en plus un excès d’acidité qui oblige le corps à puiser ces vitamines et minéraux dans ses propres réserves pour corriger ce déséquilibre.
Peut-on considérer le sucre comme une drogue ?
Le sucre raffiné provoque une hyperglycémie (montée brutale du taux de glucose sanguin). La sensation d’une bouffée d’énergie qui apparaît après avoir ingérer du sucre n’est que passagère car c’est le pancréas qui réagit en secrétant de l'insuline. Une hypoglycémie réactionnelle (baisse du taux de glucose sanguin) se manifeste alors avec une sensation de coup de pompe qui incite à consommer encore plus de sucre. L’organisme rentre dans un cercle vicieux et cela peut mener jusqu'au diabète. L'excès de sucre raffiné entraîne une réelle dépendance et peut alors être comparé à une drogue. Par ailleurs le sucre est considéré comme l’ennemi n° 1 des dents et  augmenterait le risque de cancers et de maladies cardio-vasculaires.
Les ravages de l'aspartame.
Une fois ingéré, l'aspartame se transforme en divers poisons qui sont la phénylalanine, le méthanol et la dicétopipérazine.
- La phénylalanine est un acide aminé que l'on trouve dans le cerveau humain. D’après le Dr. Louis Elsas, professeur de pédiatrie (Université d'Emory, Georgie, USA), la phénylalanine  se concentre dans le placenta et peut provoquer des cas d'arriération mentale. Une seule prise d'aspartame suffit à faire monter les niveaux de phénylalanine au niveau cérébral. Sa consommation régulière fait chuter l’hormone cérébrale de la bonne humeur (la sérotonine), conduisant jusqu’à des désordres émotionnels comme la dépression. Une consommation chronique d'aspartame va, quant à elle, modifier la chimie cérébrale entraînant des pertes de mémoire voire même une destruction des neurones comme on peut le constater dans la maladie d'Alzheimer.
- Le méthanol se décompose dans le corps en acide formique (le poison injecté par les piqûres de fourmis) et en formaldéhyde, un cancérigène connu qui endommage la rétine, qui s'oppose à la reproduction de l'ADN et cause des malformations prénatales.
-La dicétopipérazine, s’implique dans les tumeurs du cerveau et des polypes utérins.
Symptômes courants
Une consommation abusive d’aspartame peut entraîner des symptômes tels que
maux de tête, douleurs de type fibromyalgie, spasmes, vertiges, nausées, acouphènes, lancements ou engourdissements des jambes, crampes, frissons, douleurs articulaires, dépressions, crises d'angoisse, discours incohérents, vision trouble, pertes de mémoire. On peut aussi déceler des maladies plus grave comme la fibromyalgie, l’arthrite, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, le lupus, l’épilepsie, des troubles psychologiques, la maladie d'Alzheimer.

25 nov. 2012

La stimulation cardiaque ne prévient pas la FA, quel que soit le réglage

Los Angeles, Californie —-  On disposait à ce jour de peu de données concernant le mode de stimulation et son effet sur la prévention de la FA. Certaines études avaient toutefois suggéré la possibilité de prévenir la FA par le biais d'une stimulation atriale au niveau septal (afin de moins désynchroniser les oreillettes) ou via des fréquences élevées, afin de prévenir la survenue d'extrasystoles bradycardie dépendantes et la FA vagale.
Avec les résultats de l'étude SAFE (Septal pacing for Atrial Fibrillation suppression Evaluation) présentés au de l'American Heart Association 2012, il semble que la messe est dite [1].
« Aucun site, ni fréquence de stimulation atriale ne réussit à démontrer son intérêt dans la prévention de récidives de FA » a indiqué le Dr Hung-Fat Tse (Shanghai, Chine).

Les questions des sites et fréquences de stimulation de l'oreillette sont tranchées
L'étude SAFE a inclus 380 patients dans 21 centres à travers 9 pays (Asie et Italie). Tous avaient une indication de stimulation cardiaque (dysfonction sinusale ou bloc auriculo-ventriculaire) et présentaient des épisodes de FA paroxystique.
Ils étaient randomisés entre :
  • deux sites de stimulation d'une part : stimulation au niveau du septum bas ou au niveau de l'auricule ;
  • deux modes de stimulation de l'oreillette d'autre part : stimulation à fréquence usuelle ou overdrive de l'oreillette.
Le critère primaire de jugement était la survenue de FA persistante ou le recours à une cardioversion à 2 ans de suivi. Les critères secondaires comprenaient la charge en FA, la qualité de vie et la tolérance de la FA.
« Aucune efficacité n'a été retrouvée ni pour la stimulation septale, ni pour les algorithmes d'overdrive sur l'ensemble des critères de jugement » a indiqué Dr Tse.
Aucune efficacité n'a été retrouvée ni pour la stimulation septale, ni pour les algorithmes d'overdrive sur l'ensemble des critères de jugement - Dr Hung-Fat Tse (Shanghai, Chine)
La proportion d'évènements restait similaire dans les différents groupes, même après un suivi prolongé de plus de 3 ans.
« On note une tendance à plus de déplacements de sondes pour celles positionnées au niveau du septum atrial bas » a expliqué le Dr Tse. En effet, 4,8% des sondes septales basses se sont déplacées, versus 1,5% des sondes positionnées au niveau de l'auricule (p=0,08).
SAFE : Effet des différents modes et fréquences de stimulation sur le critère primaire

ComparatifHRp
Stimulation septale :
Overdrive OFF vs. ON
0,64 (0,37-1,11)0,11
Stimulaiton auriculaire
Overdrive OFF vs. ON
1,14 (0,64-2,02)0,85
Overdrive ON :
Septum vs. auricule
1,52 (0,68-2,52)0,13
Overdrive OFF :
Septum vs. auricule
0,90 (0,51-1,90)0,13
Les investigateurs n'ont retrouvé aucun sous-groupe pour lequel un des modes ou sites de stimulation atriale parvenait à prouver sa supériorité.
« Cette étude vient trancher les questions des effets préventifs, concernant la FA, du site et de la fréquence de stimulation » a indiqué le Dr Karl Kuck (Hambourg, Allemagne) lors de la discussion des résultats de l'étude SAFE.
Cette étude vient trancher les questions des effets préventifs, concernant la FA, du site et de la fréquence de stimulation - Dr Karl Kuck (Hambourg, Allemagne)
De fait, les modèles physiopathologiques qui ont servi de rationnel à l'étude SAFE sont maintenant dépassés. On sait maintenant que la FA est liée à des extrasystoles issues des veines pulmonaires. Les cycles de ces extrasystoles atriales sont très courts, avoisinant les 200 ms. Stimuler à une fréquence proche de 100 bpm (600 ms de cycle) et espérer prévenir la FA est une illusion.

Autres renseignements sur la fibrillation auriculaire

Le cœur présente quatre cavités, dont les deux supérieures s'appellent oreillettes – droite et gauche – et les deux inférieures, ventricules – droit et gauche. Dans les cas de fibrillation auriculaire, les cavités supérieures battent trop rapidement ou ne sont pas en phase avec les cavités inférieures. Cela perturbe le battement régulier du cœur.
Il existe trois types de fibrillation auriculaire :
  • Fibrillation auriculaire paroxystique – Cette forme peut commencer et s'arrêter de façon intermittente, épisodes à l'issue desquels le cœur reprend son rythme normal. Ces épisodes peuvent durer de quelques secondes à plusieurs jours. Les personnes atteintes de ce type de fibrillation auriculaire présentent habituellement plus de symptômes que les autres. Entre le début et la fin de la fibrillation auriculaire, la fréquence cardiaque peut changer rapidement, pouvant passer de lente à rapide, et ce, plus d'une fois.
  • Fibrillation auriculaire persistante – Cela signifie que la fibrillation auriculaire ne s'arrête pas d'elle-même et que les épisodes peuvent durer plus d'une semaine. L’administration de médicament ou le recours à la cardioversion (chocs électriques administrés dans un cadre médical) sert à aider le cœur à reprendre son rythme normal. En l'absence de traitement, le cœur ne reprend pas son rythme.
  • Fibrillation auriculaire permanente – Lorsque la fibrillation auriculaire ne permet pas au cœur de reprendre son rythme normal au moyen de médicaments ou de chocs électriques contrôlés.
Illustration of a heart 
Comment la fibrillation auriculaire influe-t-elle sur le rythme cardiaque?Votre battement de cœur est contrôlé par des signaux électriques qui passent dans votre cœur afin que celui-ci se contracte et pompe du sang. Cette impulsion indique aux oreillettes et aux ventricules de collaborer pour pomper le sang du cœur dans tout l’organisme.
Lorsque le cœur bat normalement, l'impulsion emprunte un trajet précis en passant par certaines régions de manière ordonnée et prévisible. Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, cependant, les signaux électriques dans le cœur connaissent des ratés. Plusieurs impulsions surviennent en même temps dans et autour des cavités supérieures du cœur (oreillettes) et  provoquent la trémulation (ou fibrillation) des oreillettes.
Ces impulsions se font également compétition pour traverser le nœud auriculo-ventriculaire, lequel sert de connexion électrique entre les oreillettes et les ventricules et provoquent le battement rapide des ventricules.
Il en résulte un rythme cardiaque rapide et irrégulier.
Causes possibles de FA :
  • hypertension
  • structure du cœur anormale
  • inflammation ou infection dans le cœur
  • maladies qui endommagent les valvules cardiaques
  • thyroïde hyperactive
  • caillot de sang dans un poumon
  • maladie cardiaque congénitale
  • consommation excessive d’alcool

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    Le cœur est un muscle qui se contracte selon un rythme régulier pendant toute la durée de notre vie. Chaque battement est stimulé par un signal électrique généré par le système de conduction du cœur. Un cœur normal bat 60 à 100 fois par minute. Parfois, suite à un problème au niveau du système de conduction, le cœur bat trop rapidement, trop lentement, ou encore de manière anarchique et irrégulière. Un examen dénommé électrocardiogramme, ou ECG, permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cœur.
Chez les personnes dont le rythme cardiaque est normal, le signal électrique emprunte un trajet spécifique à travers le cœur. Le signal électrique démarre normalement dans le nœud sinusal de Keith et Flack, ou nœud sino-auriculaire (SA), situé dans l'oreillette droite, excitant les fibres musculaires sur son passage. Le nœud sino-auriculaire déclenche la contraction des oreillettes, ce qui provoque le passage du sang dans les ventricules. Le signal électrique se propage ensuite à travers le nœud d'Aschoff-Tawara, ou nœud auriculo-ventriculaire (AV), pour atteindre enfin les ventricules. Ce signal déclenche alors la contraction des ventricules, activant la pompe cardiaque pour envoyer le sang dans les poumons et dans le corps.

