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30 juil. 2011

A deux pas du futur - la vie éternelle ?

Finalement, jusqu'où la médecine saura-t-elle allonger la vie ? Pour Pierrette Gaudreau, du laboratoire de neuroendocrinologie au CHU de Montréal, on est capable d'augmenter significativement la longévité, mais progressivement.
"La machine humaine est probablement capable de tenir 120 ans dans des conditions optimales. Après, il faudra remplacer des organes". Gérardo Ferbeyre, professeur de biochimie à Montréal, va plus loin : "La première personne qui vivra jusqu'à 125 ou 150 ans est déjà née. On ne deviendra jamais immortels, car il y aura toujours quelque chose qui nous fera mourir, mais je ne pense pas qu'il y ait une limite à la longévité humaine" affirme-t-il. 
Vivre des milliers d'années ?
Le pas vers l'immortalité est alors vite franchi. Aubrey De Grey, un informaticien converti à la biologie, n'hésite pas à prétendre que "le concept de mort naturelle est bidon". Il est convaincu d'avoir trouvé une théorie qui permettra aux humains de vivre des milliers d'années.
Son projet baptisé SENS (Stratégies pour le création d'une sénescence négligeable) recense sept causes de vieillissement, pour lesquelles il propose à chacune une parade. Les cellules devenues inaptes à se renouveler seront par exemple remplacées par des cellules embryonnaires toutes neuves, et on pourrait injecter des gènes "suicide" dans les cellules sénescentes pour les forcer à s'auto-détruire.
Il n'est pas le seul à croire en l'immortalité : deux auteurs ont fait sensation en 2004 en publiant Serons-nous immortels. Selon Ray Kurzweil et Terry Grossmann, cette immortalité sera atteinte grâce à trois "ponts". Le premier pont consiste à utiliser les techniques actuelles pour rester en forme le plus longtemps possible. Le deuxième pont compte sur les progrès de la biotechnologie, et le troisième pont sera la "révolution nanotechnologique", dans laquelle une armée de nanorobots se substituera par exemple au système digestif pour délivrer la quantité optimale de nutriments au corps humain.

Une extrapolation hasardeuse

De Grey accuse même ses collègues gérontologues de "freiner le progrès et de coûter des vies". Une accusation qui a le don d'exaspérer les collègues en question. "Ce n'est pas de la science, c'est de l'esbroufe" juge S. Jay Olshansky, biodémographe à l'école de santé publique de Chicago. Il rappelle que les expériences d'allongement de la durée de la vie sont menées sur des organismes simples (vers, mouches, souris…) et que l'on ignore ce que cela donnera chez l'humain.
Pour Pierre-Henri Gouyon, spécialiste de la biologie du vieillissement, il est peu probable que la "potion magique" anti-âge voie le jour. "Ce n'est pas en rendant les cellules immortelles que l'on rendra les individus immortels, explique-t-il. Chercher à tout prix au niveau moléculaire et cellulaire des 'nouveautés' susceptibles de maintenir les cellules en vie dans l'espoir d'allonger la vie de l'individu est par conséquent un contresens de départ" (Science &Vie, août 2006).
Même si on identifie des gènes délétères, il ne sera pas facile des les éliminer. Si l'on suit la logique de la théorie de Williams, manipuler les gènes de la longévité risquerait d'entraîner des problèmes de santé chez les individus jeunes.
Un des gènes que l'on retrouve fréquemment dans le génome des familles qui comptent plusieurs centenaires augmente par exemple le risque d'attaque cardiaque à 40 ans, mais renforce, chez ceux qui survivent, la probabilité d'atteindre 100 ans. Quel niveau de risque sera-t-on alors disposé à prendre ?

 



Et si on était vraiment immortels ?

L'éternité, ça vous tente ? Que diriez-vous de vivre 1000 ans ou plus ? Bien sûr, tout le monde aimerait pouvoir voter pour l'élection présidentielle de 2107, voir grandir ses arrière-arrière-arrière petits enfants, et visiter l'Alaska quand la neige aura fondu. Au niveau individuel, c'est donc plutôt tentant.

Le trou sans fond de la sécurité sociale

Passer ses 500èmes vacances à Nice, ce n'est pas un peu lassant ?Photo ©
Mais la vie éternelle ne ferait en tous cas pas plaisir aux comptes de l'Etat. Aujourd'hui, en France, les dépenses de santé des plus de 60 ans sont trois fois plus élevées que celle des trentenaires et les personnes âgées de plus de 70 ans consomment 30 % des dépenses totales. Or, on le sait : allonger la vie coûte cher, et cela ne risque pas de s'arranger vu qu'on mise beaucoup sur les nouvelles technologies.

Stop aux naissances

Mais le problème économique n'est rien à côté du problème sociétal. Si plus personne ne mourait, nous n'aurions plus l'impératif biologique de procréer. En attendant une hypothétique mutation qui nous rendrait stériles, va-t-on interdire aux femmes d'avoir des enfants ? Et sinon, où va-t-on trouver toues les ressources nécessaires à un accroissement sans fin de la population mondiale ?
On peut parier aussi sur la disparition de la religion, qui trouve sa principale justification dans la promesse de la vie éternelle. Dieu risque de se retrouver bien seul là-haut.

Risquer sa vie éternelle, c'est trop bête

Mais surtout, le moindre acte de la vie atteindra un niveau de risque exorbitant. Si l'on peut vivre 1000 ans, la perte d'années de vie si l'on se fait écraser par une voiture en bas de chez soi est considérable. Les gens hésiterons ne serait-ce qu'à sortir de chez eux de peur de perdre la vie bêtement.
Quand aux compagnies d'assurance, elles feront assurément faillite : leur taux d'indemnisation est basé sur la valeur marchande perdue des biens et services que l'individu aurait pu produire au cours de sa vie. Une vie éternelle génèrerait donc des sommes infinies.
Et au fait, avons-nous envie d'une existence aussi longue ? Ne risque-t-on pas de s'ennuyer un tout petit peu après avoir passé trois millions d'années au coin du feu ? Et puis, pensez à tous les cadeaux de noël que vous devriez acheter à tous vos descendants…

En savoir plus

A lire

Serons-nous immortels ?
Ray Kurzweil et Terry Grossman - Dunod / Quai des sciences, 2006
La recette magique de deux chercheurs américains.
Lire la critique
Le vieillissement : faits, peurs et fantasmes
Eric Le Bourg - Vuibert, 2006

A deux pas du futur - la vie éternelle ?

Finalement, jusqu'où la médecine saura-t-elle allonger la vie ? Pour Pierrette Gaudreau, du laboratoire de neuroendocrinologie au CHU de Montréal, on est capable d'augmenter significativement la longévité, mais progressivement.
"La machine humaine est probablement capable de tenir 120 ans dans des conditions optimales. Après, il faudra remplacer des organes". Gérardo Ferbeyre, professeur de biochimie à Montréal, va plus loin : "La première personne qui vivra jusqu'à 125 ou 150 ans est déjà née. On ne deviendra jamais immortels, car il y aura toujours quelque chose qui nous fera mourir, mais je ne pense pas qu'il y ait une limite à la longévité humaine" affirme-t-il.
Vivre des milliers d'années
Le pas vers l'immortalité est alors vite franchi. Aubrey De Grey, un informaticien converti à la biologie, n'hésite pas à prétendre que "le concept de mort naturelle est bidon". Il est convaincu d'avoir trouvé une théorie qui permettra aux humains de vivre des milliers d'années.
Son projet baptisé SENS (Stratégies pour le création d'une sénescence négligeable) recense sept causes de vieillissement, pour lesquelles il propose à chacune une parade. Les cellules devenues inaptes à se renouveler seront par exemple remplacées par des cellules embryonnaires toutes neuves, et on pourrait injecter des gènes "suicide" dans les cellules sénescentes pour les forcer à s'auto-détruire.
Il n'est pas le seul à croire en l'immortalité : deux auteurs ont fait sensation en 2004 en publiant Serons-nous immortels. Selon Ray Kurzweil et Terry Grossmann, cette immortalité sera atteinte grâce à trois "ponts". Le premier pont consiste à utiliser les techniques actuelles pour rester en forme le plus longtemps possible. Le deuxième pont compte sur les progrès de la biotechnologie, et le troisième pont sera la "révolution nanotechnologique", dans laquelle une armée de nanorobots se substituera par exemple au système digestif pour délivrer la quantité optimale de nutriments au corps humain.

Une extrapolation hasardeuse

De Grey accuse même ses collègues gérontologues de "freiner le progrès et de coûter des vies". Une accusation qui a le don d'exaspérer les collègues en question. "Ce n'est pas de la science, c'est de l'esbroufe" juge S. Jay Olshansky, biodémographe à l'école de santé publique de Chicago. Il rappelle que les expériences d'allongement de la durée de la vie sont menées sur des organismes simples (vers, mouches, souris…) et que l'on ignore ce que cela donnera chez l'humain.
Pour Pierre-Henri Gouyon, spécialiste de la biologie du vieillissement, il est peu probable que la "potion magique" anti-âge voie le jour. "Ce n'est pas en rendant les cellules immortelles que l'on rendra les individus immortels, explique-t-il. Chercher à tout prix au niveau moléculaire et cellulaire des 'nouveautés' susceptibles de maintenir les cellules en vie dans l'espoir d'allonger la vie de l'individu est par conséquent un contresens de départ" (Science &Vie, août 2006).
Même si on identifie des gènes délétères, il ne sera pas facile des les éliminer. Si l'on suit la logique de la théorie de Williams, manipuler les gènes de la longévité risquerait d'entraîner des problèmes de santé chez les individus jeunes.
Un des gènes que l'on retrouve fréquemment dans le génome des familles qui comptent plusieurs centenaires augmente par exemple le risque d'attaque cardiaque à 40 ans, mais renforce, chez ceux qui survivent, la probabilité d'atteindre 100 ans. Quel niveau de risque sera-t-on alors disposé à prendre ?








Et si on était vraiment immortels ?

L'éternité, ça vous tente ? Que diriez-vous de vivre 1000 ans ou plus ? Bien sûr, tout le monde aimerait pouvoir voter pour l'élection présidentielle de 2107, voir grandir ses arrière-arrière-arrière petits enfants, et visiter l'Alaska quand la neige aura fondu. Au niveau individuel, c'est donc plutôt tentant.

Le trou sans fond de la sécurité sociale


Passer ses 500èmes vacances à Nice, ce n'est pas un peu lassant ?Photo ©
Mais la vie éternelle ne ferait en tous cas pas plaisir aux comptes de l'Etat. Aujourd'hui, en France, les dépenses de santé des plus de 60 ans sont trois fois plus élevées que celle des trentenaires et les personnes âgées de plus de 70 ans consomment 30 % des dépenses totales. Or, on le sait : allonger la vie coûte cher, et cela ne risque pas de s'arranger vu qu'on mise beaucoup sur les nouvelles technologies.


On peut parier aussi sur la disparition de la religion, qui trouve sa principale justification dans la promesse de la vie éternelle. Dieu risque de se retrouver bien seul là-haut.

Risquer sa vie éternelle, c'est trop bête

Mais surtout, le moindre acte de la vie atteindra un niveau de risque exorbitant. Si l'on peut vivre 1000 ans, la perte d'années de vie si l'on se fait écraser par une voiture en bas de chez soi est considérable. Les gens hésiterons ne serait-ce qu'à sortir de chez eux de peur de perdre la vie bêtement.
Quand aux compagnies d'assurance, elles feront assurément faillite : leur taux d'indemnisation est basé sur la valeur marchande perdue des biens et services que l'individu aurait pu produire au cours de sa vie. Une vie éternelle génèrerait donc des sommes infinies.
Et au fait, avons-nous envie d'une existence aussi longue ? Ne risque-t-on pas de s'ennuyer un tout petit peu après avoir passé trois millions d'années au coin du feu ? Et puis, pensez à tous les cadeaux de noël que vous devriez acheter à tous vos descendants…
 

A deux pas du futur

Ce sont des prodiges du dessin, de la musique ou du calcul. Qui sont ces hommes-phénomènes atteints du «syndrome savant» ? Ont-ils le même cerveau que nous ou s’en servent-ils différemment ? Pourrions-nous, à notre tour, acquérir ces aptitudes exceptionnelles ? Et comment ? La science, qui s’est dotée aujourd’hui de machines nouvelles pour explorer l’esprit humain, saura-t-elle nous dévoiler la face cachée du cerveau ?



A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (1) par LPDE


A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (2) par LPDE


A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (3) par LPDE

26 juil. 2011

Notre NOUVEAU FORUM

Bonjour, j'ai créé un forum et vous invite à vous rendre sur notre forum, ici : Forum SASI 101. Soyez nombreux à partager vos idées, vos impressions, vos suggestions et même vos critiques sur nous, sur le système médical du pays où vous vivez, ou sur tout ce que ça ne vous plait pas. Aidez-nous à répondre à ce que les autres écrivent ou demandent et ensemble faisons en sorte qu’on essaye faire un travail différent et plus intéressant que ce que vous trouvez sur les autres forums…


Dan Popescu
Administrateur du SASI101

25 juil. 2011

Vieillissement

Le vieillissement est devenu un sujet de préoccupation; plus d'une personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les scientifiques et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage à ce domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer la mort. Selon les statistiques, environ 70 % des décès proviennent de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et de cancers. Les autres maladies, les accidents et la violence sont responsables du reste; mais pas l'âge. On connaît donc mal le processus de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en percer les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension des aspects physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente, nous serons plus à même de guider et aider les personnes âgées. 



Le corps est une machine merveilleuse, mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe essentiel pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine. Ils existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. On estime à 25% des personnes mortes avant l'âge qui n'auraient suivi ces conseils. En voici quelques uns:


<>  <> <>
  • Avoir une alimentation équilibrée.
  • Avoir une bonne hygiène de vie.
  • Ne pas fumer et boire avec modération.
  • Pratiquer régulièrement une activité sportive, sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.
  • Rester actif (par le travail, les loisirs, les amis...).
  • Consulter le médecin régulièrement se tenir au courant de son état de santé.
  • Éviter la surexposition au soleil ou au froid.
  • Garder le moral!