La fibrillation auriculaire est un type d'arythmie, ou d'anomalie du rythme cardiaque, provoquée par des signaux électriques désorganisés provenant des oreillettes. Cette perturbation du rythme cardiaque porte atteinte à l'orchestration des contractions normales, coordonnées entre les oreillettes et les ventricules, compromettant la capacité du cœur à envoyer efficacement le sang dans le corps.

Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, l'activité électrique du nœud sino-auriculaire est désorganisée et très rapide, ce qui provoque une contraction anarchique des oreillettes. Ces contractions irrégulières ne permettent pas de remplir correctement les ventricules avec le sang, ce qui entraîne aussi une irrégularité des contractions ventriculaires. La fréquence cardiaque peut atteindre jusqu'à 100 à 175 battements par minute ou plus.

La fibrillation auriculaire peut provoquer un évanouissement, une sensation de faiblesse, et conduire à la formation de caillots de sang ou à d'autres complications. Cette pathologie se traite par médication ou chirurgie. Chez certains patients, la pose d'un pacemaker (stimulateur cardiaque) s'avère nécessaire afin de réguler le rythme cardiaque.

Les maladies cardio-vasculaires: RETRECISSEMENT DES ARTERES CAROTIDES

DEFINITION
Les artères carotides sont localisées au niveau du cou, et distribuent le sang au niveau de la tête.
De chaque coté, l’artère carotide commune se divise en artère carotide interne, qui apporte le sang au cerveau, et en artère carotide externe, qui apporte le sang au niveau de la face.
Description des vaisseaux du cou. Noter en avant la présence des artères carotides commune, interne et externe.
Le rétrécissement de l’artère carotide risque d’entraîner une diminution de l’apport de sang au niveau du cerveau, dont les conséquences sont souvent dramatiques.
Le rétrécissement des artères carotides est une maladie relativement fréquente dans la population générale à partir d’un certain âge, et est souvent découverte par le médecin car les symptômes de cette maladie sont rares.
Le traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires et nécessite parfois une intervention chirurgicale.
QUELQUES EXPLICATIONS
Le rétrécissement des artères carotide est souvent dû à une maladie athéromateuse responsable de la formations de plaques pouvant progresser en taille et boucher l’artère carotide. La maladie athéromateuse est due à l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire que sont le diabète, un taux élevé de cholestérol dans le sang, l’hypertension artérielle et le tabac.
Ces facteurs de risque sont responsables de la formation de plaques remplies de cholestérol et d’autres cellules, appelées plaques d’athérome. Ces plaques augmentent de volume régulièrement et finissent par rétrécir et parfois par boucher les artères carotides.
L’autre risque de ces plaques est qu’elles peuvent se fragmenter ce qui entraîne la migration d’un bout de la plaque dans une artère du cerveau. Ce mécanisme sera responsable d’une maladie neurologique appelée "accident vasculaire cérébral", pouvant entraîner une hémiplégie par exemple.
LES SYMPTOMES
Très souvent, il n’existe aucun symptôme lorsque les artères carotides commencent à se boucher.
Parfois, le malade peut ressentir quelques vertiges ou une fatigue chronique.
Il n’est cependant pas rare que cette maladie soit révélée par une complication cérébrale, c’est-à-dire un accident vasculaire cérébral tel une hémiplégie, la perte de la vision d’un coté ou une perte discrète de la sensibilité et de la motricité d’un membre.
LES CAUSES
Très souvent, ce sont uniquement les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, cholestérol, diabète, hypertension artérielle) qui sont responsables de l’apparition d’un rétrécissement au niveau des artères carotides.
D’autres marqueurs sont en cours d’évaluation car il apparaît qu’il existe une sensibilité individuelle à ce type de maladie.
Enfin, les artères carotides peuvent être remaniées et infiltrées du fait de la réalisation antérieure d'une radiothérapie centrée sur le cou au cours d'un traitement d'une maladie de Hodgkin par exemple. Cette artériopathie est très particulière car les artères carotides sont extrêmement remaniées et les lésions sont souvent très complexes.
LES COMPLICATIONS
Les complications sont avant tout neurologiques. Tout rétrécissement des artères carotides peut être responsable de l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, dont les symptômes sont une hémiplégie, la perte de la vision d’un œil, un trouble discret et transitoire de la sensibilité et la motricité d’un membre
COMMENT ETABLIR LE DIAGNOSTIC ?
1 - A l’aide de l’examen clinique réalisé par le médecin
Lors de sa consultation, le médecin ausculte les artères carotides et peut ainsi constater l’existence d’un souffle.
Celui-ci est généralement localisé au niveau de ces artères et il peut être de forte intensité.
Dans ce cas, le médecin demande rapidement la réalisation d’une échographie-doppler des artères du cou.
2 - L’échographie-doppler des vaisseaux du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou à l’aide d’ultrasons émis par un appareil d’échographie (voir fiche échographie-doppler artériel).
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée de 15 à 45 minutes.
Le médecin pourra ainsi visualiser les parois de l’artère carotide, et la bifurcation carotide interne-carotide externe qui est souvent le lieu privilégié pour les plaques d’athérome. Le médecin échographiste visualisera l'ensemble des vaisseaux du cou ainsi que les artères sous clavières. Les vaisseaux artériels postérieurs (artères vertébrales) seront également visualisés. En cas ou une carotide serait bouchée, le médecin procédera également à l'analyse de l'artère ophtalmique située dans l’œil.
Le médecin repère donc les plaques d’athérome, en précisant leur position exacte, leur homogénéité et le degré de rétrécissement.
Le doppler quantifie la vitesse du sang et évalue un rétrécissement.
3 - L’angiographie IRM des vaisseaux du cou
De plus en plus pratiqué, cet examen non invasif est basé sur la réalisation d’une IRM après injection d’un produit radiologique de contraste. Cet examen donne de très bons résultats mais l’existence d’artéfacts ne permet pas toujours de conclure avec certitude.
Néanmoins, les progrès technologiques permettent actuellement d'obtenir des images des artères carotides et vertébrales de bonne qualité, ce qui autorise d'analyser un rétrécissement au niveau d'une artère carotide avec précision au niveau anatomique. En revanche, aucune information fonctionnelle n'est donnée par cet examen.
L'I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou à l'énorme avantage d'être un examen non invasif qui sera réalisé en un seul temps à la fois pour l'analyse du cerveau mais également pour celle des vaisseaux du cou.
4 - L’artériographie des artères du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou en y injectant un produit radiologique opaque aux rayons X. Cet examen est pratiqué actuellement de façon de plus en plus rare du fait de la réalisation d'une I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou, ainsi que de l'excellente qualité des appareils d'échographie Doppler modernes.
L’artériographie permet de visualiser directement l’artère, d’analyser les parois et le contenu. Le rétrécissement de l’artère peut être très bien visualisé.
Cet examen est parfois demandé par le chirurgien avant une opération.
LE TRAITEMENT
1 - But
Favoriser un écoulement de sang normal au niveau des artères carotides, de manière à ce que le sang arrive normalement au cerveau.
2 - Moyens
- Ils sont tout d’abord médicamenteux :
Traitement des facteurs de risque cardiovasculaires, donc du diabète, de l’hypertension artérielle, d’un excès de cholestérol dans le sang et arrêt du tabac.
- Chirurgicaux :
Deux opérations sont possibles pour favoriser le passage du sang dans les artères carotides :
L’endartériectomie, dont le but est d’abraser la paroi de l’artère carotide de manière à faire disparaître les plaques d’athérome. La fermeture est généralement réalisée à l’aide d’un patch ;
La mise en place d’une prothèse artérielle à l’endroit de l’artère carotide malade.
3 - Indications
Le traitement médical doit toujours être réalisé dans un premier temps, et l’état de l’artère carotide malade doit être régulièrement surveillé par la réalisation d’une échographie-doppler.
Puis, si le rétrécissement de l’artère carotide est responsable de complications ou s’il est trop important (au-delà de 70% de rétrécissement), une intervention chirurgicale doit être envisagée.
Lorsque les plaques sont homogènes et bien délimitées, une endartériectomie est réalisée.
Lorsque les lésions sont complexes et que la plaque paraît instable, la mise en place d’une prothèse est parfois souhaitable.
4 - Résultats
Les traitements actuels contre les facteurs de risque cardiovasculaires sont très efficaces et permettent de ralentir la progression du rétrécissement de l’artère carotide.
Mais au bout d’un certain temps, les lésions évoluent, se compliquent parfois, et imposent alors un traitement chirurgical.
Le traitement chirurgical offre un bon taux de réussite mais est parfois responsable de complications du type accident vasculaire cérébral.
Le taux de complication dépend énormément du patient lui-même, mais aussi de l’équipe chirurgicale.
5 - Surveillance
Avant et après une intervention chirurgicale, une surveillance clinique et par échographie-doppler des troncs supra-aortique doit être réalisée de façon rigoureuse.
L’évolution des lésions incitera le médecin à réaliser une intervention chirurgicale ou à rapprocher encore plus les consultations médicales.
CONCLUSION
Le rétrécissement de l’artère carotide est une maladie dont la complication principale est l’accident vasculaire cérébral, que le médecin doit savoir éviter par une surveillance rigoureuse et par la décision d’opérer son malade à temps, si nécessaire et selon les recommandations médicales actuelles.

Les manipulations in vitro perturbent-elles les cellules ?