Voici une liste de maladies le plus souvent rencontrées chez les personnes âgées.
Calvitie
La calvitie affecte plus particulièrement le sujet masculin, d’où son autre nom d’alopécie androgénétique. L’hérédité est sans conteste l’un des facteurs de cette maladie: les gènes sont transmis par les deux parents. En revanche, ni l’anxiété, ni l’usage trop fréquent de shampooings, ni la surproduction d’androgènes (hormones mâles) n’ont d’influence sur la chute des cheveux. De même, les produits censés prévenir la calvitie (les lotions à base de lanoline, de vitamines ou de germe de blé) n’ont aucun effet, qu’il s’agisse d’empêcher la chute des cheveux ou de stimuler leur repousse. 



D’autres facteurs peuvent favoriser la chute des cheveux: les régimes à répétition, l’excès de vitamine A ainsi que les radiothérapies et les chimiothérapies. Toutefois, dans ces cas, l’alopécie est généralement réversible. Ainsi, dès la disparition de ces facteurs, on assiste à la repousse des cheveux. Chez le sujet féminin, l’alopécie apparaît généralement avec l’âge, même si certaines femmes peuvent en souffrir pendant leur grossesse.
Cataracte
La fonction principale du cristallin est de faire converger la lumière sur la rétine pour obtenir une image nette et précise. Plus le sujet avance en âge, plus le cristallin s’opacifie, causant ainsi une cécité* partielle ou totale appelée cataracte. Parmi les différents types de cataracte, la cataracte sénile est la plus fréquente. Elle peut affecter les individus dès quarante ans; c’est une conséquence directe du processus de vieillissement. Les effets sont souvent négligeables au début de la maladie. Lorsque la cataracte se sera développée, les symptômes auront tendance à s’aggraver. Le sujet aura une vision trouble ou voilée, de la difficulté ou l'impossibilité de voir la nuit, de la difficulté à distinguer les couleur ou une grande sensibilité à la lumière. Toutefois, ces manifestations peuvent tout à fait correspondre à d’autres pathologies* de l’œil. Il est donc préférable de consulter le plus tôt possible un spécialiste afin qu’il établisse son propre diagnostic.
Les cas graves de cataracte peuvent être traités par chirurgie. L’opération se pratique sous anesthésie locale. Le chirurgien pratique une petite incision dans l’œil qui lui permet d’extraire le cristallin. Un implant oculaire (cristallin artificiel) est ensuite mis en place dans la cavité oculaire. L’opération de la cataracte ne demande aucun point de suture et le patient peut rapidement reprendre ses activités habituelles. À défaut d’implant, le sujet doit porter des lentilles de contact ou des verres correcteurs puissants. Actuellement, l’opération de la cataracte connaît un taux spectaculaire de réussite de 98%.
Hypertension
En circulant du cœur vers les organes, le sang crée une pression entre les parois des vaisseaux artériels. Il arrive que les artères coronaires se détériorent ou se bouchent partiellement, le cœur doit alors pomper deux fois plus pour distribuer le sang dans l’organisme. Cet effort excessif contribue à augmenter la pression du sang dans les artères, ce qui conduit à l’hypertension artérielle (H.T.A.).
On distingue deux types d’hypertension: l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension artérielle "symptôme". La première est la plus fréquente chez les sujets âgés; non traitée, elle peut provoquer des attaques ou des arrêts cardiaques, souvent mortels. Quant à la seconde, comme son nom l’indique, elle est symptomatique d’une autre affection et disparaît le plus souvent avec sa cause, une fois celle-ci guérie.
Au tout début, il n’est pas rare que le sujet hypertendu ne se sente pas malade. Cependant, au fil du temps, si l’hypertension n’est pas surveillée, certains symptômes graves ne manquent pas d’apparaître. Les palpitations cardiaques, les douleurs de poitrine, les maux de tête, le souffle court, même l'hypertrophie* cardiaque et les saignements de nez font partie des symptômes.
Normalement, la mesure systématique de la pression artérielle lors d’un examen médical permet de dépister l’hypertension, avant même l’apparition des symptômes mentionnés ci-dessus. Pour mesurer la pression artérielle, le médecin utilise un brassard qu’il place entre l’épaule et le coude du patient. Le brassard est gonflé d’air et la pression artérielle est mesurée lors du dégonflage.
Bien qu’on ne puisse pas véritablement guérir l’hypertension artérielle, certains médicaments permettent de la contrôler. Il est nécessaire de consulter un médecin qui prescrira le traitement le mieux adapté. Toutefois, la prise de médicaments ne saurait être suffisante. Le sujet hypertendu doit aussi modifier ses habitudes alimentaires et son rythme de vie, et notamment réduire sa consommation de sel, d’alcool et de tabac. Faire de l’exercice et retrouver un poids normal permettent également de lutter efficacement contre l’hypertension.
Maladie d'Alzheimer 



La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative, progressive qui s’attaque aux cellules du cerveau. Elle provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement, et se développe peu à peu, entraînant une atrophie* cérébrale. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus commune, caractérisée par la perte des fonctions intellectuelles (pensée, mémoire et raisonnement). La démence finit par devenir si aiguë qu’elle affecte les fonctions vitales du sujet atteint pour le conduire à la mort. La maladie d’Alzheimer est responsable de 75 % des cas de démence chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle affecte les sujets des deux sexes, presque sans distinction. Bien que les causes de cette maladie fassent régulièrement l’objet de nouvelles découvertes par les scientifiques, l’âge et les antécédents familiaux demeurent les meilleurs indicateurs de risque.




Les manifestations de la maladie d’Alzheimer peuvent varier d’un individu à l’autre. Les principaux symptômes sont les suivants: perte progressive de la mémoire, incapacité à reproduire des gestes habituels, désorientation, perte du langage, changements d’humeur et autres.
Il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer. Seuls un bon suivi médical et social ainsi qu’une bonne prévision de l’évolution de la maladie peuvent soulager le patient et son entourage. En outre, il est souhaitable que les choix en matière de traitement soient faits tant que le patient est encore en possession de ses facultés mentales. Quoi qu’il en soit, après quelques années, le sujet atteint devient complètement dépendant et ne peut plus vivre seul.
Ménopause


Cycle menstruel
Le cycle menstruel est défini par les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme environ tous les 28 jours; ces modifications périodiques débutent à la puberté, en général entre 11 et 13 ans. Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être libéré pour être fécondé. La muqueuse de l'utérus (endomètre) subit simultanément des modifications, de façon à préparer l'utérus à la nidation de l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, l'endomètre se déchire, produisant le flux menstruel, ou règles, et le cycle recommence. Les différentes phases de ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques), dont deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres par les ovaires.
Le début du cycle, correspondant à la phase proliférative (folliculaire), est déclenché par l'hypothalamus, horloge interne de l'organisme, qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de libérer dans la circulation sanguine la folliculostimuline (FSH: folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui contiennent des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors stimulés par la FSH. En général, seul un oeuf est libéré à chaque cycle, et le reste dégénère. Les oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent la muqueuse de l'utérus et agissent en retour sur l'hypothalamus qui, non seulement contrôle la sécrétion de FSH, mais stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également la prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Cette phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.
Au cours de la seconde phase, ou phase lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH
provoque la rupture du follicule et la libération d'un oeuf. Le follicule vide forme le corps jaune, qui sécrète des oestrogènes et de la progestérone pour préparer l'endomètre à la nidation de l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de LH. Durant cette phase, qui dure environ 7 jours, il n'est pas rare que les glandes mammaires deviennent légèrement gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent des modifications de l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes prémenstruels" ou SPM.
Si l'oeuf libéré n'est pas fécondé, la dernière phase du cycle (ou phase ischémique prémenstruelle) commence alors. Le corps jaune dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone chutent rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre et son évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles). Le flux menstruel en lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors que la phase ischémique dure 7 jours au total. Au moment où la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle est à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande à l'hypophyse de libérer de la FSH.
Le cycle menstruel dure généralement un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou être irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi uniques que l'est chaque femme. Le cycle peut également être affecté par le stress, la perte de poids, ou une chose aussi simple qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années précédant la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules se développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène peut être à l'origine de saignements irréguliers et abondants et il peut alors être utile de consulter un médecin.
Bien que l'apparition d'une gêne soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes ne sont pas permanents et ne sont généralement pas signe d'une affection sous-jacente. Cependant, les deux effets indésirables de la menstruation les plus fréquents sont la dysménorrhée ("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de la dysménorrhée est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle d'oxygène; ce phénomène apparaît presque toujours en début de règles et peut durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement spécifique ne s'est révélé efficace à 100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être d'une certaine utilité.
Le SPM se caractérise par une tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire, une prise de poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis de certains aliments et une sensation de fatigue. Les médecins ne s'accordent pas sur sa définition, son origine, le pourcentage de femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le recours à l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile, et la diminution de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation de la consommation en eau peut également être efficace. Il convient de chercher le traitement le mieux adapté à chaque individu, leur efficacité étant variable d'un individu à l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent une consultation médicale.
Ménopause
Lorsque la femme atteint 40-50 ans, sa production d’oestrogènes diminue, elle n’a plus d’ovulation ni de règles et son stock d’ovules s’est épuisé. Ce stade de la vie est appelé ménopause (du grec meno: mois; pause: cessation), correspondant à un "changement de vie". Le corps ne s’arrête jamais entièrement de fabriquer des oestrogènes, mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour provoquer des menstruations. Toutefois, même lorsqu’il n’y a plus de règles, il peut se produire des ovulations de façon sporadique. Par conséquent, il est prudent d’être conscient qu’une conception est toujours possible dans les deux ans qui suivent l’arrêt des menstruations. La moitié des femmes n’ont plus leurs règles à 48 ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les fumeuses atteignent cette date un à deux ans plus tôt. Une femme sur cinq ne présentera aucun symptôme au moment de la ménopause. Le seul signe sera l’arrêt des règles. Dans les autres cas, les symptômes présentés seront divers: bouffées de chaleur, variations de l’humeur ou dépression, sécheresse de la peau, maux de tête, maux de dos et fatigue. Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur et parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces symptômes.
Un autre effet indésirable de la ménopause est l’augmentation du risque de crise cardiaque, due à la carence en oestrogènes. En outre, les rapports sexuels sont parfois douloureux pour la femme ménopausée, en raison de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou aux crèmes lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin peut contribuer à remédier à cet inconvénient. La diminution de la densité osseuse au moment de la ménopause constitue un problème plus important. La présence d’oestrogènes est indispensable au processus de minéralisation osseuse car elle participe à la capacité des os à absorber le calcium d’origine alimentaire. Comme les concentrations d’oestrogènes diminuent pendant la ménopause, la déperdition osseuse augmente, et conduit parfois à l’ostéoporose, en particulier chez les femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse est plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre l’ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l’hormonothérapie. Votre médecin pourra répondre à vos question à ce sujet et vous démontrer les effets bénéfiques d’un régime alimentaire équilibré et de la pratique d’une activité sportive. Une étude réalisée à l’Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l’exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n’est pas obligatoirement synonyme d’un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie très courante chez les femmes âgées de plus de 50 ans. Même si l’ostéoporose touche huit fois plus de femmes que d’hommes, ces derniers ne doivent pas méconnaître cette maladie.
Après la ménopause, un grand nombre de femmes risque de souffrir d’ostéoporose pour des raisons hormonales. En effet, c’est à cette période que les ovaires cessent leur activité, entraînant la diminution de la production d’œstrogènes. Cette hormone, en favorisant l’absorption du calcium par les protéines des os, joue un rôle essentiel dans le renouvellement des tissus osseux. Plus la masse osseuse diminue, plus les os deviennent fragiles et friables; les fractures sont dès lors plus fréquentes. Les vertèbres de la colonne vertébrale se tassent plus facilement, ce qui conduit à un "rapetissement" de l’individu et à la formation d’une "bosse" dans le dos.
Cette destruction osseuse progressive fait naturellement partie du processus de vieillissement. Toutefois, il peut arriver que l’ostéoporose soit liée à certains troubles endocriniens, à une carence en calcium dans l’alimentation ou à un long traitement aux corticostéroïdes.
Une alimentation riche en calcium, des suppléments d'hormones prescrits par le médecin et des activités physiques régulières permettent de diminuer considérablement les effets de l'ostéoporose.
Surdité
Vivre avec un problème d’audition peut être un véritable handicap: les conversations ne sont plus que marmonnements, on ne peut plus apprécier la musique, ni entendre la sonnerie du téléphone et encore moins y répondre. La plupart des personnes âgées qui souffrent de surdité deviennent déprimées et renfermées à cause de ce problème. Elles ne savent peut-être pas qu’aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, il existe de nombreux traitements pour atténuer ce handicap.




Dès l’apparition de troubles auditifs, un médecin doit être consulté afin qu’il établisse son propre diagnostic. La surdité la plus fréquente chez le sujet âgé est la surdité de perception ou presbyacousie. De nombreux spécialistes mettent cette perte progressive de l’ouïe sur le compte du vieillissement de l’oreille interne. Toutefois, il semble exister plusieurs facteurs externes responsables de cette altération. Parmi eux, l’emploi de certains médicaments, l’alimentation, les facteurs génétiques ou l’excès de bruit dans l'environnement quotidien.
Même si ce type de surdité est le plus souvent irréversible, il existe certains traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie du sujet malentendant. Les prothèses auditives, notamment, donnent de bons résultats. La prothèse auditive est un dispositif miniaturisé, logé dans le pavillon de l’oreille et qui sert d’amplificateur de sons. 


24 juil. 2011

Le TOC c'est quoi?

Définition

Le trouble obsessionnel-compulsif se distingue par la présence d'obsessions et de compulsions. Les obsessions sont des pensées ou des images intrusives qui surgissent à répétition et qui sont difficiles à chasser de l'esprit. Les obsessions peuvent générer beaucoup de détresse, de peur, de malaises ou de dégoût.
Pour essayer de réprimer ou de se débarrasser des obsessions, la personne atteinte se sent obligée d'accomplir des gestes répétitifs appelés compulsions. Les rituels compulsifs peuvent occuper plusieurs heures.
Contrairement au jeu compulsif ou l'activité sexuelle compulsive (qui sont des troubles du contrôle de l'impulsion), les compulsions n'apportent aucun plaisir.

Certaines personnes sont aux prises avec tellement de compulsions qu'elles ne parviennent plus à quitter leur domicile, à se rendre travailler ou à voir leur famille et amis. Souvent, elles se jugent très sévèrement, cachent leurs symptômes et s'isolent.

Distinction

Le TOC partage quelques caractéristiques avec certains troubles. On peut en confondre les symptômes, mais ces troubles se traitent différemment :


  • la trichotillomanie
  • les désordres d'habitude (manies incontrôlables)
  • les tics (comportements vocaux ou moteurs involontaires)

Prévalence

Le trouble obsessionnel-compulsif, ou TOC, touche autour de 750 000 personnes au Canada. Il compte parmi les troubles d'anxiété les plus fréquents. Pourtant, le TOC demeure encore souvent mal compris, sous diagnostiqué et sous-traité.

Évolution

Le TOC peut survenir à n'importe quelle période de la vie. Bien qu'il varie d'intensité au cours des années et selon les évènements de vie, il est rare de vivre une rémission spontanée.
Le TOC peut handicaper sérieusement la vie professionnelle, sociale et familiale : sachez qu'il existe des traitements psychologiques et pharmacologiques spécialisés pour réduire les symptômes du TOC.

Le TOC est caractérisée par la survenue d’obsessions et de compulsions. Dans l’obsession, la pensée est assiégée par des idées absurdes et va tenter de s’en défendre par des actions (les compulsions et les rituels).

Ce trouble toucherait 2 à 3% de la population, dont 40% avant 20 ans et sans préférence de sexe.

Comment reconnaître les obsessions et les compulsions ?


1) Les obsessions :
Ce sont des idées, affects ou images qui s’imposent de façon répétée et involontaire à la conscience du sujet et génèrent de l’angoisse. Ces pensées ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle. Le sujet, comme dans toute névrose, reconnaît cette pensée comme sienne malgré son caractère absurde mais n’arrive pas à s’en débarrasser.

On distingue :

> Les obsessions idéatives : ruminations obsédantes d’une image, d’une phrase : injures religieuses, fautes anciennes, doutes et scrupules.

> Les obsessions phobiques : crainte spécifique d’un objet ou d’une maladie (sida, cancer,syphillis), ou d’une contamination (souillure, pollution, saleté, microbes). Cette peur existe, contrairement aux phobies, en dehors de la confrontation avec l’objet.

> Les obsessions impulsives : crainte angoissante et assiégeante de réaliser, contre sa volonté, un acte répréhensible plus ou moins grave.

Exemple : peur de baisser sa culotte en public, de prononcer des injures scatologiques en plein discours, de se jeter sous le métro. Dans l’obsession impulsive, la crainte existe indépendamment des lieux ou des situations redoutées, contrairement à la phobie d’impulsion.




2) Les compulsions :
Ce sont des comportements ou actes mentaux destinés à neutraliser ou à diminuer l’angoisse générée par les obsessions. Le sujet se sent obligé de les réaliser même si il les trouve absurdes et ridicules. Certains ont une valeur quasi-magique pour le patient et le soulagent au moins en partie. Mais l’angoisse des obsessions s’accroît si le sujet ne peut faire face à ses compulsions.

Exemple : lavages des mains pour lutter contre des pensées obsédantes de contamination, réciter une liste de mots, etc.

Parfois, les compulsions sont organisées en véritables rituels qui doivent être faits selon certaines règles bien précises pour être efficaces:

Exemple : cérémonial de lavage, de rangement, rituels de vérifications (fermeture porte, gaz, maison, voiture).
Ces obsessions et compulsions sont à l’origine d’une perte de temps importante (plus d’une heure par jour) et/ou interfèrent de manière significative avec les activités habituelles du sujet ou son fonctionnement professionnel (ou scolaire).

Le sujet reconnaît que ses obsessions et compulsions sont excessives et irraisonnées mais n’arrive pas à lutter contre.
souffre-t-on de TOC ?
Il y a des explications psychologiques et d’autres biologiques. Les deux théories sont probablement complémentaires l’une de l’autre.

Selon la psychanalyse, les symptômes du TOC seraient la preuve de l’échec du refoulement total dans l’inconscient de certaines pulsions inavouables survenant pendant le stade de développement "anal" (de 3 à 5 ans). Ces fantasmes resurgiraient donc dans le conscient sous la forme plus acceptable psychiquement d’obsessions et compulsions.

Dans les théories biologiques du TOC, certains proposent un lien entre ce trouble et la dépression, par le biais de la sérotonine, un des principaux neurotransmetteurs cérébraux.
Évolution du TOC

Il s'agit d'une névrose très structurée qui ne se guérit pas spontanément. Les rituels tendent à devenir de plus en plus importants et présents dans la vie du sujet. C’est la névrose de plus mauvais pronostic, d’autant plus que le début est précoce.

La dépression est la complication la plus fréquente car les obsessions et compulsions finissent par épuiser le sujet.

Comment traiter un TOC ?

Quelques mesures générales sont généralement prescrites :

Il faut maintenir le plus longtemps possible une insertion socioprofessionnelle correcte (sinon risque d’aggravation sévère)

Il est nécessaire aussi de préconiser des voyages, des changement de cadres et de lieux afin d’éviter une ritualisation excessive du patient.


Importance des psychothérapies

Les psychothérapies sont très importanes dans la prise en charge du TOC. Elles doivent ête mises en place rapidement.

Une cure psychanalytique peut être précédée par un travail comportemental permettant une meilleure élaboration verbale et une première gestion des angoisses du patient. La psychanalyse pourra aider le sujet à mieux comprendre d’où viennent ses symptômes obsessionnels par rapport à sa propre histoire.
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) visent à apprendre au patient :
> la technique de thought-stoping (arrêt de la pensée) : maîtriser une sotre d'auto-contrôle progressif du déclenchement de l’obsession et remplacement par une pensée agréable non angoissante.

> la technique de désensibilisation :
"Habituer" le patient à la pensée obsédante (écriture, magnéto) tout en apprenant au patient à se relaxer lorsqu’il y est confronté. Prévenir l’arrivée des compulsions utilisées habituellement par le patient pour lutter contre ses obsessions : apprentissage de nouveaux comportements plus adaptés.

Exemple : essayer de ne plus dire la phrase d’extinction "bi-ba-bo" trois fois de suite après une pensée obsédante.


> Parfois une hospitalisation est nécessaire, en cas :
- de décompensation dépressive grave avec risque suicidaire,
- d’angoisse non maîtrisable et envahissante,
- de retentissement majeur sur le plan affectif, social ou professionnel

Les médicaments contre le TOC :Certains traitements ont en effet fait la preuve de leur efficacité dans le TOC. Il s’agit en particulier de certains antidépresseurs qui interfèrent avec le système sérotoninergique cérébral. Ils mettent souvent plusieurs semaines à agir et la durée du traitement peut être très longue.

Les anxiolytiques peuvent être donnés sur une durée limitée en cas d’anxiété importante.

Témoignages choquants des personnes souffrant de TOC reproduits tel-quels avec leur façon d’écrire et les fautes d'orthographe correspondants:

'Bnsoir les filles

Je suis nouvelle sur ce forum.Par contre je suis dans le forum des anorexiques.
Concernant mes tocs, moi c le ménage. Je me lève le matin à 7h15 je fais mon lit et les meubles avec soin.Je me lave et ensuite je réveille mon fils de 9 ans pour l'école.Il est a peine sorti du lit que je fais déja son lit puis les meubles, les bibelots ,tout quoi.Je reste un peu avec lui pendant qu'il déjeune; moi je fume et dès que ma mère est partie le mener à l'école(je n'ai plus de force pour conduire) je reprend le ménage.Je passe le chiffon dans toute ma salle à manger, partout,ensuite mes deux salons,ma salle de bain.Après c le calvaire de l'aspirateur. 1h30 le matin .Je fais la chambre de mon de 16 ans deux fois par semaine caril est en internat. La porte est fermée, je sais que c pas sale puisque je fais sa chambre entièrement quand il repart le dimanche soir, mais il faut que je le fasse quand même.Entre deux je mange 1 yaourt, ctout(ano).Après je suis tellement épuisée que je dors 1h à 1h30.quand je me réveille je suis dans le gaz car je prend environ 12 à 15 antidépresseurs par jour,mais je reprend le chiffon, et à part les chambres qui sont fermées, je recommence le ménage partout,je repasse l'aspirateur.Vers 14 h,( je suis pourtant seule de toute la journée) je recommence, encore et encore.Mon mari rentre du boulot, il se déshabille dans la véranda pour pas faire de poussière dans la maison.Mon fils revient de l'école, je l'oblige à marcher doucement pour éviter de remuer la poussière.Il a à peine le droit de bouger dans la maison et de jouer dans sa chambre. Vers 19h30, après le diner je fais ma cuisine entièrement, je repasse l'aspirateur partout, je refais la véranda et l'aspi.Une fois tout le monde coucher,je regarde un peu télé, et je refais le salon ou on regarde la télé(l'autre n'a pas de télé), je repasse le chiffon sur les cadres, les murets, les meubles de salle et même la cuisine que jé fé 3 heures avant.
J'ai une peur panique du moment ou ils vont rentrés vers 1è h car pour moi, ils salissent partout.Ma mère n'ose pas bouger quand elle est là.Tout le monde me dit"STOP" pour l'aspiro, mais je continue, je passe dix fois au mêmes endroits.Engros, a part un peu de temps le matin ou je dois me reposer et le soir 2h pour la télé, le reste c le ménage et tjrs le ménage. Et j'en ai ras le bol, je suis fatiguée mais j'arrive pas à faire autrement, c plus fort que moi, j'ai tjrs l'impression (c même sur) que c sale, qu'il y a de la poussière dès qu'il y a quelqu'un qui rentre dans la maison.Je vous raconte pas le WE quand mon fils de 16 ans revient de l'internat. ILs jouent tous deux à la PS2 dans leur qui sont a l'opposé de la maison. Ils s'appelent tout le temps pour faire voir  à l'autre ce qu'ils font et dès qu'ils passent 2 ou 3 fois de suite, je reprend mon chiffon etmon aspirateur. Je ne sors jamais.Je suis anorexique depuis 5 ans et j'ai des TOC qui me pourrissent la vie .ça me bouffe. Je pête les plombs tout le temps, je pleure car je suis à bout de force. cannetoise:
Y a -t-il quelq'un qui est comme moi?
Que doit-on faire?
Y-a -t-ilun médoc efficace et rapide ?
parce que la ,je me gache la vie et celle de ma famille.Ils n'osent plus bouger de peur de se faire engueuler.ILs savent sinon que je vais encore passer l'aspi ou le chiffon. C tous les jours comme ça jusque 1h du mat.Et à 7h15 c reparti pour la même journée depuis 3 ans pour les TOC mais c de pire en pire.  bambinette77:
aidez moi!!!
J'ai 38 ans ,et je passe à coté de tout.
merci de tout ce que pourrez m'apporter!
 blackrider:
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moi aussi j ai de gros problèmes avec le ménage.La seule différence avec toi c est que j habite seule.donc je n ai a nettoyer que mon bordel.D ailleur je me dis que si je vivais avec qqun, je ne m en sortirais pas, je ne m en sort déjà pas de toute façon.Ca serrait exactement comme toi.Dés que je sallis il faut que je repasse derriere tout de suite.et je verifie tout plusieurs fois.je suis donc toujours en retard, toujours à la bourre.en plus je suis au chomage .j en ai marre.je suis une psychothérapie, je prends des médocs.ca me permet de moins déprimer mais je dors de trop.mais je ne sais pas non plus comment faire exactement.mon médecin me dit de laisser des chose au fur et a mesure mais j y arrive pas.
j ai des obsessions qui ont entrainé mes tocs.je pense que je vais m inscrire ca fait du bien de savoir qu on est pas tout seul.Mes rapports à la nourriture sont compliqués aussi.Je te souhaite bon courrage.J espere que l on va trouver un moyen de se soigner.
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salut Zelda
Merci pour ton post. le TOC de la symétrie je lé aussi ,chaque chose a sa place, et comme moi je le place . si qq touche, je repasse le chiffon et je replace l'objet ou autre;E plus, je suis meublé ancien, pas mal de bibelot brocante et d'autre moderne (je suis ecclectique),mé rien est droit chez moi. J'aime pas ce qui est droit. C tjrs tourné un peu vers  la gauche ou la droite , pour être + harmonieux(a mon sens). Je suis une fan de déco.Je vois tout de suite si qq chose a été bougé. Je supporte pas Mais à part le psy le soit disant médicament "Zorlof" (un truc de ce genre) je sais pas quoi faire pour que ça marche le + vite possible.On a tout pour être bien,ordi pour mon fils, billard, baby foot,PS2 dans 3 pièces différentes, et les enfants et mon mari ont pas le droit de toucher pour pas salir.J'en sui malade,mais je pe pa men empéché. C dingue.E + avec mon anorexie, je consomme seulement entre 150 et 200 calories par jours, 3 à 4 litres de taillefine 0% au thé vert,12 antidépresseurs par jour et 10 sachets de laxatif par jour(je sé c tro)alors kan je fé le ménage sans arré, je sui vidée.de toute façon, je tiens déja + debout.Ma mère descend à la maison, elle m'aide au ménage et je boucle la maison pour 1 ou 2 semaines(comme sa, chez elle je dors, je dors et je dors)mé j'sui tjrs aussi fatigué.Je sé pa sil existe des personnes qui soignent les TOC, mais VITE.sa URGE. cannetoise:
Tout le monde en pati et mes gamins vivent l'enfer (avoir une chambre et pa le droi di allé,t'imagine? Ben moi aussi,seulement la maladie passe par dessus
Merci pour ton post.sa fé du bien kan qq nous répond, sinon on a l'impression d'intérreser personne.
A+++ annhe:  crystel74:  astrea:
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J'ai lu tes mots et je pense que peut-être je peux te donner un truc. Tout d'abord, ce serait bien de lire le livre : Laver, vérifier, compter, mieux vivre avec un TOC, du Dr. Alain Sauteraud, paru chez Odile Jacob.
Il explique bien comment l'angoisse habite une personne qui a un TOC et comment se passe un TOC. Ce livre t' apprend à "te retenir" d'effectuer un TOC. Petit à petit, un jour tu décides de ne plus effectuer UNE TACHE, tu t'accroches, tu te retiens, et l'anxiété diminue au bout d'un moment... Lorsque cela fait plusieurs jours que tu te retiens de faire la MEME TACHE, l'anxiété finit par diminuer et disparaître..
Honnêtement ce livre est vraiment chouette.
J'espère que ces lignes peuvent t'aider.
Ciao
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Bonjour,