Représentation de cellules humainesL'équipe de la Dre Anne Galy de l'INSERM affirme que ces modifications semblent sans conséquence, mais qu'il est important d'en connaître l'origine exacte pour modifier les pratiques et ainsi réduire ce phénomène.
Le terme désigne l'étude des influences de l'environnement cellulaire ou physiologique sur l'expression de nos gènes. Par comparaison, la génétique renvoie à l'écriture des gènes et l'épigénétique à leur lecture. Ainsi, un même gène peut être lu différemment selon les circonstances.
Cette constatation signifie qu'en fonction d'un contexte donné, les gènes ne seront pas utilisés de la même façon. Par exemple, certains gènes peuvent se retrouver muets, et d'autres, au contraire, être davantage exprimés à différentes périodes de la vie ou du cycle cellulaire. Ce phénomène tout à fait naturel s'accroît lorsque la cellule est sortie de son milieu naturel. C'est le cas des cellules souches embryonnaires étudiées en laboratoire ou encore des ovocytes prélevés dans le cadre d'une fécondation in vitro.
Les présents travaux se sont concentrés sur des cellules souches hématopoïétiques utilisées pour traiter des maladies rares du sang ou du système immunitaire par thérapie génique.
L'équipe française a été surprise de constater que les modifications épigénétiques induites par la manipulation des cellules sont bien plus importantes que prévu.
Avec la méthode utilisée, nous observons des changements de méthylation de l'ADN dans près de 200 gènes lors de la culture et de l'activation des cellules in vitro, et dans environ 900 gènes après la mise en contact avec le vecteur viral.
Ces petits changements chimiques sont la marque de modifications épigénétiques qui entraînent des variations dans le niveau d'expression des gènes concernés.
L'origine de ces modifications et leurs conséquences restent méconnues à ce jour. En fait, ni l'apparence des cellules ne change, ni leur fonction. Par exemple, les premiers essais de thérapie génique chez des patients atteints du syndrome de Wiskott-Aldrich donnent des résultats encourageants.
Mais les chercheurs veulent quand même connaître l'impact réel des manipulations par rapport à un bruit de fond normalement observé dans ces cellules. Ils espèrent qu'une meilleure compréhension des modifications permettra de mettre au point des techniques de manipulation moins perturbatrices pour les cellules.
Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLoS.
Chacune de nos cellules contient de 20 000 à 30 000 gènes en double exemplaire (40 000 à 60 000 allèles). Avec les régions nécessaires à la production de protéines, ils ne représentent que 30 à 35 % de la molécule d'ADN. L'environnement des gènes est donc formé en premier lieu par les 65 % à 70 % d'ADN dont la fonction est encore largement inconnue.

Les bébés à naître bâillent

Quand bébé bâille!L'observation en 4D du développement de 15 foetus par des médecins britanniques des universités de Lancaster et de Durham laisse également à penser que le bâillement est un processus de développement qui pourrait donner aux médecins un indice de la santé du foetus.
La question du bâillement était jusqu'à ce jour objet de controverse parce que plusieurs médecins estimaient que le bébé ne bâillait pas, mais qu'il ne faisait qu'ouvrir la bouche.
La Dre Nadja Reissland et ses collègues affirment avoir distingué clairement entre une simple ouverture de la bouche et le bâillement en fonction de la durée de l'ouverture de la bouche.
Ainsi, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des ouvertures de la bouche dans l'étude étaient des bâillements.L'étude a été menée sur 8 petites filles et 7 petits garçons de 24 à 36 semaines de gestation. Aucune différence n'a été constatée entre les sexes. L'équipe a toutefois remarqué que le nombre de bâillements avait tendance à diminuer avec le temps, particulièrement à partir de la 28e semaine.
Le détail de ces observations est l'objet d'un article publié dans la revUe PLoS ONE.

Cancer: des chercheurs montréalais font une découverte importante

Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les... (Photo: Ricardo Moraes, Archives Reuters)Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les cellules, qu'elles soient cancéreuses ou saines, l'acide lithocholique se concentre à éliminer les cellules malades uniquement.

Un acide produit naturellement par le foie pourrait détruire des cellules cancéreuses. C'est ce que vient de découvrir une équipe de chercheurs dirigée par l'Université Concordia.
Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les cellules, qu'elles soient cancéreuses ou saines, l'acide lithocholique se concentre à éliminer les cellules malades uniquement. Ce composé naturel déjà présent dans le corps permettrait donc d'interrompre la progression d'une tumeur.
L'acide lithocholique empêcherait également la prolifération de cellules cancéreuses voisines. «Cet aspect est important pour empêcher les cellules cancéreuses de se propager à d'autres parties du corps», affirme Vladimir Titorenko, auteur principal de l'étude.
Selon lui, l'acide lithocholique a été grandement sous-estimé puisqu'il est tout simplement synthétisé par le foie pendant la digestion.
Les chercheurs ont concentré leurs études sur les tumeurs cérébrales et sur le cancer du sein. Dans les prochaines années, ils étendront leurs recherches sur d'autres types de cancer.
Pour le moment, l'acide est ajouté à l'alimentation de souris. Les études ont montré des résultats positifs et ne présentent pas de danger pour l'animal. «Les observations sont très positives jusqu'à maintenant. Mais il est encore trop tôt pour dire comment réagira l'acide lithocholique sur l'être humain», explique le titulaire de la chaire de recherche de l'Université Concordia en génomique, biologie cellulaire et vieillissement.
M. Titorenko ignore encore quelle forme prendra le traitement à base d'acide lithocholique sur les humains. Mais avant d'entamer des essais cliniques, les chercheurs devront poursuivre, encore quelques années, leurs expériences sur des souris, dit-il.

Coumadin (warfarine)

Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La warfarine appartient à la classe des médicaments appelés anticoagulants. Son caractère particulier lui vaut parfois le surnom de « fluidifiant » du sang, car elle le rend moins visqueux.
La warfarine aide à prévenir la formation ou l'augmentation de volume des caillots de sang, mais elle ne les dissout pas. La warfarine s'utilise dans le traitement des caillots de sang qui siègent dans les veines, les artères, les poumons et le cœur. Elle s'avère également utile pour prévenir la formation de caillots dans l'organisme des personnes atteintes de troubles qui les prédisposent encore plus à la survenue de caillots de sang pathologiques (par ex. des anomalies du rythme cardiaque (la fibrillation auriculaire), des problèmes de circulation dans les jambes). Elle s'utilise aussi pour réduire le risque de caillots de sang dus à des procédés chirurgicaux ou à un traumatisme.
Les caillots de sang qui surviennent dans la circulation sont dangereux parce qu'ils causent des problèmes comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral et une embolie pulmonaire. La warfarine commence à entraver la coagulation du sang dans les 24 heures qui suivent sa prise. Son plein effet s'observe dans les 72 à 96 heures suivantes.
L'action de la warfarine bloque partiellement la réutilisation de la vitamine K dans votre foie. Cette vitamine sert à la production de facteurs nécessaires à la coagulation et à l'arrêt d'un saignement. La vitamine K existe sous forme naturelle et se retrouve dans des aliments comme les légumes-feuilles et certaines huiles végétales. Quand vous employez la warfarine, vous pouvez continuer à consommer ces aliments, mais ne modifiez pas radicalement votre régime alimentaire.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose de warfarine est adaptée aux besoins de chaque personne par leur médecin traitant qui se base sur le temps de coagulation du sang tel que déterminé par les épreuves de laboratoire sanctionnées par le système de standardisation RIN (Rapport international normalisé). Vos rendez-vous au laboratoire sont d'une importance capitale, car la marge de sécurité thérapeutique est étroite entre une dose normale et une dose insuffisante ou excessive. Une dose excessive pourrait causer un saignement plus important. Une dose insuffisante pourrait concourir à la formation d'un caillot aux effets nuisibles.
Différentes circonstances de la vie courante (par ex. la consommation de certains aliments ou l'emploi de certains médicaments) sont susceptibles d'influer sur le mode d'action du médicament et d'entraver ou de stimuler son efficacité. Demandez à votre médecin ou à un pharmacien la liste de ces aliments et de ces médicaments.
Il importe beaucoup de gérer votre mode de vie de façon appropriée lorsque vous employez la warfarine :
  • évitez de modifier radicalement votre régime alimentaire, comme consommer de grandes quantités de légumes-feuilles ;
  • consultez votre fournisseur de soins de santé avant d'adopter un régime diététique qui aura un retentissement sur votre poids corporel ;
  • résistez à la tentation de participer à une activité ou à un sport où vous risqueriez de subir de graves blessures ;
  • abstenez-vous de consommer des boissons alcooliques ;
  • veillez à ne pas vous couper.
Il importe beaucoup que vous preniez la warfarine conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose de warfarine, signalez tout de suite votre omission à votre fournisseur de soins. Prenez votre médicament aussitôt que possible et poursuivez le traitement comme prévu. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Comprimés
1 mg
Chaque comprimé rose, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 1 » sur une face, contient 1 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque de baryum D et C rouge nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
2 mg
Chaque comprimé lavande, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 2 » sur une face, contient 2 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 2, laque d'aluminium AD et C rouge nº 40, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
2,5 mg
Chaque comprimé vert, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 2,5 » sur une face, contient 2,5 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium D et C jaune nº 10, laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
3 mg
Chaque comprimé brun clair, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 3 » sur une face, contient 3 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 2, laque d'aluminium AD et C rouge nº 40, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
4 mg
Chaque comprimé bleu, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 4 » sur une face, contient 4 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
5 mg
Chaque comprimé pêche, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 5 » sur une face, contient 5 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
6 mg
Chaque comprimé bleu sarcelle, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 6 » sur une face, contient 6 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
10 mg
Chaque comprimé blanc, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 10 » sur une face, contient 10 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé. Ce produit ne renferme pas de colorant.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

La warfarine ne devrait pas s'employer dans les circonstances ci-après :
  • une allergie à la warfarine ou à l'un des ingrédients du médicament ;
  • une grossesse ;
  • une intervention chirurgicale imminente ;
  • l'impossibilité d'avoir accès à un laboratoire aux services adéquats ;
  • un haut risque d'avortement spontané, d'éclampsie et de prééclampsie (des complications survenant durant le déroulement d'une grossesse et souvent associées à l'apparition subite d'une pression artérielle très élevée) ;
  • une prédisposition aux saignements en raison d'un ulcère à poussées évolutives ou d'un saignement extériorisé de l'estomac, de l'appareil génito-urinaire ou respiratoire, ou d'un saignement associé à diverses autres affections ;
  • une prédisposition aux saignements ou à des désordres de la coagulation sanguine ;
  • une hypertension artérielle maligne ;
  • une intervention chirurgicale récente ou proche sur le système nerveux central ou l'œil ou associée à un trauma entraînant des plaies importantes ;
  • un état de sénilité, d'alcoolisme, de psychose, ou la présence d'autres affections susceptibles d'influer sur la capacité de la personne d'employer fidèlement le médicament ou de se rendre régulièrement au laboratoire qui pratique les épreuves nécessaires.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

  • Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
    Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
    Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
    • de la diarrhée ;
    • une intolérance au froid ;
    • une perte de l'appétit ;
    • de la nausée ou des vomissements ;
    • des crampes ou des douleurs abdominales.
    La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
    Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
    • le saignement provoqué par une coupure dure longtemps ;
    • un saignement des gencives ;
    • des maux de tête, des étourdissements ou de la faiblesse ;
    • le saignement menstruel est plus important que d'habitude ;
    • des saignements de nez ;
    • un engourdissement ou des picotements ressentis dans les mains, les pieds ou le visage ;
    • de la douleur, une enflure ou une gêne ;
    • de la paralysie ;
    • une urine rose ou brune ;
    • un essoufflement soudain ;
    • des ecchymoses inexpliquées ;
    • une douleur ou une enflure inaccoutumée.
    Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
    • une syncope ;
    • des signes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire, une difficulté respiratoire) ;
    • des signes d'un saignement (des selles sombres et goudronneuses, un saignement dans un œil, du sang dans les selles, dans le vomi ou du vomi qui ressemble à du marc de café, du sang dans l'urine, une toux ramenant une expectoration de sang) ;
    • des signes d'une atteinte hépatique (par ex. le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires).
    Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Saignement : le plus gros risque associé à la warfarine est celui d'un saignement dans un tissu ou dans un organe. Le risque de saignement est apparenté à l'intensité et à la durée du traitement.
Il importe beaucoup que des analyses de sang soient pratiquées régulièrement (comme recommandé par votre médecin) afin de pouvoir vérifier le degré de fluidité du sang. Ces analyses de sang mesurent l'activité des facteurs de la coagulation ; les résultats sont exprimés en indice RIN (Rapport international normalisé) et servent à déterminer la dose de warfarine. Votre fournisseur de soins de santé ajustera la dose de warfarine en fonction de vos résultats afin que vous n'en preniez pas une dose insuffisante (ce qui favoriserait la formation d'un caillot de sang) ni une dose excessive (susceptible d'entraîner un saignement).
Médicaments contre d'autres affections : les personnes qui emploient des médicaments contre d'autres troubles médicaux devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, de l'influence de leur affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Certains troubles et médicaments modifient le mode d'action de la warfarine et pourraient avoir un retentissement sur l'administration des doses de la warfarine. Votre médecin demandera que des épreuves de laboratoire soient effectuées régulièrement.
AINS : les personnes qui emploient des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS comme l'acide acétylsalicylique ou AAS, ou l'ibuprofène, devraient faire l'objet d'une surveillance médicale stricte qui permettrait de vérifier si un ajustement de la dose de l'anticoagulant est nécessaire. Les AINS peuvent causer des ulcères d'estomac ou un saignement.
Syndrome des orteils pourpres : le syndrome des orteils pourpres est une complication provoquée par la warfarine. Il se reconnaît à la couleur sombre des marques violacées apparaissant sur les doigts de pied habituellement 3 ou 10 semaines (au moins) après l'amorce d'un traitement par la warfarine. Les caractéristiques principales de ce syndrome comportent :
  • une modification de la coloration qui devient plus ou moins prononcée au fil du temps ;
  • de la douleur et de la douleur à la pression sur les doigts de pied ;
  • la coloration violacée du dessous et des côtés des orteils devient blanche sous une pression modérée et elle disparaît lorsque les jambes sont élevées.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous observez ces symptômes.
Grossesse : la warfarine ne devrait pas s'utiliser durant une grossesse.
Allaitement : on ignore si la warfarine passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans. Toutefois, l'usage de la warfarine est nécessaire dans certaines situations.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la warfarine et l'un des agents ci-après :
  • l'acétaminophène ;
  • l'alcool ;
  • l'allopurinol ;
  • l'acide aminosalicylique ;
  • l'amiodarone ;
  • l'aminoglutéthimide ;
  • les anticancéreux (par ex. le carboplatine, le cyclophosphamide, le fluorouracile) ;
  • l'AAS ;
  • l'azithromycine ;
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le miconazole) ;
  • les barbituriques (par ex. la primidone, le phénobarbital) ;
  • la bromelaïne ;
  • la carbamazépine ;
  • les céphalosporines (par ex. la céfazoline, la céfopérazone, le céfotétan, la céfoxitine) ;
  • le célécoxib ;
  • l'hydrate de chloral ;
  • le chloramphénicol ;
  • le chlorpropamide ;
  • la cholestyramine ;
  • la cimétidine ;
  • la cisapride ;
  • la clarithromycine ;
  • le clofibrate ;
  • la coenzyme Q10 ;
  • le danazol ;
  • le dextran ;
  • le dicoumarol ;
  • le diflusinal ;
  • le disulfirame ;
  • le disulfirame ;
  • l'angélique chinoise ;
  • l'érythromycine ;
  • l'acide éthacrynique ;
  • les médicaments renfermant de l'œstrogène ;
  • le fénofibrate ;
  • le fénoprofène ;
  • la fluoxétine ;
  • la fluoxymestérone ;
  • la flutamide ;
  • la fluvoxamine ;
  • l'ail ;
  • le gemfibrozil ;
  • le ginkgo biloba ;
  • le ginseng ;
  • le glucagon ;
  • la griséofulvine ;
  • l'halothane ;
  • l'héparine ;
  • le lévamisole ;
  • le méthimazole ;
  • le méthylesalicylate ;
  • le méthyldopa ;
  • le méthylphénidate ;
  • le métronidazole ;
  • l'acide nalidixique ;
  • la néomycine ;
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène) ;
  • l'oméprazole ;
  • la paroxétine ;
  • la pénicilline (par ex. l'ampicilline, la pénicilline G, la pipéracilline, la ticarcilline) ;
  • la pentoxifylline ;
  • le phénylbutazone ;
  • la phénytoïne ;
  • la prednisone ;
  • la propafénone ;
  • le propoxyphène ;
  • le propranolol ;
  • le propylthiouracile ;
  • la quinidine ;
  • la quinine ;
  • des antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine) ;
  • la ranitidine ;
  • la rifabutine ;
  • la rifampine ;
  • le rofécoxib ;
  • la sertraline ;
  • le millepertuis ;
  • les médicaments dont le nom se termine en « statine » (par ex. la fluvastatine, la lovastatine, la simvastatine) ;
  • la streptokinase ;
  • la sulfinpyrazone ;
  • les antibiotiques de la famille des sulfamides (par ex. le sulfaméthoxazole) ;
  • le tamoxifène ;
  • les tétracyclines (par ex. la doxycycline, la minocycline, la tétracycline) ;
  • les hormones thyroïdiennes (par ex. la lévothyroxine, la liothyronine, les agents thyroïdiens) ;
  • la ticlopidine ;
  • l'activateur tissulaire du plasminogène (t-Pa) ;
  • le tolbutamide ;
  • l'association triméthoprime - sulfaméthoxazole ;
  • l'urokinase ;
  • la vitamine E ;
  • la vitamine K ;
  • le zafirlukast.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :
  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

Métanéphrines urinaires [Normétanéphrine urinaire]

Ce sont des produits de dégradation méthoxylée des catécholamines comme l'adrénaline et la nor-adrénaline.
Ces composés sont la métanéphrine et la normétanéphrine qui vont se tranformer en ACIDE VANYL MANDELIQUE qui se retrouve dans les urines en cas de PHEOCHROMOCYTOME.
Prélèvement : Recueil des urines de 24 heures

Quelles sont les précautions particulières à prendre ?

Les urines sont recueillies pendant 24 heures, si possible pendant 3 jours de suite, après une crise hypertensive.Un régime alimentaire excluant chocolat, bananes, agrumes et comprenant une consommation modérée de thé et de café dans les 48 heures précédant le prélèvement s'impose (MIBI ?). Penser à signaler un éventuel traitement en cours car certains médicaments interfèrent avec ces dosages, notamment des médicaments donnés pour le cœur ou l'hypertension artérielle (ß-bloquants)...

A quoi sert ce dosage ?

La métanéphrine (ou métadrénaline) et la normétanéphrine (ou normétadrénaline) sont des dérivés urinaires des catécholamines (adrénaline et la noradrénaline). Ces dosages sont utilisés pour le dépistage et la surveillance des phéochromocytomes, tumeurs bénignes de l'adulte sécrétant ces catécholamines.
es Bilan : Bilan biologique d'une hypertension artérielle.

Quelles sont les valeurs normales ?


  • Métanéphrine : 0,35 à 1 µmol/24 heures.
  • Normétanéphrine : 0,5 à 2 µmol/24 heures.

Comment est interprété le résultat ?


Les résultats de ces dosages sont généralement interprétés avec ceux des dosages de catécholamines et d'acide vanyl mandélique (VMA). Une augmentation conjointe des concentrations des catécholamines, des métanéphrines et du VMA urinaires oriente vers le diagnostic de phéochromocytome, pouvant alors expliquer l'hypertension artérielle.

Catécholamines

Synonymes: Dopamine, Adrénaline (épinéphrine), Noradrénaline (norépinéphrine), Catécholamines Libres Urinaires
Nom officiel: Catécholamines plasmatiques, Catécholamines urinaires
Examens apparentés: Plasma Metanephrines, Urine Metanephrines, Vanillylmandelic acid
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour aider à diagnostiquer ou éliminer un phéochromocytome ou une autre tumeur neuroendocrine

Quand est-il demandé ?
Si vous présentez des symptômes d’hypertension artérielle persistante ou intermittente tels que des maux de têtes sévères, une fréquence cardiaque élevée, des sueurs

Quel type de prélèvement ?
Les urines des 24 h ou parfois un prélèvement sanguin veineux
Note : ces examens sont influencés par certains médicaments, aliments et stress. Informez votre médecin de tous les médicaments que vous prenez et suivez les instructions qui vous seront données sur les choses à faire ou les aliments à éviter avant de recueillir l’échantillon.

Apprendre ECG

L'électrocardiographie (ECG) est une représentation graphique du potentiel électrique qui commande l'activité musculaire du cœur. Ce potentiel est recueilli par des électrodes à la surface de la peau.

L'électrocardiogramme est le tracé papier de l'activité électrique dans le cœur. L'électrocardiographe est l'appareil permettant de faire un électrocardiogramme. L'électrocardioscope, ou scope, est un appareil affichant le tracé sur un écran.