Je viens de lire ton témoignage et je m'y retrouve complétement : je ne suis pas anorexique (çà serait pltutôt le contraire) mais j'ai une obsession incontrôlée du ménage : j'ai deux enfants et je passe mon temps à passer derrière eux, frotter, lustrer, serpiller, dépoussiérer...
Ca me prend beaucoup de temps et je bénis les jours où je vais au boulot et les enfants à l'école ( 4 et 2 ans).
Il faut que tout brille, j'essuye mon lavabo à chque fois que je m'en sers, je passe la javel dans les wc chaque jour, avec produits à base de javel, idem pour la douche, baignoire...
je lustre mon parquet flottant quasiment tous les jours (75 m2) et çà me prend un temps monstre en plus de m'occuper des enfants (qui salissent tout, mettent les doigts sur les vitres...). Il faut que tout soit ranger, que rien ne dépasse d'un tiroir.Ma soeur me dit que j'ai une maison "témoin", un pau comme à la tv où tout est touours nickel. D'un c^^oté çà me satisfait, de l'autre je n'ai le temps de rien faire d'autre, je suis tout le temps stressée car j'ai peur que çà soit à nouveau sale. je ne pense qu'à çà, mes enfants passent après mon ménage quitte à annuler une sortie si je n'ai pas eu le temps de faire ce que j'avais à faire. Je suis à bout, je m'occupe de tout chez moi, je pense que tout doit être parfait. Mon mari travaille beaucoup, c'est moi qui gère tout. j'ai 28 ans et j'ai de plus en plus le sentiment de passer à côté des choses les plus agréables de la vie dont la première : prendre le temps de regarder mes enfants grandir ! j'espère que je vais changer, mes amies plus âgées me disnet que je vais me calmer à l'âge mais çà fait déjà 10 ans que me belle mère me l'affirme et c'est de pire en pire (surtout depuis que les enfants sont nés, je ne supporte pas qu'ils salissent , j'ai l'impression qu'ils ne me respectent pas, qu'ils ne sont pas reconnaissants de ce que je fais pour qu'ils vivent dans un cadre propre et bien rangé).
Plus jeune, ma mère me disait que ne saurai pas gérer toute ma maison tellement j'étais bordélique...je suis complétement l'inverse, toute organisée, tout est minuté, calculé...çà détruit ma vie et celle de ceux qui m'entourent.

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Bonjour,

Je viens de lire ton témoignage et je m'y retrouve complétement : je ne suis pas anorexique (çà serait pltutôt le contraire) mais j'ai une obsession incontrôlée du ménage : j'ai deux enfants et je passe mon temps à passer derrière eux, frotter, lustrer, serpiller, dépoussiérer...
Ca me prend beaucoup de temps et je bénis les jours où je vais au boulot et les enfants à l'école ( 4 et 2 ans).
Il faut que tout brille, j'essuye mon lavabo à chque fois que je m'en sers, je passe la javel dans les wc chaque jour, avec produits à base de javel, idem pour la douche, baignoire...
je lustre mon parquet flottant quasiment tous les jours (75 m2) et çà me prend un temps monstre en plus de m'occuper des enfants (qui salissent tout, mettent les doigts sur les vitres...). Il faut que tout soit ranger, que rien ne dépasse d'un tiroir.Ma soeur me dit que j'ai une maison "témoin", un pau comme à la tv où tout est touours nickel. D'un c^^oté çà me satisfait, de l'autre je n'ai le temps de rien faire d'autre, je suis tout le temps stressée car j'ai peur que çà soit à nouveau sale. je ne pense qu'à çà, mes enfants passent après mon ménage quitte à annuler une sortie si je n'ai pas eu le temps de faire ce que j'avais à faire. Je suis à bout, je m'occupe de tout chez moi, je pense que tout doit être parfait. Mon mari travaille beaucoup, c'est moi qui gère tout. j'ai 28 ans et j'ai de plus en plus le sentiment de passer à côté des choses les plus agréables de la vie dont la première : prendre le temps de regarder mes enfants grandir ! j'espère que je vais changer, mes amies plus âgées me disnet que je vais me calmer à l'âge mais çà fait déjà 10 ans que me belle mère me l'affirme et c'est de pire en pire (surtout depuis que les enfants sont nés, je ne supporte pas qu'ils salissent , j'ai l'impression qu'ils ne me respectent pas, qu'ils ne sont pas reconnaissants de ce que je fais pour qu'ils vivent dans un cadre propre et bien rangé).
Plus jeune, ma mère me disait que ne saurai pas gérer toute ma maison tellement j'étais bordélique...je suis complétement l'inverse, toute organisée, tout est minuté, calculé...çà détruit ma vie et celle de ceux qui m'entourent."

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Témoignages recueillis sur le forum doctissimo.fr section psychologie
et la liste peut continuer long temps...


Les livres sur les TOCS

AFTOC, Jean-Marc T...
`Jean passe des heures dans la salle de bains. Frédéric vérifie et revérifie les fermetures des portes, lumières, fenêtres, tiroirs... Christine a peur de faire du mal à ses enfants, elle cache tous les couteaux. Mélanie passe son temps à aligner, ranger au millimètre près. Isabelle ne peut plus lire, elle évite un mot... " Le Trouble Obsessionnel Compulsif touche environ 2% de la population en prévalence sur un an, de 2% à 4% sur la vie entière. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a évalué que le TOC représentait la 10eme cause d'invalidité dans le monde. Le TOC fait partie des troubles anxieux, il allie en effet anxiété et évitement phobique. En tout cas, il n'est "la faute" de personne même s'il dérègle la vie quotidienne. Pour sortir du cycle infernal (obsession - détresse - compulsions - soulagement), il existe des solutions que présente ce livre pratique, définissant les origines plurifactorielles du trouble, les traitements envisageables et l'importance de l'entourage à participer activement à la guérison, ou la rémission d'une maladie qui se soigne et sur laquelle on peut intervenir pour en sortir. L'AFTOC (Association Française de personnes souffrant de Troubles Obsessionnels et Compulsifs) regroupe des personnes souffrant de TOC et leur entourage concernés par ce trouble. 
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Frédéric ChapelleComprendre les questions les plus diverses présentées par les meilleurs spécialistes. Des textes clairs, fiables et précis qui vont à l'essentiel. Une iconographie appropriée permettant de compléter l'information. Une présentation agréable pour faciliter la lecture. Les Essentiels Milan, une collection accessible à tous. Les compulsions : vérifier, répéter, laver, ordonner... sont des comportements imposés par l'esprit pour réduire l'anxiété liée à l'obsession. L'obsession est une pensée intrusive qui s'impose à l'esprit et qui revient sans cesse, perturbant le psychisme. Deux maîtres mots pour caractériser les troubles obsessionnels compulsifs. Ces TOC confinent le malade
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Alain Sauteraud
Il existe une grande différence entre avoir des petites manies et être complètement envahi par ces mêmes manies. Dans le premier cas, il n'y a rien d'inquiétant. Dans le second, il s'agit d'un trouble obsessionnel compulsif ou TOC, touchant 2 % des Français : la personne, obsédée par des pensées exprimant un danger, se sent obligée d'accomplir un acte rituel censé la protéger. Par exemple, en cas d'obsession de la saleté, elle peut se laver les mains jusqu'à trois heures par jour ! Aussi étonnant que soit ce trouble, il ne relève pas d'un trait de
personnalité, mais d'une névrose qu'il est possible de soigner comme l'explique l'auteur, psychiatre. Dans son ouvrage, il détaille les différentes prises en charge existantes. Il donne aussi de nombreuses consignes pour mieux évaluer son problème et changer grâce à des exercices réguliers. Il explique enfin à l'entourage comment réagir, sans céder à l'exaspération. Plus qu'un livre destiné à comprendre sa maladie, il s'agit d'un véritable guide pratique pour se traiter soi-même.
à des comportements qu'il considère lui-même comme aberrants ou ridicules mais qu'il ne peut s'empêcher d'exécuter. Tel est le cas de patients qui, redoutant d'être contaminés, vont se laver les mains de nombreuses fois ou vont éviter les contacts. Ce livre reprend l'ensemble des obsessions et des compulsions avec les explications sur les origines et les traitements existants
Comprendre les questions les plus diverses présentées par les meilleurs spécialistes. Des textes clairs, fiables et précis qui vont à l'essentiel. Une iconographie appropriée permettant de compléter l'information. Une présentation agréable pour faciliter la lecture. Les Essentiels Milan, une collection accessible à tous. Les compulsions : vérifier, répéter, laver, ordonner... sont des comportements imposés par l'esprit pour réduire l'anxiété liée à l'obsession. L'obsession est une pensée intrusive qui s'impose à l'esprit et qui revient sans cesse, perturbant le psychisme. Deux maîtres mots pour caractériser les troubles obsessionnels compulsifs. Ces TOC confinent le malade à des comportements qu'il considère lui-même comme aberrants ou ridicules mais qu'il ne peut s'empêcher d'exécuter. Tel est le cas de patients qui, redoutant d'être contaminés, vont se laver les mains de nombreuses fois ou vont éviter les contacts. Ce livre reprend l'ensemble des obsessions et des compulsions avec les explications sur les origines et les traitements existants
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Michel Botbol, Isa...Les troubles obsessionnels-compulsifs, ou TOC, touchent de nombreux enfants et adolescents ; ils sont plus fréquents qu'on ne l'a longtemps cru, notamment parce que leurs manifestations demeurent souvent cachées... Caractérisés par l'association d'obsessions - pensées envahissantes et contraignantes génératrices d'angoisse - et de compulsions - comportements ou pensées mis en place pour lutter contre ces obsessions -, ils peuvent s'étendre au point de perturber sérieusement la vie et le développement de ceux qui en sont atteints. La famille ne peut en faire le diagnostic seule mais, vigilante aux signes de souffrance psychologique de l'enfant ou de l'
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Nathalie Oles Hova...Nathalie Oles Hova est née par deux fois. La première en 1965, où elle a vu le jour dans une clinique du Berry ; la seconde en 1987, lorsqu'elle a vu la vie, sans le poids terriblement handicapant des " TOCS " (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Avec beaucoup de lucidité, de tendresse, d'humour parfois, elle vous livre à cœur ouvert son parcours fantastique. Son objectif au travers de cet ouvrage : apporter un peu de lumière sur cette maladie encore trop méconnue. Apporter un souffle d'espoir... " Il est vrai qu'incessamment je devais bluffer. Lorsque l'on fait parfois trente fois le même geste
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, de façon identique [...] il faut se la jouer fine. On se pare donc, dès le matin, d'un masque de clown puisqu'il faut bien afficher quelques raisons d'animer ses journées de ces danses ridicules... "
adolescent, elle ne doit jamais hésiter à consulter un spécialiste, lequel pourra, le cas échéant, identifier et traiter le trouble. Présentant toutes les connaissances actuellement disponibles sur les TOC de l'enfant et de l'adolescent, cet ouvrage rapporte à la fois les données issues des travaux les plus récents et celles provenant d'une longue expérience clinique fondée sur des thérapies d'inspiration psychanalytique. Cette approche plurielle rend compte de la diversité des traitements et de leur efficacité. En dehors de toute polémique, Réponses à vos questions sur les TOC de l'enfant et de l'adolescent a pour but d'informer, de rassurer et d'aider les familles à mieux s'orienter pour trouver les traitements les plus efficaces.

A deux pas du futur - la vie éternelle ?

Finalement, jusqu'où la médecine saura-t-elle allonger la vie ? Pour Pierrette Gaudreau, du laboratoire de neuroendocrinologie au CHU de Montréal, on est capable d'augmenter significativement la longévité, mais progressivement.
"La machine humaine est probablement capable de tenir 120 ans dans des conditions optimales. Après, il faudra remplacer des organes". Gérardo Ferbeyre, professeur de biochimie à Montréal, va plus loin : "La première personne qui vivra jusqu'à 125 ou 150 ans est déjà née. On ne deviendra jamais immortels, car il y aura toujours quelque chose qui nous fera mourir, mais je ne pense pas qu'il y ait une limite à la longévité humaine" affirme-t-il. 
Vivre des milliers d'années ?
Le pas vers l'immortalité est alors vite franchi. Aubrey De Grey, un informaticien converti à la biologie, n'hésite pas à prétendre que "le concept de mort naturelle est bidon". Il est convaincu d'avoir trouvé une théorie qui permettra aux humains de vivre des milliers d'années.
Son projet baptisé SENS (Stratégies pour le création d'une sénescence négligeable) recense sept causes de vieillissement, pour lesquelles il propose à chacune une parade. Les cellules devenues inaptes à se renouveler seront par exemple remplacées par des cellules embryonnaires toutes neuves, et on pourrait injecter des gènes "suicide" dans les cellules sénescentes pour les forcer à s'auto-détruire.
Il n'est pas le seul à croire en l'immortalité : deux auteurs ont fait sensation en 2004 en publiant Serons-nous immortels. Selon Ray Kurzweil et Terry Grossmann, cette immortalité sera atteinte grâce à trois "ponts". Le premier pont consiste à utiliser les techniques actuelles pour rester en forme le plus longtemps possible. Le deuxième pont compte sur les progrès de la biotechnologie, et le troisième pont sera la "révolution nanotechnologique", dans laquelle une armée de nanorobots se substituera par exemple au système digestif pour délivrer la quantité optimale de nutriments au corps humain.

Une extrapolation hasardeuse

De Grey accuse même ses collègues gérontologues de "freiner le progrès et de coûter des vies". Une accusation qui a le don d'exaspérer les collègues en question. "Ce n'est pas de la science, c'est de l'esbroufe" juge S. Jay Olshansky, biodémographe à l'école de santé publique de Chicago. Il rappelle que les expériences d'allongement de la durée de la vie sont menées sur des organismes simples (vers, mouches, souris…) et que l'on ignore ce que cela donnera chez l'humain.
Pour Pierre-Henri Gouyon, spécialiste de la biologie du vieillissement, il est peu probable que la "potion magique" anti-âge voie le jour. "Ce n'est pas en rendant les cellules immortelles que l'on rendra les individus immortels, explique-t-il. Chercher à tout prix au niveau moléculaire et cellulaire des 'nouveautés' susceptibles de maintenir les cellules en vie dans l'espoir d'allonger la vie de l'individu est par conséquent un contresens de départ" (Science &Vie, août 2006).
Même si on identifie des gènes délétères, il ne sera pas facile des les éliminer. Si l'on suit la logique de la théorie de Williams, manipuler les gènes de la longévité risquerait d'entraîner des problèmes de santé chez les individus jeunes.
Un des gènes que l'on retrouve fréquemment dans le génome des familles qui comptent plusieurs centenaires augmente par exemple le risque d'attaque cardiaque à 40 ans, mais renforce, chez ceux qui survivent, la probabilité d'atteindre 100 ans. Quel niveau de risque sera-t-on alors disposé à prendre ?

 



Et si on était vraiment immortels ?

L'éternité, ça vous tente ? Que diriez-vous de vivre 1000 ans ou plus ? Bien sûr, tout le monde aimerait pouvoir voter pour l'élection présidentielle de 2107, voir grandir ses arrière-arrière-arrière petits enfants, et visiter l'Alaska quand la neige aura fondu. Au niveau individuel, c'est donc plutôt tentant.

Le trou sans fond de la sécurité sociale

Passer ses 500èmes vacances à Nice, ce n'est pas un peu lassant ?Photo ©
Mais la vie éternelle ne ferait en tous cas pas plaisir aux comptes de l'Etat. Aujourd'hui, en France, les dépenses de santé des plus de 60 ans sont trois fois plus élevées que celle des trentenaires et les personnes âgées de plus de 70 ans consomment 30 % des dépenses totales. Or, on le sait : allonger la vie coûte cher, et cela ne risque pas de s'arranger vu qu'on mise beaucoup sur les nouvelles technologies.

Stop aux naissances

Mais le problème économique n'est rien à côté du problème sociétal. Si plus personne ne mourait, nous n'aurions plus l'impératif biologique de procréer. En attendant une hypothétique mutation qui nous rendrait stériles, va-t-on interdire aux femmes d'avoir des enfants ? Et sinon, où va-t-on trouver toues les ressources nécessaires à un accroissement sans fin de la population mondiale ?
On peut parier aussi sur la disparition de la religion, qui trouve sa principale justification dans la promesse de la vie éternelle. Dieu risque de se retrouver bien seul là-haut.

Risquer sa vie éternelle, c'est trop bête

Mais surtout, le moindre acte de la vie atteindra un niveau de risque exorbitant. Si l'on peut vivre 1000 ans, la perte d'années de vie si l'on se fait écraser par une voiture en bas de chez soi est considérable. Les gens hésiterons ne serait-ce qu'à sortir de chez eux de peur de perdre la vie bêtement.
Quand aux compagnies d'assurance, elles feront assurément faillite : leur taux d'indemnisation est basé sur la valeur marchande perdue des biens et services que l'individu aurait pu produire au cours de sa vie. Une vie éternelle génèrerait donc des sommes infinies.
Et au fait, avons-nous envie d'une existence aussi longue ? Ne risque-t-on pas de s'ennuyer un tout petit peu après avoir passé trois millions d'années au coin du feu ? Et puis, pensez à tous les cadeaux de noël que vous devriez acheter à tous vos descendants…

En savoir plus

A lire

Serons-nous immortels ?
Ray Kurzweil et Terry Grossman - Dunod / Quai des sciences, 2006
La recette magique de deux chercheurs américains.
Lire la critique
Le vieillissement : faits, peurs et fantasmes
Eric Le Bourg - Vuibert, 2006

A deux pas du futur - la vie éternelle ?

Finalement, jusqu'où la médecine saura-t-elle allonger la vie ? Pour Pierrette Gaudreau, du laboratoire de neuroendocrinologie au CHU de Montréal, on est capable d'augmenter significativement la longévité, mais progressivement.
"La machine humaine est probablement capable de tenir 120 ans dans des conditions optimales. Après, il faudra remplacer des organes". Gérardo Ferbeyre, professeur de biochimie à Montréal, va plus loin : "La première personne qui vivra jusqu'à 125 ou 150 ans est déjà née. On ne deviendra jamais immortels, car il y aura toujours quelque chose qui nous fera mourir, mais je ne pense pas qu'il y ait une limite à la longévité humaine" affirme-t-il.
Vivre des milliers d'années
Le pas vers l'immortalité est alors vite franchi. Aubrey De Grey, un informaticien converti à la biologie, n'hésite pas à prétendre que "le concept de mort naturelle est bidon". Il est convaincu d'avoir trouvé une théorie qui permettra aux humains de vivre des milliers d'années.
Son projet baptisé SENS (Stratégies pour le création d'une sénescence négligeable) recense sept causes de vieillissement, pour lesquelles il propose à chacune une parade. Les cellules devenues inaptes à se renouveler seront par exemple remplacées par des cellules embryonnaires toutes neuves, et on pourrait injecter des gènes "suicide" dans les cellules sénescentes pour les forcer à s'auto-détruire.
Il n'est pas le seul à croire en l'immortalité : deux auteurs ont fait sensation en 2004 en publiant Serons-nous immortels. Selon Ray Kurzweil et Terry Grossmann, cette immortalité sera atteinte grâce à trois "ponts". Le premier pont consiste à utiliser les techniques actuelles pour rester en forme le plus longtemps possible. Le deuxième pont compte sur les progrès de la biotechnologie, et le troisième pont sera la "révolution nanotechnologique", dans laquelle une armée de nanorobots se substituera par exemple au système digestif pour délivrer la quantité optimale de nutriments au corps humain.

Une extrapolation hasardeuse

De Grey accuse même ses collègues gérontologues de "freiner le progrès et de coûter des vies". Une accusation qui a le don d'exaspérer les collègues en question. "Ce n'est pas de la science, c'est de l'esbroufe" juge S. Jay Olshansky, biodémographe à l'école de santé publique de Chicago. Il rappelle que les expériences d'allongement de la durée de la vie sont menées sur des organismes simples (vers, mouches, souris…) et que l'on ignore ce que cela donnera chez l'humain.
Pour Pierre-Henri Gouyon, spécialiste de la biologie du vieillissement, il est peu probable que la "potion magique" anti-âge voie le jour. "Ce n'est pas en rendant les cellules immortelles que l'on rendra les individus immortels, explique-t-il. Chercher à tout prix au niveau moléculaire et cellulaire des 'nouveautés' susceptibles de maintenir les cellules en vie dans l'espoir d'allonger la vie de l'individu est par conséquent un contresens de départ" (Science &Vie, août 2006).
Même si on identifie des gènes délétères, il ne sera pas facile des les éliminer. Si l'on suit la logique de la théorie de Williams, manipuler les gènes de la longévité risquerait d'entraîner des problèmes de santé chez les individus jeunes.
Un des gènes que l'on retrouve fréquemment dans le génome des familles qui comptent plusieurs centenaires augmente par exemple le risque d'attaque cardiaque à 40 ans, mais renforce, chez ceux qui survivent, la probabilité d'atteindre 100 ans. Quel niveau de risque sera-t-on alors disposé à prendre ?








Et si on était vraiment immortels ?

L'éternité, ça vous tente ? Que diriez-vous de vivre 1000 ans ou plus ? Bien sûr, tout le monde aimerait pouvoir voter pour l'élection présidentielle de 2107, voir grandir ses arrière-arrière-arrière petits enfants, et visiter l'Alaska quand la neige aura fondu. Au niveau individuel, c'est donc plutôt tentant.

Le trou sans fond de la sécurité sociale


Passer ses 500èmes vacances à Nice, ce n'est pas un peu lassant ?Photo ©
Mais la vie éternelle ne ferait en tous cas pas plaisir aux comptes de l'Etat. Aujourd'hui, en France, les dépenses de santé des plus de 60 ans sont trois fois plus élevées que celle des trentenaires et les personnes âgées de plus de 70 ans consomment 30 % des dépenses totales. Or, on le sait : allonger la vie coûte cher, et cela ne risque pas de s'arranger vu qu'on mise beaucoup sur les nouvelles technologies.


On peut parier aussi sur la disparition de la religion, qui trouve sa principale justification dans la promesse de la vie éternelle. Dieu risque de se retrouver bien seul là-haut.

Risquer sa vie éternelle, c'est trop bête

Mais surtout, le moindre acte de la vie atteindra un niveau de risque exorbitant. Si l'on peut vivre 1000 ans, la perte d'années de vie si l'on se fait écraser par une voiture en bas de chez soi est considérable. Les gens hésiterons ne serait-ce qu'à sortir de chez eux de peur de perdre la vie bêtement.
Quand aux compagnies d'assurance, elles feront assurément faillite : leur taux d'indemnisation est basé sur la valeur marchande perdue des biens et services que l'individu aurait pu produire au cours de sa vie. Une vie éternelle génèrerait donc des sommes infinies.
Et au fait, avons-nous envie d'une existence aussi longue ? Ne risque-t-on pas de s'ennuyer un tout petit peu après avoir passé trois millions d'années au coin du feu ? Et puis, pensez à tous les cadeaux de noël que vous devriez acheter à tous vos descendants…
 

A deux pas du futur

Ce sont des prodiges du dessin, de la musique ou du calcul. Qui sont ces hommes-phénomènes atteints du «syndrome savant» ? Ont-ils le même cerveau que nous ou s’en servent-ils différemment ? Pourrions-nous, à notre tour, acquérir ces aptitudes exceptionnelles ? Et comment ? La science, qui s’est dotée aujourd’hui de machines nouvelles pour explorer l’esprit humain, saura-t-elle nous dévoiler la face cachée du cerveau ?



A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (1) par LPDE


A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (2) par LPDE


A deux pas du Futur - Que cache notre cerveau (3) par LPDE

Notre NOUVEAU FORUM

Bonjour, j'ai créé un forum et vous invite à vous rendre sur notre forum, ici : Forum SASI 101. Soyez nombreux à partager vos idées, vos impressions, vos suggestions et même vos critiques sur nous, sur le système médical du pays où vous vivez, ou sur tout ce que ça ne vous plait pas. Aidez-nous à répondre à ce que les autres écrivent ou demandent et ensemble faisons en sorte qu’on essaye faire un travail différent et plus intéressant que ce que vous trouvez sur les autres forums…


Dan Popescu
Administrateur du SASI101

Vieillissement

Le vieillissement est devenu un sujet de préoccupation; plus d'une personne sur 10 est âgée de 65 ans et plus. Les scientifiques et les chercheurs ont commencé à s'intéresser davantage à ce domaine. On connaît mieux les maladies qui peuvent provoquer la mort. Selon les statistiques, environ 70 % des décès proviennent de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et de cancers. Les autres maladies, les accidents et la violence sont responsables du reste; mais pas l'âge. On connaît donc mal le processus de vieillissement, mais les scientifiques commencent à en percer les mystères. Au fur et à mesure que notre compréhension des aspects physiologiques et psychologiques du vieillissement augmente, nous serons plus à même de guider et aider les personnes âgées. 



Le corps est une machine merveilleuse, mais qui finit par s'user comme les autres machines. Un principe essentiel pour faire face à l'âge est de prendre soin de cette machine. Ils existent de nombreux petits conseils fort simples qui aident à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. On estime à 25% des personnes mortes avant l'âge qui n'auraient suivi ces conseils. En voici quelques uns:


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  • Avoir une alimentation équilibrée.
  • Avoir une bonne hygiène de vie.
  • Ne pas fumer et boire avec modération.
  • Pratiquer régulièrement une activité sportive, sans toutefois risquer inutilement les blessures et fractures.
  • Rester actif (par le travail, les loisirs, les amis...).
  • Consulter le médecin régulièrement se tenir au courant de son état de santé.
  • Éviter la surexposition au soleil ou au froid.
  • Garder le moral!



Voici une liste de maladies le plus souvent rencontrées chez les personnes âgées.
Calvitie
La calvitie affecte plus particulièrement le sujet masculin, d’où son autre nom d’alopécie androgénétique. L’hérédité est sans conteste l’un des facteurs de cette maladie: les gènes sont transmis par les deux parents. En revanche, ni l’anxiété, ni l’usage trop fréquent de shampooings, ni la surproduction d’androgènes (hormones mâles) n’ont d’influence sur la chute des cheveux. De même, les produits censés prévenir la calvitie (les lotions à base de lanoline, de vitamines ou de germe de blé) n’ont aucun effet, qu’il s’agisse d’empêcher la chute des cheveux ou de stimuler leur repousse. 