C'est un examen rapide ne prenant que quelques minutes, indolore et non invasif, dénué de tout danger. Il peut être fait en cabinet de médecin, à l'hôpital, voire à domicile. Son interprétation reste cependant complexe et requiert une certaine expérience du clinicien. Il permet de mettre en évidence diverses anomalies cardiaques et a une place importante dans les examens diagnostiques en cardiologie.

Apprendre l`ECG

LES 20 ECG a retenir

10 ECG 10 diagnostiques

Cardiorama 



Sucre raffiné, aspartame : De la drogue au poison

Il est aujourd’hui reconnu que le sucre raffiné est responsable de nombreuses affections physiques et mentales. Pour ceux qui cherchent à perdre du poids ou pour échapper à ses effets néfastes certains ont recours aux produits dits « light »  à base d’aspartame. Une solution qui revient à remplacer une drogue par un poison.

Il a fallu des années avant que le sucre raffiné ne soit mis en cause officiellement pour son rôle déterminant dans le développement de l’obésité et comme étant le déclencheur de nombreuses maladies.
Pour palier à cet inconvénient, les industriels de l’agroalimentaire propose un panel de produits à base d’édulcorants de synthèse, dont l’aspartame, qui présente pour eux l’avantage d’être moins cher à produire, tout en offrant un pouvoir sucrant environ 200 fois supérieur à celui du sucre (saccharose)  et de plus de n’apporter que 4 kcal/g.
Cet édulcorant est présent dans près de 5 000 produits (boissons « light », produits laitiers allégés, confiseries, pâtisseries, confitures...). Mais seul bémol à ce produit miracle, c’est qu’il se révèle être un poison  plus dangereux que le sucre raffiné.
Tous les sucres sont-ils  des poisons ?
Le sucre, en tant que substance naturelle, n'est pas dangereux mais vital pour le métabolisme des plantes, des animaux et des humains. On retrouve des sucres simples d'origines naturelles et inoffensifs comme le maltose ou sucre de malt, le fructose ou sucre de fruits, le lactose ou sucre de lait. Il y a aussi des sucres lents aussi appelés sucres « complexes », qui se retrouvent dans le pain, les pâtes, les pommes de terre et toutes les céréales. Les sucres contenus dans les légumes et la plupart des fruits sont des sucres rapides mais tant qu'aucun processus de raffinage n'est intervenu dans leur fabrication, ces sucres ne causent aucun dommage à l'organisme.
Effet du sucre raffiné sur l’organisme.
Dans les aliments non raffinés, les fruits par exemple, les sucres sont accompagnés de vitamines B1 et de minéraux indispensables à leur métabolisme. Le sucre raffiné en est malheureusement complètement dépourvu  et produit en plus un excès d’acidité qui oblige le corps à puiser ces vitamines et minéraux dans ses propres réserves pour corriger ce déséquilibre.
Peut-on considérer le sucre comme une drogue ?
Le sucre raffiné provoque une hyperglycémie (montée brutale du taux de glucose sanguin). La sensation d’une bouffée d’énergie qui apparaît après avoir ingérer du sucre n’est que passagère car c’est le pancréas qui réagit en secrétant de l'insuline. Une hypoglycémie réactionnelle (baisse du taux de glucose sanguin) se manifeste alors avec une sensation de coup de pompe qui incite à consommer encore plus de sucre. L’organisme rentre dans un cercle vicieux et cela peut mener jusqu'au diabète. L'excès de sucre raffiné entraîne une réelle dépendance et peut alors être comparé à une drogue. Par ailleurs le sucre est considéré comme l’ennemi n° 1 des dents et  augmenterait le risque de cancers et de maladies cardio-vasculaires.
Les ravages de l'aspartame.
Une fois ingéré, l'aspartame se transforme en divers poisons qui sont la phénylalanine, le méthanol et la dicétopipérazine.
- La phénylalanine est un acide aminé que l'on trouve dans le cerveau humain. D’après le Dr. Louis Elsas, professeur de pédiatrie (Université d'Emory, Georgie, USA), la phénylalanine  se concentre dans le placenta et peut provoquer des cas d'arriération mentale. Une seule prise d'aspartame suffit à faire monter les niveaux de phénylalanine au niveau cérébral. Sa consommation régulière fait chuter l’hormone cérébrale de la bonne humeur (la sérotonine), conduisant jusqu’à des désordres émotionnels comme la dépression. Une consommation chronique d'aspartame va, quant à elle, modifier la chimie cérébrale entraînant des pertes de mémoire voire même une destruction des neurones comme on peut le constater dans la maladie d'Alzheimer.
- Le méthanol se décompose dans le corps en acide formique (le poison injecté par les piqûres de fourmis) et en formaldéhyde, un cancérigène connu qui endommage la rétine, qui s'oppose à la reproduction de l'ADN et cause des malformations prénatales.
-La dicétopipérazine, s’implique dans les tumeurs du cerveau et des polypes utérins.
Symptômes courants
Une consommation abusive d’aspartame peut entraîner des symptômes tels que
maux de tête, douleurs de type fibromyalgie, spasmes, vertiges, nausées, acouphènes, lancements ou engourdissements des jambes, crampes, frissons, douleurs articulaires, dépressions, crises d'angoisse, discours incohérents, vision trouble, pertes de mémoire. On peut aussi déceler des maladies plus grave comme la fibromyalgie, l’arthrite, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, le lupus, l’épilepsie, des troubles psychologiques, la maladie d'Alzheimer.

La stimulation cardiaque ne prévient pas la FA, quel que soit le réglage

Los Angeles, Californie —-  On disposait à ce jour de peu de données concernant le mode de stimulation et son effet sur la prévention de la FA. Certaines études avaient toutefois suggéré la possibilité de prévenir la FA par le biais d'une stimulation atriale au niveau septal (afin de moins désynchroniser les oreillettes) ou via des fréquences élevées, afin de prévenir la survenue d'extrasystoles bradycardie dépendantes et la FA vagale.
Avec les résultats de l'étude SAFE (Septal pacing for Atrial Fibrillation suppression Evaluation) présentés au de l'American Heart Association 2012, il semble que la messe est dite [1].
« Aucun site, ni fréquence de stimulation atriale ne réussit à démontrer son intérêt dans la prévention de récidives de FA » a indiqué le Dr Hung-Fat Tse (Shanghai, Chine).

Les questions des sites et fréquences de stimulation de l'oreillette sont tranchées
L'étude SAFE a inclus 380 patients dans 21 centres à travers 9 pays (Asie et Italie). Tous avaient une indication de stimulation cardiaque (dysfonction sinusale ou bloc auriculo-ventriculaire) et présentaient des épisodes de FA paroxystique.
Ils étaient randomisés entre :
  • deux sites de stimulation d'une part : stimulation au niveau du septum bas ou au niveau de l'auricule ;
  • deux modes de stimulation de l'oreillette d'autre part : stimulation à fréquence usuelle ou overdrive de l'oreillette.
Le critère primaire de jugement était la survenue de FA persistante ou le recours à une cardioversion à 2 ans de suivi. Les critères secondaires comprenaient la charge en FA, la qualité de vie et la tolérance de la FA.
« Aucune efficacité n'a été retrouvée ni pour la stimulation septale, ni pour les algorithmes d'overdrive sur l'ensemble des critères de jugement » a indiqué Dr Tse.
Aucune efficacité n'a été retrouvée ni pour la stimulation septale, ni pour les algorithmes d'overdrive sur l'ensemble des critères de jugement - Dr Hung-Fat Tse (Shanghai, Chine)
La proportion d'évènements restait similaire dans les différents groupes, même après un suivi prolongé de plus de 3 ans.
« On note une tendance à plus de déplacements de sondes pour celles positionnées au niveau du septum atrial bas » a expliqué le Dr Tse. En effet, 4,8% des sondes septales basses se sont déplacées, versus 1,5% des sondes positionnées au niveau de l'auricule (p=0,08).
SAFE : Effet des différents modes et fréquences de stimulation sur le critère primaire

ComparatifHRp
Stimulation septale :
Overdrive OFF vs. ON
0,64 (0,37-1,11)0,11
Stimulaiton auriculaire
Overdrive OFF vs. ON
1,14 (0,64-2,02)0,85
Overdrive ON :
Septum vs. auricule
1,52 (0,68-2,52)0,13
Overdrive OFF :
Septum vs. auricule
0,90 (0,51-1,90)0,13
Les investigateurs n'ont retrouvé aucun sous-groupe pour lequel un des modes ou sites de stimulation atriale parvenait à prouver sa supériorité.
« Cette étude vient trancher les questions des effets préventifs, concernant la FA, du site et de la fréquence de stimulation » a indiqué le Dr Karl Kuck (Hambourg, Allemagne) lors de la discussion des résultats de l'étude SAFE.
Cette étude vient trancher les questions des effets préventifs, concernant la FA, du site et de la fréquence de stimulation - Dr Karl Kuck (Hambourg, Allemagne)
De fait, les modèles physiopathologiques qui ont servi de rationnel à l'étude SAFE sont maintenant dépassés. On sait maintenant que la FA est liée à des extrasystoles issues des veines pulmonaires. Les cycles de ces extrasystoles atriales sont très courts, avoisinant les 200 ms. Stimuler à une fréquence proche de 100 bpm (600 ms de cycle) et espérer prévenir la FA est une illusion.