D’autres facteurs peuvent favoriser la chute des cheveux: les régimes à répétition, l’excès de vitamine A ainsi que les radiothérapies et les chimiothérapies. Toutefois, dans ces cas, l’alopécie est généralement réversible. Ainsi, dès la disparition de ces facteurs, on assiste à la repousse des cheveux. Chez le sujet féminin, l’alopécie apparaît généralement avec l’âge, même si certaines femmes peuvent en souffrir pendant leur grossesse.
Cataracte
La fonction principale du cristallin est de faire converger la lumière sur la rétine pour obtenir une image nette et précise. Plus le sujet avance en âge, plus le cristallin s’opacifie, causant ainsi une cécité* partielle ou totale appelée cataracte. Parmi les différents types de cataracte, la cataracte sénile est la plus fréquente. Elle peut affecter les individus dès quarante ans; c’est une conséquence directe du processus de vieillissement. Les effets sont souvent négligeables au début de la maladie. Lorsque la cataracte se sera développée, les symptômes auront tendance à s’aggraver. Le sujet aura une vision trouble ou voilée, de la difficulté ou l'impossibilité de voir la nuit, de la difficulté à distinguer les couleur ou une grande sensibilité à la lumière. Toutefois, ces manifestations peuvent tout à fait correspondre à d’autres pathologies* de l’œil. Il est donc préférable de consulter le plus tôt possible un spécialiste afin qu’il établisse son propre diagnostic.
Les cas graves de cataracte peuvent être traités par chirurgie. L’opération se pratique sous anesthésie locale. Le chirurgien pratique une petite incision dans l’œil qui lui permet d’extraire le cristallin. Un implant oculaire (cristallin artificiel) est ensuite mis en place dans la cavité oculaire. L’opération de la cataracte ne demande aucun point de suture et le patient peut rapidement reprendre ses activités habituelles. À défaut d’implant, le sujet doit porter des lentilles de contact ou des verres correcteurs puissants. Actuellement, l’opération de la cataracte connaît un taux spectaculaire de réussite de 98%.
Hypertension
En circulant du cœur vers les organes, le sang crée une pression entre les parois des vaisseaux artériels. Il arrive que les artères coronaires se détériorent ou se bouchent partiellement, le cœur doit alors pomper deux fois plus pour distribuer le sang dans l’organisme. Cet effort excessif contribue à augmenter la pression du sang dans les artères, ce qui conduit à l’hypertension artérielle (H.T.A.).
On distingue deux types d’hypertension: l’hypertension artérielle essentielle et l’hypertension artérielle "symptôme". La première est la plus fréquente chez les sujets âgés; non traitée, elle peut provoquer des attaques ou des arrêts cardiaques, souvent mortels. Quant à la seconde, comme son nom l’indique, elle est symptomatique d’une autre affection et disparaît le plus souvent avec sa cause, une fois celle-ci guérie.
Au tout début, il n’est pas rare que le sujet hypertendu ne se sente pas malade. Cependant, au fil du temps, si l’hypertension n’est pas surveillée, certains symptômes graves ne manquent pas d’apparaître. Les palpitations cardiaques, les douleurs de poitrine, les maux de tête, le souffle court, même l'hypertrophie* cardiaque et les saignements de nez font partie des symptômes.
Normalement, la mesure systématique de la pression artérielle lors d’un examen médical permet de dépister l’hypertension, avant même l’apparition des symptômes mentionnés ci-dessus. Pour mesurer la pression artérielle, le médecin utilise un brassard qu’il place entre l’épaule et le coude du patient. Le brassard est gonflé d’air et la pression artérielle est mesurée lors du dégonflage.
Bien qu’on ne puisse pas véritablement guérir l’hypertension artérielle, certains médicaments permettent de la contrôler. Il est nécessaire de consulter un médecin qui prescrira le traitement le mieux adapté. Toutefois, la prise de médicaments ne saurait être suffisante. Le sujet hypertendu doit aussi modifier ses habitudes alimentaires et son rythme de vie, et notamment réduire sa consommation de sel, d’alcool et de tabac. Faire de l’exercice et retrouver un poids normal permettent également de lutter efficacement contre l’hypertension.
Maladie d'Alzheimer 



La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative, progressive qui s’attaque aux cellules du cerveau. Elle provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement, et se développe peu à peu, entraînant une atrophie* cérébrale. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus commune, caractérisée par la perte des fonctions intellectuelles (pensée, mémoire et raisonnement). La démence finit par devenir si aiguë qu’elle affecte les fonctions vitales du sujet atteint pour le conduire à la mort. La maladie d’Alzheimer est responsable de 75 % des cas de démence chez les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle affecte les sujets des deux sexes, presque sans distinction. Bien que les causes de cette maladie fassent régulièrement l’objet de nouvelles découvertes par les scientifiques, l’âge et les antécédents familiaux demeurent les meilleurs indicateurs de risque.




Les manifestations de la maladie d’Alzheimer peuvent varier d’un individu à l’autre. Les principaux symptômes sont les suivants: perte progressive de la mémoire, incapacité à reproduire des gestes habituels, désorientation, perte du langage, changements d’humeur et autres.
Il n’existe actuellement aucun traitement efficace contre la maladie d’Alzheimer. Seuls un bon suivi médical et social ainsi qu’une bonne prévision de l’évolution de la maladie peuvent soulager le patient et son entourage. En outre, il est souhaitable que les choix en matière de traitement soient faits tant que le patient est encore en possession de ses facultés mentales. Quoi qu’il en soit, après quelques années, le sujet atteint devient complètement dépendant et ne peut plus vivre seul.
Ménopause


Cycle menstruel
Le cycle menstruel est défini par les modifications subies par les organes reproducteurs de la femme environ tous les 28 jours; ces modifications périodiques débutent à la puberté, en général entre 11 et 13 ans. Ce cycle permet à un ovule de surgir de l'ovaire et d'être libéré pour être fécondé. La muqueuse de l'utérus (endomètre) subit simultanément des modifications, de façon à préparer l'utérus à la nidation de l'ovule fécondé. Si la fécondation n'a pas lieu, l'endomètre se déchire, produisant le flux menstruel, ou règles, et le cycle recommence. Les différentes phases de ce cycle sont déclenchées par des hormones (messagers chimiques), dont deux sont sécrétées par l'hypophyse et deux autres par les ovaires.
Le début du cycle, correspondant à la phase proliférative (folliculaire), est déclenché par l'hypothalamus, horloge interne de l'organisme, qui fait partie du cerveau. L'hypothalamus commande à l'hypophyse de libérer dans la circulation sanguine la folliculostimuline (FSH: folliculo-stimulating hormone). Les follicules immatures, qui contiennent des oeufs immatures (ovocytes de premier ordre), sont alors stimulés par la FSH. En général, seul un oeuf est libéré à chaque cycle, et le reste dégénère. Les oestrogènes sécrétés par les ovaires stimulent la muqueuse de l'utérus et agissent en retour sur l'hypothalamus qui, non seulement contrôle la sécrétion de FSH, mais stimule la libération d'hormone lutéinisante (LH: luteinizing hormone) par l'hypophyse. Les oestrogènes stimulent également la prolifération (épaississement) de l'endomètre (muqueuse de l'utérus). Cette phase du cycle menstruel dure environ 14 jours.
Au cours de la seconde phase, ou phase lutéale (sécrétoire, ou progestative), la LH
provoque la rupture du follicule et la libération d'un oeuf. Le follicule vide forme le corps jaune, qui sécrète des oestrogènes et de la progestérone pour préparer l'endomètre à la nidation de l'oeuf et arrêter la libération de FSH et de LH. Durant cette phase, qui dure environ 7 jours, il n'est pas rare que les glandes mammaires deviennent légèrement gonflées et douloureuses, et qu'apparaissent des modifications de l'humeur, telles qu'une irritabilité, une dépression, ou une nervosité. Ces modifications sont souvent appelées "syndromes prémenstruels" ou SPM.
Si l'oeuf libéré n'est pas fécondé, la dernière phase du cycle (ou phase ischémique prémenstruelle) commence alors. Le corps jaune dégénère. Les taux d'oestrogènes et de progestérone chutent rapidement, provoquant la rupture de la couche externe de l'endomètre et son évacuation avec l'écoulement sanguin menstruel (règles). Le flux menstruel en lui-même peut durer 4 à 5 jours, alors que la phase ischémique dure 7 jours au total. Au moment où la menstruation a lieu, la première phase d'un nouveau cycle est à nouveau déclenchée par l' hypothalamus, qui commande à l'hypophyse de libérer de la FSH.
Le cycle menstruel dure généralement un mois, mais il peut être de 6 semaines chez certaines femmes ou être irrégulier. Les profils des menstruations sont aussi uniques que l'est chaque femme. Le cycle peut également être affecté par le stress, la perte de poids, ou une chose aussi simple qu'un voyage sur une longue distance. Dans les années précédant la ménopause (qui peut débuter vers 45-50 ans), les follicules se développent parfois sans engendrer d'ovulation. Ce phénomène peut être à l'origine de saignements irréguliers et abondants et il peut alors être utile de consulter un médecin.
Bien que l'apparition d'une gêne soit fréquente au cours de la menstruation, la plupart des symptômes ne sont pas permanents et ne sont généralement pas signe d'une affection sous-jacente. Cependant, les deux effets indésirables de la menstruation les plus fréquents sont la dysménorrhée ("crampes") et le syndrome prémenstruel (SPM). La cause de la dysménorrhée est le spasme utérin qui prive transitoirement le muscle d'oxygène; ce phénomène apparaît presque toujours en début de règles et peut durer trois jours. Aucun sédatif ou traitement spécifique ne s'est révélé efficace à 100%, mais il semble que l'aspirine ou l'ibuprofène puissent être d'une certaine utilité.
Le SPM se caractérise par une tension, une augmentation de l'irritabilité, une douleur mammaire, une prise de poids, des céphalées, une boulimie vis-à-vis de certains aliments et une sensation de fatigue. Les médecins ne s'accordent pas sur sa définition, son origine, le pourcentage de femmes en souffrant et la façon de le traiter. Le recours à l'aspirine ou à l'ibuprofène peut parfois être utile, et la diminution de la consommation en sel, accompagnée d'une augmentation de la consommation en eau peut également être efficace. Il convient de chercher le traitement le mieux adapté à chaque individu, leur efficacité étant variable d'un individu à l'autre. Les cas extrêmes de crampes ou de SPM nécessitent une consultation médicale.
Ménopause
Lorsque la femme atteint 40-50 ans, sa production d’oestrogènes diminue, elle n’a plus d’ovulation ni de règles et son stock d’ovules s’est épuisé. Ce stade de la vie est appelé ménopause (du grec meno: mois; pause: cessation), correspondant à un "changement de vie". Le corps ne s’arrête jamais entièrement de fabriquer des oestrogènes, mais sa production diminue à des concentrations insuffisantes pour provoquer des menstruations. Toutefois, même lorsqu’il n’y a plus de règles, il peut se produire des ovulations de façon sporadique. Par conséquent, il est prudent d’être conscient qu’une conception est toujours possible dans les deux ans qui suivent l’arrêt des menstruations. La moitié des femmes n’ont plus leurs règles à 48 ans. À 52 ans, 85 % des femmes sont ménopausées. Les fumeuses atteignent cette date un à deux ans plus tôt. Une femme sur cinq ne présentera aucun symptôme au moment de la ménopause. Le seul signe sera l’arrêt des règles. Dans les autres cas, les symptômes présentés seront divers: bouffées de chaleur, variations de l’humeur ou dépression, sécheresse de la peau, maux de tête, maux de dos et fatigue. Environ 49 % de ces femmes souffriront de bouffées de chaleur et parmi ces femmes, 15 % iront consulter un médecin en raison de ces symptômes.
Un autre effet indésirable de la ménopause est l’augmentation du risque de crise cardiaque, due à la carence en oestrogènes. En outre, les rapports sexuels sont parfois douloureux pour la femme ménopausée, en raison de la sécheresse vaginale. Le recours aux gels ou aux crèmes lubrifiantes, ou à un traitement hormonal prescrit par votre médecin peut contribuer à remédier à cet inconvénient. La diminution de la densité osseuse au moment de la ménopause constitue un problème plus important. La présence d’oestrogènes est indispensable au processus de minéralisation osseuse car elle participe à la capacité des os à absorber le calcium d’origine alimentaire. Comme les concentrations d’oestrogènes diminuent pendant la ménopause, la déperdition osseuse augmente, et conduit parfois à l’ostéoporose, en particulier chez les femmes faiblement constituées, dont la densité osseuse est plus faible. Il existe des mesures préventives pour lutter contre l’ostéoporose, comme la supplémentation calcique et l’hormonothérapie. Votre médecin pourra répondre à vos question à ce sujet et vous démontrer les effets bénéfiques d’un régime alimentaire équilibré et de la pratique d’une activité sportive. Une étude réalisée à l’Université Western New Mexico a montré que des femmes ménopausées qui ont participé à un programme d’exercices intensifs ont augmenté considérablement leur endurance cardio-vasculaire. Chez les femmes de plus de 40 ans, l’exercice physique augmente également la densité osseuse, dans une période où elles sont plus exposées à la déminéralisation. La ménopause n’est pas obligatoirement synonyme d’un état pathologique nécessitant un traitement médicamenteux pour survivre.
Ostéoporose
L’ostéoporose est une maladie très courante chez les femmes âgées de plus de 50 ans. Même si l’ostéoporose touche huit fois plus de femmes que d’hommes, ces derniers ne doivent pas méconnaître cette maladie.
Après la ménopause, un grand nombre de femmes risque de souffrir d’ostéoporose pour des raisons hormonales. En effet, c’est à cette période que les ovaires cessent leur activité, entraînant la diminution de la production d’œstrogènes. Cette hormone, en favorisant l’absorption du calcium par les protéines des os, joue un rôle essentiel dans le renouvellement des tissus osseux. Plus la masse osseuse diminue, plus les os deviennent fragiles et friables; les fractures sont dès lors plus fréquentes. Les vertèbres de la colonne vertébrale se tassent plus facilement, ce qui conduit à un "rapetissement" de l’individu et à la formation d’une "bosse" dans le dos.
Cette destruction osseuse progressive fait naturellement partie du processus de vieillissement. Toutefois, il peut arriver que l’ostéoporose soit liée à certains troubles endocriniens, à une carence en calcium dans l’alimentation ou à un long traitement aux corticostéroïdes.
Une alimentation riche en calcium, des suppléments d'hormones prescrits par le médecin et des activités physiques régulières permettent de diminuer considérablement les effets de l'ostéoporose.
Surdité
Vivre avec un problème d’audition peut être un véritable handicap: les conversations ne sont plus que marmonnements, on ne peut plus apprécier la musique, ni entendre la sonnerie du téléphone et encore moins y répondre. La plupart des personnes âgées qui souffrent de surdité deviennent déprimées et renfermées à cause de ce problème. Elles ne savent peut-être pas qu’aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine, il existe de nombreux traitements pour atténuer ce handicap.




Dès l’apparition de troubles auditifs, un médecin doit être consulté afin qu’il établisse son propre diagnostic. La surdité la plus fréquente chez le sujet âgé est la surdité de perception ou presbyacousie. De nombreux spécialistes mettent cette perte progressive de l’ouïe sur le compte du vieillissement de l’oreille interne. Toutefois, il semble exister plusieurs facteurs externes responsables de cette altération. Parmi eux, l’emploi de certains médicaments, l’alimentation, les facteurs génétiques ou l’excès de bruit dans l'environnement quotidien.
Même si ce type de surdité est le plus souvent irréversible, il existe certains traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie du sujet malentendant. Les prothèses auditives, notamment, donnent de bons résultats. La prothèse auditive est un dispositif miniaturisé, logé dans le pavillon de l’oreille et qui sert d’amplificateur de sons. 


Le TOC c'est quoi?

Définition

Le trouble obsessionnel-compulsif se distingue par la présence d'obsessions et de compulsions. Les obsessions sont des pensées ou des images intrusives qui surgissent à répétition et qui sont difficiles à chasser de l'esprit. Les obsessions peuvent générer beaucoup de détresse, de peur, de malaises ou de dégoût.
Pour essayer de réprimer ou de se débarrasser des obsessions, la personne atteinte se sent obligée d'accomplir des gestes répétitifs appelés compulsions. Les rituels compulsifs peuvent occuper plusieurs heures.
Contrairement au jeu compulsif ou l'activité sexuelle compulsive (qui sont des troubles du contrôle de l'impulsion), les compulsions n'apportent aucun plaisir.

Certaines personnes sont aux prises avec tellement de compulsions qu'elles ne parviennent plus à quitter leur domicile, à se rendre travailler ou à voir leur famille et amis. Souvent, elles se jugent très sévèrement, cachent leurs symptômes et s'isolent.

Distinction

Le TOC partage quelques caractéristiques avec certains troubles. On peut en confondre les symptômes, mais ces troubles se traitent différemment :


  • la trichotillomanie
  • les désordres d'habitude (manies incontrôlables)
  • les tics (comportements vocaux ou moteurs involontaires)

Prévalence

Le trouble obsessionnel-compulsif, ou TOC, touche autour de 750 000 personnes au Canada. Il compte parmi les troubles d'anxiété les plus fréquents. Pourtant, le TOC demeure encore souvent mal compris, sous diagnostiqué et sous-traité.

Évolution

Le TOC peut survenir à n'importe quelle période de la vie. Bien qu'il varie d'intensité au cours des années et selon les évènements de vie, il est rare de vivre une rémission spontanée.
Le TOC peut handicaper sérieusement la vie professionnelle, sociale et familiale : sachez qu'il existe des traitements psychologiques et pharmacologiques spécialisés pour réduire les symptômes du TOC.

Le TOC est caractérisée par la survenue d’obsessions et de compulsions. Dans l’obsession, la pensée est assiégée par des idées absurdes et va tenter de s’en défendre par des actions (les compulsions et les rituels).

Ce trouble toucherait 2 à 3% de la population, dont 40% avant 20 ans et sans préférence de sexe.

Comment reconnaître les obsessions et les compulsions ?


1) Les obsessions :
Ce sont des idées, affects ou images qui s’imposent de façon répétée et involontaire à la conscience du sujet et génèrent de l’angoisse. Ces pensées ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie réelle. Le sujet, comme dans toute névrose, reconnaît cette pensée comme sienne malgré son caractère absurde mais n’arrive pas à s’en débarrasser.

On distingue :

> Les obsessions idéatives : ruminations obsédantes d’une image, d’une phrase : injures religieuses, fautes anciennes, doutes et scrupules.

> Les obsessions phobiques : crainte spécifique d’un objet ou d’une maladie (sida, cancer,syphillis), ou d’une contamination (souillure, pollution, saleté, microbes). Cette peur existe, contrairement aux phobies, en dehors de la confrontation avec l’objet.

> Les obsessions impulsives : crainte angoissante et assiégeante de réaliser, contre sa volonté, un acte répréhensible plus ou moins grave.

Exemple : peur de baisser sa culotte en public, de prononcer des injures scatologiques en plein discours, de se jeter sous le métro. Dans l’obsession impulsive, la crainte existe indépendamment des lieux ou des situations redoutées, contrairement à la phobie d’impulsion.




2) Les compulsions :
Ce sont des comportements ou actes mentaux destinés à neutraliser ou à diminuer l’angoisse générée par les obsessions. Le sujet se sent obligé de les réaliser même si il les trouve absurdes et ridicules. Certains ont une valeur quasi-magique pour le patient et le soulagent au moins en partie. Mais l’angoisse des obsessions s’accroît si le sujet ne peut faire face à ses compulsions.

Exemple : lavages des mains pour lutter contre des pensées obsédantes de contamination, réciter une liste de mots, etc.

Parfois, les compulsions sont organisées en véritables rituels qui doivent être faits selon certaines règles bien précises pour être efficaces:

Exemple : cérémonial de lavage, de rangement, rituels de vérifications (fermeture porte, gaz, maison, voiture).
Ces obsessions et compulsions sont à l’origine d’une perte de temps importante (plus d’une heure par jour) et/ou interfèrent de manière significative avec les activités habituelles du sujet ou son fonctionnement professionnel (ou scolaire).

Le sujet reconnaît que ses obsessions et compulsions sont excessives et irraisonnées mais n’arrive pas à lutter contre.
souffre-t-on de TOC ?
Il y a des explications psychologiques et d’autres biologiques. Les deux théories sont probablement complémentaires l’une de l’autre.

Selon la psychanalyse, les symptômes du TOC seraient la preuve de l’échec du refoulement total dans l’inconscient de certaines pulsions inavouables survenant pendant le stade de développement "anal" (de 3 à 5 ans). Ces fantasmes resurgiraient donc dans le conscient sous la forme plus acceptable psychiquement d’obsessions et compulsions.

Dans les théories biologiques du TOC, certains proposent un lien entre ce trouble et la dépression, par le biais de la sérotonine, un des principaux neurotransmetteurs cérébraux.
Évolution du TOC

Il s'agit d'une névrose très structurée qui ne se guérit pas spontanément. Les rituels tendent à devenir de plus en plus importants et présents dans la vie du sujet. C’est la névrose de plus mauvais pronostic, d’autant plus que le début est précoce.

La dépression est la complication la plus fréquente car les obsessions et compulsions finissent par épuiser le sujet.

Comment traiter un TOC ?

Quelques mesures générales sont généralement prescrites :

Il faut maintenir le plus longtemps possible une insertion socioprofessionnelle correcte (sinon risque d’aggravation sévère)

Il est nécessaire aussi de préconiser des voyages, des changement de cadres et de lieux afin d’éviter une ritualisation excessive du patient.


Importance des psychothérapies

Les psychothérapies sont très importanes dans la prise en charge du TOC. Elles doivent ête mises en place rapidement.

Une cure psychanalytique peut être précédée par un travail comportemental permettant une meilleure élaboration verbale et une première gestion des angoisses du patient. La psychanalyse pourra aider le sujet à mieux comprendre d’où viennent ses symptômes obsessionnels par rapport à sa propre histoire.
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) visent à apprendre au patient :
> la technique de thought-stoping (arrêt de la pensée) : maîtriser une sotre d'auto-contrôle progressif du déclenchement de l’obsession et remplacement par une pensée agréable non angoissante.

> la technique de désensibilisation :
"Habituer" le patient à la pensée obsédante (écriture, magnéto) tout en apprenant au patient à se relaxer lorsqu’il y est confronté. Prévenir l’arrivée des compulsions utilisées habituellement par le patient pour lutter contre ses obsessions : apprentissage de nouveaux comportements plus adaptés.

Exemple : essayer de ne plus dire la phrase d’extinction "bi-ba-bo" trois fois de suite après une pensée obsédante.


> Parfois une hospitalisation est nécessaire, en cas :
- de décompensation dépressive grave avec risque suicidaire,
- d’angoisse non maîtrisable et envahissante,
- de retentissement majeur sur le plan affectif, social ou professionnel

Les médicaments contre le TOC :Certains traitements ont en effet fait la preuve de leur efficacité dans le TOC. Il s’agit en particulier de certains antidépresseurs qui interfèrent avec le système sérotoninergique cérébral. Ils mettent souvent plusieurs semaines à agir et la durée du traitement peut être très longue.

Les anxiolytiques peuvent être donnés sur une durée limitée en cas d’anxiété importante.

Témoignages choquants des personnes souffrant de TOC reproduits tel-quels avec leur façon d’écrire et les fautes d'orthographe correspondants:

'Bnsoir les filles

Je suis nouvelle sur ce forum.Par contre je suis dans le forum des anorexiques.
Concernant mes tocs, moi c le ménage. Je me lève le matin à 7h15 je fais mon lit et les meubles avec soin.Je me lave et ensuite je réveille mon fils de 9 ans pour l'école.Il est a peine sorti du lit que je fais déja son lit puis les meubles, les bibelots ,tout quoi.Je reste un peu avec lui pendant qu'il déjeune; moi je fume et dès que ma mère est partie le mener à l'école(je n'ai plus de force pour conduire) je reprend le ménage.Je passe le chiffon dans toute ma salle à manger, partout,ensuite mes deux salons,ma salle de bain.Après c le calvaire de l'aspirateur. 1h30 le matin .Je fais la chambre de mon de 16 ans deux fois par semaine caril est en internat. La porte est fermée, je sais que c pas sale puisque je fais sa chambre entièrement quand il repart le dimanche soir, mais il faut que je le fasse quand même.Entre deux je mange 1 yaourt, ctout(ano).Après je suis tellement épuisée que je dors 1h à 1h30.quand je me réveille je suis dans le gaz car je prend environ 12 à 15 antidépresseurs par jour,mais je reprend le chiffon, et à part les chambres qui sont fermées, je recommence le ménage partout,je repasse l'aspirateur.Vers 14 h,( je suis pourtant seule de toute la journée) je recommence, encore et encore.Mon mari rentre du boulot, il se déshabille dans la véranda pour pas faire de poussière dans la maison.Mon fils revient de l'école, je l'oblige à marcher doucement pour éviter de remuer la poussière.Il a à peine le droit de bouger dans la maison et de jouer dans sa chambre. Vers 19h30, après le diner je fais ma cuisine entièrement, je repasse l'aspirateur partout, je refais la véranda et l'aspi.Une fois tout le monde coucher,je regarde un peu télé, et je refais le salon ou on regarde la télé(l'autre n'a pas de télé), je repasse le chiffon sur les cadres, les murets, les meubles de salle et même la cuisine que jé fé 3 heures avant.
J'ai une peur panique du moment ou ils vont rentrés vers 1è h car pour moi, ils salissent partout.Ma mère n'ose pas bouger quand elle est là.Tout le monde me dit"STOP" pour l'aspiro, mais je continue, je passe dix fois au mêmes endroits.Engros, a part un peu de temps le matin ou je dois me reposer et le soir 2h pour la télé, le reste c le ménage et tjrs le ménage. Et j'en ai ras le bol, je suis fatiguée mais j'arrive pas à faire autrement, c plus fort que moi, j'ai tjrs l'impression (c même sur) que c sale, qu'il y a de la poussière dès qu'il y a quelqu'un qui rentre dans la maison.Je vous raconte pas le WE quand mon fils de 16 ans revient de l'internat. ILs jouent tous deux à la PS2 dans leur qui sont a l'opposé de la maison. Ils s'appelent tout le temps pour faire voir  à l'autre ce qu'ils font et dès qu'ils passent 2 ou 3 fois de suite, je reprend mon chiffon etmon aspirateur. Je ne sors jamais.Je suis anorexique depuis 5 ans et j'ai des TOC qui me pourrissent la vie .ça me bouffe. Je pête les plombs tout le temps, je pleure car je suis à bout de force. cannetoise:
Y a -t-il quelq'un qui est comme moi?
Que doit-on faire?
Y-a -t-ilun médoc efficace et rapide ?
parce que la ,je me gache la vie et celle de ma famille.Ils n'osent plus bouger de peur de se faire engueuler.ILs savent sinon que je vais encore passer l'aspi ou le chiffon. C tous les jours comme ça jusque 1h du mat.Et à 7h15 c reparti pour la même journée depuis 3 ans pour les TOC mais c de pire en pire.  bambinette77:
aidez moi!!!
J'ai 38 ans ,et je passe à coté de tout.
merci de tout ce que pourrez m'apporter!
 blackrider:
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moi aussi j ai de gros problèmes avec le ménage.La seule différence avec toi c est que j habite seule.donc je n ai a nettoyer que mon bordel.D ailleur je me dis que si je vivais avec qqun, je ne m en sortirais pas, je ne m en sort déjà pas de toute façon.Ca serrait exactement comme toi.Dés que je sallis il faut que je repasse derriere tout de suite.et je verifie tout plusieurs fois.je suis donc toujours en retard, toujours à la bourre.en plus je suis au chomage .j en ai marre.je suis une psychothérapie, je prends des médocs.ca me permet de moins déprimer mais je dors de trop.mais je ne sais pas non plus comment faire exactement.mon médecin me dit de laisser des chose au fur et a mesure mais j y arrive pas.
j ai des obsessions qui ont entrainé mes tocs.je pense que je vais m inscrire ca fait du bien de savoir qu on est pas tout seul.Mes rapports à la nourriture sont compliqués aussi.Je te souhaite bon courrage.J espere que l on va trouver un moyen de se soigner.
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salut Zelda
Merci pour ton post. le TOC de la symétrie je lé aussi ,chaque chose a sa place, et comme moi je le place . si qq touche, je repasse le chiffon et je replace l'objet ou autre;E plus, je suis meublé ancien, pas mal de bibelot brocante et d'autre moderne (je suis ecclectique),mé rien est droit chez moi. J'aime pas ce qui est droit. C tjrs tourné un peu vers  la gauche ou la droite , pour être + harmonieux(a mon sens). Je suis une fan de déco.Je vois tout de suite si qq chose a été bougé. Je supporte pas Mais à part le psy le soit disant médicament "Zorlof" (un truc de ce genre) je sais pas quoi faire pour que ça marche le + vite possible.On a tout pour être bien,ordi pour mon fils, billard, baby foot,PS2 dans 3 pièces différentes, et les enfants et mon mari ont pas le droit de toucher pour pas salir.J'en sui malade,mais je pe pa men empéché. C dingue.E + avec mon anorexie, je consomme seulement entre 150 et 200 calories par jours, 3 à 4 litres de taillefine 0% au thé vert,12 antidépresseurs par jour et 10 sachets de laxatif par jour(je sé c tro)alors kan je fé le ménage sans arré, je sui vidée.de toute façon, je tiens déja + debout.Ma mère descend à la maison, elle m'aide au ménage et je boucle la maison pour 1 ou 2 semaines(comme sa, chez elle je dors, je dors et je dors)mé j'sui tjrs aussi fatigué.Je sé pa sil existe des personnes qui soignent les TOC, mais VITE.sa URGE. cannetoise:
Tout le monde en pati et mes gamins vivent l'enfer (avoir une chambre et pa le droi di allé,t'imagine? Ben moi aussi,seulement la maladie passe par dessus
Merci pour ton post.sa fé du bien kan qq nous répond, sinon on a l'impression d'intérreser personne.
A+++ annhe:  crystel74:  astrea:
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J'ai lu tes mots et je pense que peut-être je peux te donner un truc. Tout d'abord, ce serait bien de lire le livre : Laver, vérifier, compter, mieux vivre avec un TOC, du Dr. Alain Sauteraud, paru chez Odile Jacob.
Il explique bien comment l'angoisse habite une personne qui a un TOC et comment se passe un TOC. Ce livre t' apprend à "te retenir" d'effectuer un TOC. Petit à petit, un jour tu décides de ne plus effectuer UNE TACHE, tu t'accroches, tu te retiens, et l'anxiété diminue au bout d'un moment... Lorsque cela fait plusieurs jours que tu te retiens de faire la MEME TACHE, l'anxiété finit par diminuer et disparaître..
Honnêtement ce livre est vraiment chouette.
J'espère que ces lignes peuvent t'aider.
Ciao
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Bonjour,