Autres renseignements sur la fibrillation auriculaire

Le cœur présente quatre cavités, dont les deux supérieures s'appellent oreillettes – droite et gauche – et les deux inférieures, ventricules – droit et gauche. Dans les cas de fibrillation auriculaire, les cavités supérieures battent trop rapidement ou ne sont pas en phase avec les cavités inférieures. Cela perturbe le battement régulier du cœur.
Il existe trois types de fibrillation auriculaire :
  • Fibrillation auriculaire paroxystique – Cette forme peut commencer et s'arrêter de façon intermittente, épisodes à l'issue desquels le cœur reprend son rythme normal. Ces épisodes peuvent durer de quelques secondes à plusieurs jours. Les personnes atteintes de ce type de fibrillation auriculaire présentent habituellement plus de symptômes que les autres. Entre le début et la fin de la fibrillation auriculaire, la fréquence cardiaque peut changer rapidement, pouvant passer de lente à rapide, et ce, plus d'une fois.
  • Fibrillation auriculaire persistante – Cela signifie que la fibrillation auriculaire ne s'arrête pas d'elle-même et que les épisodes peuvent durer plus d'une semaine. L’administration de médicament ou le recours à la cardioversion (chocs électriques administrés dans un cadre médical) sert à aider le cœur à reprendre son rythme normal. En l'absence de traitement, le cœur ne reprend pas son rythme.
  • Fibrillation auriculaire permanente – Lorsque la fibrillation auriculaire ne permet pas au cœur de reprendre son rythme normal au moyen de médicaments ou de chocs électriques contrôlés.
Illustration of a heart 
Comment la fibrillation auriculaire influe-t-elle sur le rythme cardiaque?Votre battement de cœur est contrôlé par des signaux électriques qui passent dans votre cœur afin que celui-ci se contracte et pompe du sang. Cette impulsion indique aux oreillettes et aux ventricules de collaborer pour pomper le sang du cœur dans tout l’organisme.
Lorsque le cœur bat normalement, l'impulsion emprunte un trajet précis en passant par certaines régions de manière ordonnée et prévisible. Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, cependant, les signaux électriques dans le cœur connaissent des ratés. Plusieurs impulsions surviennent en même temps dans et autour des cavités supérieures du cœur (oreillettes) et  provoquent la trémulation (ou fibrillation) des oreillettes.
Ces impulsions se font également compétition pour traverser le nœud auriculo-ventriculaire, lequel sert de connexion électrique entre les oreillettes et les ventricules et provoquent le battement rapide des ventricules.
Il en résulte un rythme cardiaque rapide et irrégulier.
Causes possibles de FA :
  • hypertension
  • structure du cœur anormale
  • inflammation ou infection dans le cœur
  • maladies qui endommagent les valvules cardiaques
  • thyroïde hyperactive
  • caillot de sang dans un poumon
  • maladie cardiaque congénitale
  • consommation excessive d’alcool

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    Le cœur est un muscle qui se contracte selon un rythme régulier pendant toute la durée de notre vie. Chaque battement est stimulé par un signal électrique généré par le système de conduction du cœur. Un cœur normal bat 60 à 100 fois par minute. Parfois, suite à un problème au niveau du système de conduction, le cœur bat trop rapidement, trop lentement, ou encore de manière anarchique et irrégulière. Un examen dénommé électrocardiogramme, ou ECG, permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cœur.
Chez les personnes dont le rythme cardiaque est normal, le signal électrique emprunte un trajet spécifique à travers le cœur. Le signal électrique démarre normalement dans le nœud sinusal de Keith et Flack, ou nœud sino-auriculaire (SA), situé dans l'oreillette droite, excitant les fibres musculaires sur son passage. Le nœud sino-auriculaire déclenche la contraction des oreillettes, ce qui provoque le passage du sang dans les ventricules. Le signal électrique se propage ensuite à travers le nœud d'Aschoff-Tawara, ou nœud auriculo-ventriculaire (AV), pour atteindre enfin les ventricules. Ce signal déclenche alors la contraction des ventricules, activant la pompe cardiaque pour envoyer le sang dans les poumons et dans le corps.

La fibrillation auriculaire est un type d'arythmie, ou d'anomalie du rythme cardiaque, provoquée par des signaux électriques désorganisés provenant des oreillettes. Cette perturbation du rythme cardiaque porte atteinte à l'orchestration des contractions normales, coordonnées entre les oreillettes et les ventricules, compromettant la capacité du cœur à envoyer efficacement le sang dans le corps.

Chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire, l'activité électrique du nœud sino-auriculaire est désorganisée et très rapide, ce qui provoque une contraction anarchique des oreillettes. Ces contractions irrégulières ne permettent pas de remplir correctement les ventricules avec le sang, ce qui entraîne aussi une irrégularité des contractions ventriculaires. La fréquence cardiaque peut atteindre jusqu'à 100 à 175 battements par minute ou plus.

La fibrillation auriculaire peut provoquer un évanouissement, une sensation de faiblesse, et conduire à la formation de caillots de sang ou à d'autres complications. Cette pathologie se traite par médication ou chirurgie. Chez certains patients, la pose d'un pacemaker (stimulateur cardiaque) s'avère nécessaire afin de réguler le rythme cardiaque.

Les maladies cardio-vasculaires: RETRECISSEMENT DES ARTERES CAROTIDES

DEFINITION
Les artères carotides sont localisées au niveau du cou, et distribuent le sang au niveau de la tête.
De chaque coté, l’artère carotide commune se divise en artère carotide interne, qui apporte le sang au cerveau, et en artère carotide externe, qui apporte le sang au niveau de la face.
Description des vaisseaux du cou. Noter en avant la présence des artères carotides commune, interne et externe.
Le rétrécissement de l’artère carotide risque d’entraîner une diminution de l’apport de sang au niveau du cerveau, dont les conséquences sont souvent dramatiques.
Le rétrécissement des artères carotides est une maladie relativement fréquente dans la population générale à partir d’un certain âge, et est souvent découverte par le médecin car les symptômes de cette maladie sont rares.
Le traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaires et nécessite parfois une intervention chirurgicale.
QUELQUES EXPLICATIONS
Le rétrécissement des artères carotide est souvent dû à une maladie athéromateuse responsable de la formations de plaques pouvant progresser en taille et boucher l’artère carotide. La maladie athéromateuse est due à l’existence de facteurs de risque cardiovasculaire que sont le diabète, un taux élevé de cholestérol dans le sang, l’hypertension artérielle et le tabac.
Ces facteurs de risque sont responsables de la formation de plaques remplies de cholestérol et d’autres cellules, appelées plaques d’athérome. Ces plaques augmentent de volume régulièrement et finissent par rétrécir et parfois par boucher les artères carotides.
L’autre risque de ces plaques est qu’elles peuvent se fragmenter ce qui entraîne la migration d’un bout de la plaque dans une artère du cerveau. Ce mécanisme sera responsable d’une maladie neurologique appelée "accident vasculaire cérébral", pouvant entraîner une hémiplégie par exemple.
LES SYMPTOMES
Très souvent, il n’existe aucun symptôme lorsque les artères carotides commencent à se boucher.
Parfois, le malade peut ressentir quelques vertiges ou une fatigue chronique.
Il n’est cependant pas rare que cette maladie soit révélée par une complication cérébrale, c’est-à-dire un accident vasculaire cérébral tel une hémiplégie, la perte de la vision d’un coté ou une perte discrète de la sensibilité et de la motricité d’un membre.
LES CAUSES
Très souvent, ce sont uniquement les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, cholestérol, diabète, hypertension artérielle) qui sont responsables de l’apparition d’un rétrécissement au niveau des artères carotides.
D’autres marqueurs sont en cours d’évaluation car il apparaît qu’il existe une sensibilité individuelle à ce type de maladie.
Enfin, les artères carotides peuvent être remaniées et infiltrées du fait de la réalisation antérieure d'une radiothérapie centrée sur le cou au cours d'un traitement d'une maladie de Hodgkin par exemple. Cette artériopathie est très particulière car les artères carotides sont extrêmement remaniées et les lésions sont souvent très complexes.
LES COMPLICATIONS
Les complications sont avant tout neurologiques. Tout rétrécissement des artères carotides peut être responsable de l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, dont les symptômes sont une hémiplégie, la perte de la vision d’un œil, un trouble discret et transitoire de la sensibilité et la motricité d’un membre
COMMENT ETABLIR LE DIAGNOSTIC ?
1 - A l’aide de l’examen clinique réalisé par le médecin
Lors de sa consultation, le médecin ausculte les artères carotides et peut ainsi constater l’existence d’un souffle.
Celui-ci est généralement localisé au niveau de ces artères et il peut être de forte intensité.
Dans ce cas, le médecin demande rapidement la réalisation d’une échographie-doppler des artères du cou.
2 - L’échographie-doppler des vaisseaux du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou à l’aide d’ultrasons émis par un appareil d’échographie (voir fiche échographie-doppler artériel).
Il s’agit d’un examen indolore, d’une durée de 15 à 45 minutes.
Le médecin pourra ainsi visualiser les parois de l’artère carotide, et la bifurcation carotide interne-carotide externe qui est souvent le lieu privilégié pour les plaques d’athérome. Le médecin échographiste visualisera l'ensemble des vaisseaux du cou ainsi que les artères sous clavières. Les vaisseaux artériels postérieurs (artères vertébrales) seront également visualisés. En cas ou une carotide serait bouchée, le médecin procédera également à l'analyse de l'artère ophtalmique située dans l’œil.
Le médecin repère donc les plaques d’athérome, en précisant leur position exacte, leur homogénéité et le degré de rétrécissement.
Le doppler quantifie la vitesse du sang et évalue un rétrécissement.
3 - L’angiographie IRM des vaisseaux du cou
De plus en plus pratiqué, cet examen non invasif est basé sur la réalisation d’une IRM après injection d’un produit radiologique de contraste. Cet examen donne de très bons résultats mais l’existence d’artéfacts ne permet pas toujours de conclure avec certitude.
Néanmoins, les progrès technologiques permettent actuellement d'obtenir des images des artères carotides et vertébrales de bonne qualité, ce qui autorise d'analyser un rétrécissement au niveau d'une artère carotide avec précision au niveau anatomique. En revanche, aucune information fonctionnelle n'est donnée par cet examen.
L'I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou à l'énorme avantage d'être un examen non invasif qui sera réalisé en un seul temps à la fois pour l'analyse du cerveau mais également pour celle des vaisseaux du cou.
4 - L’artériographie des artères du cou
Cet examen consiste à visualiser les artères du cou en y injectant un produit radiologique opaque aux rayons X. Cet examen est pratiqué actuellement de façon de plus en plus rare du fait de la réalisation d'une I.R.M. cérébrale et des vaisseaux du cou, ainsi que de l'excellente qualité des appareils d'échographie Doppler modernes.
L’artériographie permet de visualiser directement l’artère, d’analyser les parois et le contenu. Le rétrécissement de l’artère peut être très bien visualisé.
Cet examen est parfois demandé par le chirurgien avant une opération.
LE TRAITEMENT
1 - But
Favoriser un écoulement de sang normal au niveau des artères carotides, de manière à ce que le sang arrive normalement au cerveau.
2 - Moyens
- Ils sont tout d’abord médicamenteux :
Traitement des facteurs de risque cardiovasculaires, donc du diabète, de l’hypertension artérielle, d’un excès de cholestérol dans le sang et arrêt du tabac.
- Chirurgicaux :
Deux opérations sont possibles pour favoriser le passage du sang dans les artères carotides :
L’endartériectomie, dont le but est d’abraser la paroi de l’artère carotide de manière à faire disparaître les plaques d’athérome. La fermeture est généralement réalisée à l’aide d’un patch ;
La mise en place d’une prothèse artérielle à l’endroit de l’artère carotide malade.
3 - Indications
Le traitement médical doit toujours être réalisé dans un premier temps, et l’état de l’artère carotide malade doit être régulièrement surveillé par la réalisation d’une échographie-doppler.
Puis, si le rétrécissement de l’artère carotide est responsable de complications ou s’il est trop important (au-delà de 70% de rétrécissement), une intervention chirurgicale doit être envisagée.
Lorsque les plaques sont homogènes et bien délimitées, une endartériectomie est réalisée.
Lorsque les lésions sont complexes et que la plaque paraît instable, la mise en place d’une prothèse est parfois souhaitable.
4 - Résultats
Les traitements actuels contre les facteurs de risque cardiovasculaires sont très efficaces et permettent de ralentir la progression du rétrécissement de l’artère carotide.
Mais au bout d’un certain temps, les lésions évoluent, se compliquent parfois, et imposent alors un traitement chirurgical.
Le traitement chirurgical offre un bon taux de réussite mais est parfois responsable de complications du type accident vasculaire cérébral.
Le taux de complication dépend énormément du patient lui-même, mais aussi de l’équipe chirurgicale.
5 - Surveillance
Avant et après une intervention chirurgicale, une surveillance clinique et par échographie-doppler des troncs supra-aortique doit être réalisée de façon rigoureuse.
L’évolution des lésions incitera le médecin à réaliser une intervention chirurgicale ou à rapprocher encore plus les consultations médicales.
CONCLUSION
Le rétrécissement de l’artère carotide est une maladie dont la complication principale est l’accident vasculaire cérébral, que le médecin doit savoir éviter par une surveillance rigoureuse et par la décision d’opérer son malade à temps, si nécessaire et selon les recommandations médicales actuelles.