Je viens de lire ton témoignage et je m'y retrouve complétement : je ne suis pas anorexique (çà serait pltutôt le contraire) mais j'ai une obsession incontrôlée du ménage : j'ai deux enfants et je passe mon temps à passer derrière eux, frotter, lustrer, serpiller, dépoussiérer...
Ca me prend beaucoup de temps et je bénis les jours où je vais au boulot et les enfants à l'école ( 4 et 2 ans).
Il faut que tout brille, j'essuye mon lavabo à chque fois que je m'en sers, je passe la javel dans les wc chaque jour, avec produits à base de javel, idem pour la douche, baignoire...
je lustre mon parquet flottant quasiment tous les jours (75 m2) et çà me prend un temps monstre en plus de m'occuper des enfants (qui salissent tout, mettent les doigts sur les vitres...). Il faut que tout soit ranger, que rien ne dépasse d'un tiroir.Ma soeur me dit que j'ai une maison "témoin", un pau comme à la tv où tout est touours nickel. D'un c^^oté çà me satisfait, de l'autre je n'ai le temps de rien faire d'autre, je suis tout le temps stressée car j'ai peur que çà soit à nouveau sale. je ne pense qu'à çà, mes enfants passent après mon ménage quitte à annuler une sortie si je n'ai pas eu le temps de faire ce que j'avais à faire. Je suis à bout, je m'occupe de tout chez moi, je pense que tout doit être parfait. Mon mari travaille beaucoup, c'est moi qui gère tout. j'ai 28 ans et j'ai de plus en plus le sentiment de passer à côté des choses les plus agréables de la vie dont la première : prendre le temps de regarder mes enfants grandir ! j'espère que je vais changer, mes amies plus âgées me disnet que je vais me calmer à l'âge mais çà fait déjà 10 ans que me belle mère me l'affirme et c'est de pire en pire (surtout depuis que les enfants sont nés, je ne supporte pas qu'ils salissent , j'ai l'impression qu'ils ne me respectent pas, qu'ils ne sont pas reconnaissants de ce que je fais pour qu'ils vivent dans un cadre propre et bien rangé).
Plus jeune, ma mère me disait que ne saurai pas gérer toute ma maison tellement j'étais bordélique...je suis complétement l'inverse, toute organisée, tout est minuté, calculé...çà détruit ma vie et celle de ceux qui m'entourent.

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Bonjour,

Je viens de lire ton témoignage et je m'y retrouve complétement : je ne suis pas anorexique (çà serait pltutôt le contraire) mais j'ai une obsession incontrôlée du ménage : j'ai deux enfants et je passe mon temps à passer derrière eux, frotter, lustrer, serpiller, dépoussiérer...
Ca me prend beaucoup de temps et je bénis les jours où je vais au boulot et les enfants à l'école ( 4 et 2 ans).
Il faut que tout brille, j'essuye mon lavabo à chque fois que je m'en sers, je passe la javel dans les wc chaque jour, avec produits à base de javel, idem pour la douche, baignoire...
je lustre mon parquet flottant quasiment tous les jours (75 m2) et çà me prend un temps monstre en plus de m'occuper des enfants (qui salissent tout, mettent les doigts sur les vitres...). Il faut que tout soit ranger, que rien ne dépasse d'un tiroir.Ma soeur me dit que j'ai une maison "témoin", un pau comme à la tv où tout est touours nickel. D'un c^^oté çà me satisfait, de l'autre je n'ai le temps de rien faire d'autre, je suis tout le temps stressée car j'ai peur que çà soit à nouveau sale. je ne pense qu'à çà, mes enfants passent après mon ménage quitte à annuler une sortie si je n'ai pas eu le temps de faire ce que j'avais à faire. Je suis à bout, je m'occupe de tout chez moi, je pense que tout doit être parfait. Mon mari travaille beaucoup, c'est moi qui gère tout. j'ai 28 ans et j'ai de plus en plus le sentiment de passer à côté des choses les plus agréables de la vie dont la première : prendre le temps de regarder mes enfants grandir ! j'espère que je vais changer, mes amies plus âgées me disnet que je vais me calmer à l'âge mais çà fait déjà 10 ans que me belle mère me l'affirme et c'est de pire en pire (surtout depuis que les enfants sont nés, je ne supporte pas qu'ils salissent , j'ai l'impression qu'ils ne me respectent pas, qu'ils ne sont pas reconnaissants de ce que je fais pour qu'ils vivent dans un cadre propre et bien rangé).
Plus jeune, ma mère me disait que ne saurai pas gérer toute ma maison tellement j'étais bordélique...je suis complétement l'inverse, toute organisée, tout est minuté, calculé...çà détruit ma vie et celle de ceux qui m'entourent."

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Témoignages recueillis sur le forum doctissimo.fr section psychologie
et la liste peut continuer long temps...


Les livres sur les TOCS

AFTOC, Jean-Marc T...
`Jean passe des heures dans la salle de bains. Frédéric vérifie et revérifie les fermetures des portes, lumières, fenêtres, tiroirs... Christine a peur de faire du mal à ses enfants, elle cache tous les couteaux. Mélanie passe son temps à aligner, ranger au millimètre près. Isabelle ne peut plus lire, elle évite un mot... " Le Trouble Obsessionnel Compulsif touche environ 2% de la population en prévalence sur un an, de 2% à 4% sur la vie entière. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a évalué que le TOC représentait la 10eme cause d'invalidité dans le monde. Le TOC fait partie des troubles anxieux, il allie en effet anxiété et évitement phobique. En tout cas, il n'est "la faute" de personne même s'il dérègle la vie quotidienne. Pour sortir du cycle infernal (obsession - détresse - compulsions - soulagement), il existe des solutions que présente ce livre pratique, définissant les origines plurifactorielles du trouble, les traitements envisageables et l'importance de l'entourage à participer activement à la guérison, ou la rémission d'une maladie qui se soigne et sur laquelle on peut intervenir pour en sortir. L'AFTOC (Association Française de personnes souffrant de Troubles Obsessionnels et Compulsifs) regroupe des personnes souffrant de TOC et leur entourage concernés par ce trouble. 
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Frédéric ChapelleComprendre les questions les plus diverses présentées par les meilleurs spécialistes. Des textes clairs, fiables et précis qui vont à l'essentiel. Une iconographie appropriée permettant de compléter l'information. Une présentation agréable pour faciliter la lecture. Les Essentiels Milan, une collection accessible à tous. Les compulsions : vérifier, répéter, laver, ordonner... sont des comportements imposés par l'esprit pour réduire l'anxiété liée à l'obsession. L'obsession est une pensée intrusive qui s'impose à l'esprit et qui revient sans cesse, perturbant le psychisme. Deux maîtres mots pour caractériser les troubles obsessionnels compulsifs. Ces TOC confinent le malade
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Alain Sauteraud
Il existe une grande différence entre avoir des petites manies et être complètement envahi par ces mêmes manies. Dans le premier cas, il n'y a rien d'inquiétant. Dans le second, il s'agit d'un trouble obsessionnel compulsif ou TOC, touchant 2 % des Français : la personne, obsédée par des pensées exprimant un danger, se sent obligée d'accomplir un acte rituel censé la protéger. Par exemple, en cas d'obsession de la saleté, elle peut se laver les mains jusqu'à trois heures par jour ! Aussi étonnant que soit ce trouble, il ne relève pas d'un trait de
personnalité, mais d'une névrose qu'il est possible de soigner comme l'explique l'auteur, psychiatre. Dans son ouvrage, il détaille les différentes prises en charge existantes. Il donne aussi de nombreuses consignes pour mieux évaluer son problème et changer grâce à des exercices réguliers. Il explique enfin à l'entourage comment réagir, sans céder à l'exaspération. Plus qu'un livre destiné à comprendre sa maladie, il s'agit d'un véritable guide pratique pour se traiter soi-même.
à des comportements qu'il considère lui-même comme aberrants ou ridicules mais qu'il ne peut s'empêcher d'exécuter. Tel est le cas de patients qui, redoutant d'être contaminés, vont se laver les mains de nombreuses fois ou vont éviter les contacts. Ce livre reprend l'ensemble des obsessions et des compulsions avec les explications sur les origines et les traitements existants
Comprendre les questions les plus diverses présentées par les meilleurs spécialistes. Des textes clairs, fiables et précis qui vont à l'essentiel. Une iconographie appropriée permettant de compléter l'information. Une présentation agréable pour faciliter la lecture. Les Essentiels Milan, une collection accessible à tous. Les compulsions : vérifier, répéter, laver, ordonner... sont des comportements imposés par l'esprit pour réduire l'anxiété liée à l'obsession. L'obsession est une pensée intrusive qui s'impose à l'esprit et qui revient sans cesse, perturbant le psychisme. Deux maîtres mots pour caractériser les troubles obsessionnels compulsifs. Ces TOC confinent le malade à des comportements qu'il considère lui-même comme aberrants ou ridicules mais qu'il ne peut s'empêcher d'exécuter. Tel est le cas de patients qui, redoutant d'être contaminés, vont se laver les mains de nombreuses fois ou vont éviter les contacts. Ce livre reprend l'ensemble des obsessions et des compulsions avec les explications sur les origines et les traitements existants
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Michel Botbol, Isa...Les troubles obsessionnels-compulsifs, ou TOC, touchent de nombreux enfants et adolescents ; ils sont plus fréquents qu'on ne l'a longtemps cru, notamment parce que leurs manifestations demeurent souvent cachées... Caractérisés par l'association d'obsessions - pensées envahissantes et contraignantes génératrices d'angoisse - et de compulsions - comportements ou pensées mis en place pour lutter contre ces obsessions -, ils peuvent s'étendre au point de perturber sérieusement la vie et le développement de ceux qui en sont atteints. La famille ne peut en faire le diagnostic seule mais, vigilante aux signes de souffrance psychologique de l'enfant ou de l'
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Nathalie Oles Hova...Nathalie Oles Hova est née par deux fois. La première en 1965, où elle a vu le jour dans une clinique du Berry ; la seconde en 1987, lorsqu'elle a vu la vie, sans le poids terriblement handicapant des " TOCS " (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Avec beaucoup de lucidité, de tendresse, d'humour parfois, elle vous livre à cœur ouvert son parcours fantastique. Son objectif au travers de cet ouvrage : apporter un peu de lumière sur cette maladie encore trop méconnue. Apporter un souffle d'espoir... " Il est vrai qu'incessamment je devais bluffer. Lorsque l'on fait parfois trente fois le même geste
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, de façon identique [...] il faut se la jouer fine. On se pare donc, dès le matin, d'un masque de clown puisqu'il faut bien afficher quelques raisons d'animer ses journées de ces danses ridicules... "
adolescent, elle ne doit jamais hésiter à consulter un spécialiste, lequel pourra, le cas échéant, identifier et traiter le trouble. Présentant toutes les connaissances actuellement disponibles sur les TOC de l'enfant et de l'adolescent, cet ouvrage rapporte à la fois les données issues des travaux les plus récents et celles provenant d'une longue expérience clinique fondée sur des thérapies d'inspiration psychanalytique. Cette approche plurielle rend compte de la diversité des traitements et de leur efficacité. En dehors de toute polémique, Réponses à vos questions sur les TOC de l'enfant et de l'adolescent a pour but d'informer, de rassurer et d'aider les familles à mieux s'orienter pour trouver les traitements les plus efficaces.

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