Les manipulations in vitro perturbent-elles les cellules ?


Représentation de cellules humainesL'équipe de la Dre Anne Galy de l'INSERM affirme que ces modifications semblent sans conséquence, mais qu'il est important d'en connaître l'origine exacte pour modifier les pratiques et ainsi réduire ce phénomène.
Le terme désigne l'étude des influences de l'environnement cellulaire ou physiologique sur l'expression de nos gènes. Par comparaison, la génétique renvoie à l'écriture des gènes et l'épigénétique à leur lecture. Ainsi, un même gène peut être lu différemment selon les circonstances.
Cette constatation signifie qu'en fonction d'un contexte donné, les gènes ne seront pas utilisés de la même façon. Par exemple, certains gènes peuvent se retrouver muets, et d'autres, au contraire, être davantage exprimés à différentes périodes de la vie ou du cycle cellulaire. Ce phénomène tout à fait naturel s'accroît lorsque la cellule est sortie de son milieu naturel. C'est le cas des cellules souches embryonnaires étudiées en laboratoire ou encore des ovocytes prélevés dans le cadre d'une fécondation in vitro.
Les présents travaux se sont concentrés sur des cellules souches hématopoïétiques utilisées pour traiter des maladies rares du sang ou du système immunitaire par thérapie génique.
L'équipe française a été surprise de constater que les modifications épigénétiques induites par la manipulation des cellules sont bien plus importantes que prévu.
Avec la méthode utilisée, nous observons des changements de méthylation de l'ADN dans près de 200 gènes lors de la culture et de l'activation des cellules in vitro, et dans environ 900 gènes après la mise en contact avec le vecteur viral.
Ces petits changements chimiques sont la marque de modifications épigénétiques qui entraînent des variations dans le niveau d'expression des gènes concernés.
L'origine de ces modifications et leurs conséquences restent méconnues à ce jour. En fait, ni l'apparence des cellules ne change, ni leur fonction. Par exemple, les premiers essais de thérapie génique chez des patients atteints du syndrome de Wiskott-Aldrich donnent des résultats encourageants.
Mais les chercheurs veulent quand même connaître l'impact réel des manipulations par rapport à un bruit de fond normalement observé dans ces cellules. Ils espèrent qu'une meilleure compréhension des modifications permettra de mettre au point des techniques de manipulation moins perturbatrices pour les cellules.
Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLoS.
Chacune de nos cellules contient de 20 000 à 30 000 gènes en double exemplaire (40 000 à 60 000 allèles). Avec les régions nécessaires à la production de protéines, ils ne représentent que 30 à 35 % de la molécule d'ADN. L'environnement des gènes est donc formé en premier lieu par les 65 % à 70 % d'ADN dont la fonction est encore largement inconnue.

Les bébés à naître bâillent

Quand bébé bâille!L'observation en 4D du développement de 15 foetus par des médecins britanniques des universités de Lancaster et de Durham laisse également à penser que le bâillement est un processus de développement qui pourrait donner aux médecins un indice de la santé du foetus.
La question du bâillement était jusqu'à ce jour objet de controverse parce que plusieurs médecins estimaient que le bébé ne bâillait pas, mais qu'il ne faisait qu'ouvrir la bouche.
La Dre Nadja Reissland et ses collègues affirment avoir distingué clairement entre une simple ouverture de la bouche et le bâillement en fonction de la durée de l'ouverture de la bouche.
Ainsi, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des ouvertures de la bouche dans l'étude étaient des bâillements.L'étude a été menée sur 8 petites filles et 7 petits garçons de 24 à 36 semaines de gestation. Aucune différence n'a été constatée entre les sexes. L'équipe a toutefois remarqué que le nombre de bâillements avait tendance à diminuer avec le temps, particulièrement à partir de la 28e semaine.
Le détail de ces observations est l'objet d'un article publié dans la revUe PLoS ONE.

Cancer: des chercheurs montréalais font une découverte importante

Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les... (Photo: Ricardo Moraes, Archives Reuters)Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les cellules, qu'elles soient cancéreuses ou saines, l'acide lithocholique se concentre à éliminer les cellules malades uniquement.

Un acide produit naturellement par le foie pourrait détruire des cellules cancéreuses. C'est ce que vient de découvrir une équipe de chercheurs dirigée par l'Université Concordia.
Contrairement à la chimiothérapie qui détruit toutes les cellules, qu'elles soient cancéreuses ou saines, l'acide lithocholique se concentre à éliminer les cellules malades uniquement. Ce composé naturel déjà présent dans le corps permettrait donc d'interrompre la progression d'une tumeur.
L'acide lithocholique empêcherait également la prolifération de cellules cancéreuses voisines. «Cet aspect est important pour empêcher les cellules cancéreuses de se propager à d'autres parties du corps», affirme Vladimir Titorenko, auteur principal de l'étude.
Selon lui, l'acide lithocholique a été grandement sous-estimé puisqu'il est tout simplement synthétisé par le foie pendant la digestion.
Les chercheurs ont concentré leurs études sur les tumeurs cérébrales et sur le cancer du sein. Dans les prochaines années, ils étendront leurs recherches sur d'autres types de cancer.
Pour le moment, l'acide est ajouté à l'alimentation de souris. Les études ont montré des résultats positifs et ne présentent pas de danger pour l'animal. «Les observations sont très positives jusqu'à maintenant. Mais il est encore trop tôt pour dire comment réagira l'acide lithocholique sur l'être humain», explique le titulaire de la chaire de recherche de l'Université Concordia en génomique, biologie cellulaire et vieillissement.
M. Titorenko ignore encore quelle forme prendra le traitement à base d'acide lithocholique sur les humains. Mais avant d'entamer des essais cliniques, les chercheurs devront poursuivre, encore quelques années, leurs expériences sur des souris, dit-il.

Coumadin (warfarine)

Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La warfarine appartient à la classe des médicaments appelés anticoagulants. Son caractère particulier lui vaut parfois le surnom de « fluidifiant » du sang, car elle le rend moins visqueux.
La warfarine aide à prévenir la formation ou l'augmentation de volume des caillots de sang, mais elle ne les dissout pas. La warfarine s'utilise dans le traitement des caillots de sang qui siègent dans les veines, les artères, les poumons et le cœur. Elle s'avère également utile pour prévenir la formation de caillots dans l'organisme des personnes atteintes de troubles qui les prédisposent encore plus à la survenue de caillots de sang pathologiques (par ex. des anomalies du rythme cardiaque (la fibrillation auriculaire), des problèmes de circulation dans les jambes). Elle s'utilise aussi pour réduire le risque de caillots de sang dus à des procédés chirurgicaux ou à un traumatisme.
Les caillots de sang qui surviennent dans la circulation sont dangereux parce qu'ils causent des problèmes comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral et une embolie pulmonaire. La warfarine commence à entraver la coagulation du sang dans les 24 heures qui suivent sa prise. Son plein effet s'observe dans les 72 à 96 heures suivantes.
L'action de la warfarine bloque partiellement la réutilisation de la vitamine K dans votre foie. Cette vitamine sert à la production de facteurs nécessaires à la coagulation et à l'arrêt d'un saignement. La vitamine K existe sous forme naturelle et se retrouve dans des aliments comme les légumes-feuilles et certaines huiles végétales. Quand vous employez la warfarine, vous pouvez continuer à consommer ces aliments, mais ne modifiez pas radicalement votre régime alimentaire.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose de warfarine est adaptée aux besoins de chaque personne par leur médecin traitant qui se base sur le temps de coagulation du sang tel que déterminé par les épreuves de laboratoire sanctionnées par le système de standardisation RIN (Rapport international normalisé). Vos rendez-vous au laboratoire sont d'une importance capitale, car la marge de sécurité thérapeutique est étroite entre une dose normale et une dose insuffisante ou excessive. Une dose excessive pourrait causer un saignement plus important. Une dose insuffisante pourrait concourir à la formation d'un caillot aux effets nuisibles.
Différentes circonstances de la vie courante (par ex. la consommation de certains aliments ou l'emploi de certains médicaments) sont susceptibles d'influer sur le mode d'action du médicament et d'entraver ou de stimuler son efficacité. Demandez à votre médecin ou à un pharmacien la liste de ces aliments et de ces médicaments.
Il importe beaucoup de gérer votre mode de vie de façon appropriée lorsque vous employez la warfarine :
  • évitez de modifier radicalement votre régime alimentaire, comme consommer de grandes quantités de légumes-feuilles ;
  • consultez votre fournisseur de soins de santé avant d'adopter un régime diététique qui aura un retentissement sur votre poids corporel ;
  • résistez à la tentation de participer à une activité ou à un sport où vous risqueriez de subir de graves blessures ;
  • abstenez-vous de consommer des boissons alcooliques ;
  • veillez à ne pas vous couper.
Il importe beaucoup que vous preniez la warfarine conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose de warfarine, signalez tout de suite votre omission à votre fournisseur de soins. Prenez votre médicament aussitôt que possible et poursuivez le traitement comme prévu. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Comprimés
1 mg
Chaque comprimé rose, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 1 » sur une face, contient 1 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque de baryum D et C rouge nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
2 mg
Chaque comprimé lavande, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 2 » sur une face, contient 2 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 2, laque d'aluminium AD et C rouge nº 40, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
2,5 mg
Chaque comprimé vert, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 2,5 » sur une face, contient 2,5 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium D et C jaune nº 10, laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
3 mg
Chaque comprimé brun clair, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 3 » sur une face, contient 3 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 2, laque d'aluminium AD et C rouge nº 40, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
4 mg
Chaque comprimé bleu, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 4 » sur une face, contient 4 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
5 mg
Chaque comprimé pêche, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 5 » sur une face, contient 5 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
6 mg
Chaque comprimé bleu sarcelle, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 6 » sur une face, contient 6 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : laque d'aluminium AD et C bleu nº 1, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé.
10 mg
Chaque comprimé blanc, sécable, portant l'inscription « COUMADIN » gravée au-dessus de « 10 » sur une face, contient 10 mg de warfarine. Ingrédients non médicinaux : lactose anhydre, stéarate de magnésium et amidon de tapioca prégélatinisé. Ce produit ne renferme pas de colorant.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

La warfarine ne devrait pas s'employer dans les circonstances ci-après :
  • une allergie à la warfarine ou à l'un des ingrédients du médicament ;
  • une grossesse ;
  • une intervention chirurgicale imminente ;
  • l'impossibilité d'avoir accès à un laboratoire aux services adéquats ;
  • un haut risque d'avortement spontané, d'éclampsie et de prééclampsie (des complications survenant durant le déroulement d'une grossesse et souvent associées à l'apparition subite d'une pression artérielle très élevée) ;
  • une prédisposition aux saignements en raison d'un ulcère à poussées évolutives ou d'un saignement extériorisé de l'estomac, de l'appareil génito-urinaire ou respiratoire, ou d'un saignement associé à diverses autres affections ;
  • une prédisposition aux saignements ou à des désordres de la coagulation sanguine ;
  • une hypertension artérielle maligne ;
  • une intervention chirurgicale récente ou proche sur le système nerveux central ou l'œil ou associée à un trauma entraînant des plaies importantes ;
  • un état de sénilité, d'alcoolisme, de psychose, ou la présence d'autres affections susceptibles d'influer sur la capacité de la personne d'employer fidèlement le médicament ou de se rendre régulièrement au laboratoire qui pratique les épreuves nécessaires.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

  • Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
    Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
    Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
    • de la diarrhée ;
    • une intolérance au froid ;
    • une perte de l'appétit ;
    • de la nausée ou des vomissements ;
    • des crampes ou des douleurs abdominales.
    La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
    Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
    • le saignement provoqué par une coupure dure longtemps ;
    • un saignement des gencives ;
    • des maux de tête, des étourdissements ou de la faiblesse ;
    • le saignement menstruel est plus important que d'habitude ;
    • des saignements de nez ;
    • un engourdissement ou des picotements ressentis dans les mains, les pieds ou le visage ;
    • de la douleur, une enflure ou une gêne ;
    • de la paralysie ;
    • une urine rose ou brune ;
    • un essoufflement soudain ;
    • des ecchymoses inexpliquées ;
    • une douleur ou une enflure inaccoutumée.
    Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
    • une syncope ;
    • des signes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire, une difficulté respiratoire) ;
    • des signes d'un saignement (des selles sombres et goudronneuses, un saignement dans un œil, du sang dans les selles, dans le vomi ou du vomi qui ressemble à du marc de café, du sang dans l'urine, une toux ramenant une expectoration de sang) ;
    • des signes d'une atteinte hépatique (par ex. le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires).
    Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Saignement : le plus gros risque associé à la warfarine est celui d'un saignement dans un tissu ou dans un organe. Le risque de saignement est apparenté à l'intensité et à la durée du traitement.
Il importe beaucoup que des analyses de sang soient pratiquées régulièrement (comme recommandé par votre médecin) afin de pouvoir vérifier le degré de fluidité du sang. Ces analyses de sang mesurent l'activité des facteurs de la coagulation ; les résultats sont exprimés en indice RIN (Rapport international normalisé) et servent à déterminer la dose de warfarine. Votre fournisseur de soins de santé ajustera la dose de warfarine en fonction de vos résultats afin que vous n'en preniez pas une dose insuffisante (ce qui favoriserait la formation d'un caillot de sang) ni une dose excessive (susceptible d'entraîner un saignement).
Médicaments contre d'autres affections : les personnes qui emploient des médicaments contre d'autres troubles médicaux devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, de l'influence de leur affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Certains troubles et médicaments modifient le mode d'action de la warfarine et pourraient avoir un retentissement sur l'administration des doses de la warfarine. Votre médecin demandera que des épreuves de laboratoire soient effectuées régulièrement.
AINS : les personnes qui emploient des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS comme l'acide acétylsalicylique ou AAS, ou l'ibuprofène, devraient faire l'objet d'une surveillance médicale stricte qui permettrait de vérifier si un ajustement de la dose de l'anticoagulant est nécessaire. Les AINS peuvent causer des ulcères d'estomac ou un saignement.
Syndrome des orteils pourpres : le syndrome des orteils pourpres est une complication provoquée par la warfarine. Il se reconnaît à la couleur sombre des marques violacées apparaissant sur les doigts de pied habituellement 3 ou 10 semaines (au moins) après l'amorce d'un traitement par la warfarine. Les caractéristiques principales de ce syndrome comportent :
  • une modification de la coloration qui devient plus ou moins prononcée au fil du temps ;
  • de la douleur et de la douleur à la pression sur les doigts de pied ;
  • la coloration violacée du dessous et des côtés des orteils devient blanche sous une pression modérée et elle disparaît lorsque les jambes sont élevées.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous observez ces symptômes.
Grossesse : la warfarine ne devrait pas s'utiliser durant une grossesse.
Allaitement : on ignore si la warfarine passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans. Toutefois, l'usage de la warfarine est nécessaire dans certaines situations.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la warfarine et l'un des agents ci-après :
  • l'acétaminophène ;
  • l'alcool ;
  • l'allopurinol ;
  • l'acide aminosalicylique ;
  • l'amiodarone ;
  • l'aminoglutéthimide ;
  • les anticancéreux (par ex. le carboplatine, le cyclophosphamide, le fluorouracile) ;
  • l'AAS ;
  • l'azithromycine ;
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le miconazole) ;
  • les barbituriques (par ex. la primidone, le phénobarbital) ;
  • la bromelaïne ;
  • la carbamazépine ;
  • les céphalosporines (par ex. la céfazoline, la céfopérazone, le céfotétan, la céfoxitine) ;
  • le célécoxib ;
  • l'hydrate de chloral ;
  • le chloramphénicol ;
  • le chlorpropamide ;
  • la cholestyramine ;
  • la cimétidine ;
  • la cisapride ;
  • la clarithromycine ;
  • le clofibrate ;
  • la coenzyme Q10 ;
  • le danazol ;
  • le dextran ;
  • le dicoumarol ;
  • le diflusinal ;
  • le disulfirame ;
  • le disulfirame ;
  • l'angélique chinoise ;
  • l'érythromycine ;
  • l'acide éthacrynique ;
  • les médicaments renfermant de l'œstrogène ;
  • le fénofibrate ;
  • le fénoprofène ;
  • la fluoxétine ;
  • la fluoxymestérone ;
  • la flutamide ;
  • la fluvoxamine ;
  • l'ail ;
  • le gemfibrozil ;
  • le ginkgo biloba ;
  • le ginseng ;
  • le glucagon ;
  • la griséofulvine ;
  • l'halothane ;
  • l'héparine ;
  • le lévamisole ;
  • le méthimazole ;
  • le méthylesalicylate ;
  • le méthyldopa ;
  • le méthylphénidate ;
  • le métronidazole ;
  • l'acide nalidixique ;
  • la néomycine ;
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène) ;
  • l'oméprazole ;
  • la paroxétine ;
  • la pénicilline (par ex. l'ampicilline, la pénicilline G, la pipéracilline, la ticarcilline) ;
  • la pentoxifylline ;
  • le phénylbutazone ;
  • la phénytoïne ;
  • la prednisone ;
  • la propafénone ;
  • le propoxyphène ;
  • le propranolol ;
  • le propylthiouracile ;
  • la quinidine ;
  • la quinine ;
  • des antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine) ;
  • la ranitidine ;
  • la rifabutine ;
  • la rifampine ;
  • le rofécoxib ;
  • la sertraline ;
  • le millepertuis ;
  • les médicaments dont le nom se termine en « statine » (par ex. la fluvastatine, la lovastatine, la simvastatine) ;
  • la streptokinase ;
  • la sulfinpyrazone ;
  • les antibiotiques de la famille des sulfamides (par ex. le sulfaméthoxazole) ;
  • le tamoxifène ;
  • les tétracyclines (par ex. la doxycycline, la minocycline, la tétracycline) ;
  • les hormones thyroïdiennes (par ex. la lévothyroxine, la liothyronine, les agents thyroïdiens) ;
  • la ticlopidine ;
  • l'activateur tissulaire du plasminogène (t-Pa) ;
  • le tolbutamide ;
  • l'association triméthoprime - sulfaméthoxazole ;
  • l'urokinase ;
  • la vitamine E ;
  • la vitamine K ;
  • le zafirlukast.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :
  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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